1970-Au-dela-de-la-mort

8/6/2019 1970-Au-dela-de-la-mort

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Au-del de la Mort Samal Aun Weor

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Au-del

de la Mort

Samal Aun Weor


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Chapitre 1

La Mort Physique

Qu'est-ce que la mort physique ?

La cessation de toutes les fonctions organiques, le dcs.

Qu'y a-t-il aprs la mort ?

La mort est profondment significative. En dcouvrant ce qu'elle est, nous connatrons

le secret de la vie. Ce qui continue au-del du spulcre ne peut tre connu que des gens

la conscience veille. Vous tes endormis et, par consquent, vous ignorez ce qu'il y

a au-del de la mort. Des thories, il y en a beaucoup, chacun peut se faire son opinion,

mais l'important, c'est d'exprimenter de faon directe ce qui se rapporte aux mystres

d'outre-tombe. Je puis vous assurer que dans l'ultra de cette grande nature vivent les

mes des dfunts.

Pourquoi a-t-on peur de la mort ?

La peur de la mort est due l'ignorance : on a toujours peur de ce que l'on ne connat

pas. Quand la conscience s'veille, l'ignorance disparat et alors la crainte de l'inconnu

cesse d'exister.

Nous savons qu'aprs la mort, le corps physique se dsintgre dans la tombe. Mais

qu'advient-il de l'me, o va-t-elle ?

L'me des dfunts continue dans les dimensions suprieures de la nature. Cela signifie,

en fait, que les dsincarns peuvent voir le soleil, la lune, les toiles, les rivires, les

valles, les montagnes, tout comme nous, mais de faon plus clatante.

Est-il vrai qu'aprs avoir men un vie de mchancet et de libertinage, si nous nous

repentons au moment de la mort, l'me peut se sauver ?

Pour l'indigne, toutes les portes sont fermes sauf une, celle du repentir. Il est clair que

si nous nous repentons mme au dernier instant, nous pourrons tre aids afin d'amender

nos erreurs.

Pourquoi aprs tre morts venons-nous comme fantmes dans ce monde ?

Il est bon de savoir que dans cette plante existe un univers parallle, des rgions d'une

quatrime dimension o vivent les dfunts ; ce monde apparemment invisible interfre

avec le notre sans se confondre avec lui.

O va l'me d'un tre humain qui s'enlve lui-mme la vie ?

Les suicids souffrent beaucoup aprs la dsincarnation ; ils vivent ici et maintenant

dans la rgion des morts et devront retourner une nouvelle matrice et renatre dans

cette valle de larmes et mourir contre leur volont en arrivant l'ge auquel ils s'taient

suicids, cette fois dans les instants o ils esprent le plus dans la vie.


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L'me et l'Esprit sont-ils une mme chose ?

Un esprit on est , une me on a . Ils sont donc diffrents.

Les animaux et les plantes ont-ils une me ?

Oui, ils en ont une. Les mes vgtales sont connues de toutes les lgendes universellessous le nom de fes, etc. Les mes animales sont des cratures innocentes. Rappelons

nous le mot animal, si nous lui enlevons la dernire lettre l , il restera crit ainsi :

anima.

Existe-t-il un jugement suprieur aprs la mort et qui le rend ?

Aprs la mort, nous devons revoir la vie qui vient de se terminer ; nous la revivons de

faon rtrospective, avec l'intelligence et le coeur. Cette rtrospection termine, nous

devons alors nous prsenter devant le Tribunal de Dieu, les Anges de la Loi appels

chez les orientaux : Seigneurs du Karma ; ils nous jugeront selon nos actes et, de ce

jugement, il peut rsulter que nous retournions une nouvelle matrice pour renatre

dans ce monde immdiatement, ou que nous passions une priode de vacances dans les

mondes de la lumire et de la flicit et pour finir, que nous devions nous voir obligs

d'entrer l'intrieur de la terre o sont les mondes Enfers avec toutes leurs peines et

tourments.

Quand un enfant meurt en naissant, o va son me ?

Il est crit que les mes des enfants entrent dans les Limbes, la rgion des morts, mais

ensuite, ils retourneront entrer dans une nouvelle matrice et renatront en ce monde.

A quoi est-ce d qu'ils meurent en naissant ?

Cela est d la Loi du Destin ; les parents qui devaient passer par cette dure leon, qui,

dans des vies antrieures furent cruels avec leurs fils, et avec cette souffrance ils

s'amliorent, ils apprennent aimer.

Servent-elles d'aide pour l'me, les messes que l'on fait aprs la mort ?

Tout rituel aide les mes des dfunts, il est clair que les prires des souffrants apportent

une consolation aux mes des dcds.


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Chapitre 2

Au-del du Spulcre

Pourquoi l'instant de mourir, certains pleurent, alors que d'autres chantent ou

sourient ?

On peut subdiviser cette question en trois parties. Premirement, il est crit que l'on nat

en pleurant et que l'on meurt en pleurant. Deuximement, il y a des cas o le moribond

chante en se rappelant des moments heureux du pass, et troisimement, il arrive qu'il

sourie (bien que ce ne soit pas trs frquent), peut-tre parce qu'il se rappelle des scnes

plaisantes de son existence.

Qui ordonne l'me de sortir du corps pour qu'il puisse tre enterr ?

Au moment o le moribond exhale son dernier souffle, un ange de la mort accourt au lit

mortuaire ; de ces anges, il y en a des lgions. L'ange funraire coupe le cordon d'argent

ou fil de la vie qui connecte l'me avec le corps physique. Le moribond voit souvent la

forme spectrale de cet ange ; la faux avec laquelle on le reprsente habituellement est

trs relle ; cet instrument de travail, justement, sert pour que cette Dit puisse couper

le fil de l'existence.

Que mangent et avec quoi paient les dfunts ?

Ici, au Mexique, nous clbrons le jour des morts, le 2 novembre de chaque anne. Ce

jour-l, les gens visitent le cimetire, mettent des bougies allumes sur les tombes et y

dposent aussi des plateaux, bols, verres, etc., avec les aliments et boissons que lesdsincarns aimaient le plus lorsqu'ils taient vivants. Beaucoup de ces gens ont

coutume de manger ensuite ces mets et quiconque a un peu de sensibilit psychique

pourra constater qu'il manque cette nourriture son principe vital . Les gens simples

pensent, et avec juste raison, que l'tre chri dsincarn s'alimente de ces nourritures.

Il ne fait pas de doute que les dcds mangent rellement, non la partie physique des

aliments, mais leurs aliments dirons-nous thriques, subtils, inconnus de la vue

physique, mais perceptibles par la clairvoyance ; nous ne devons pas oublier que dans

tout aliment physique existent des aliments thriques, facilement assimilables par les

dfunts.

Les dsincarns peuvent visiter un restaurant du monde physique, saluer les vivants et

leur subconscient leur rpondra, il demandera de la nourriture et il est vident que l'Ego

interne du propritaire du restaurant apportera la table des formes mentales semblables

aux plats et aliments qui sont consomms dans l'tablissement : le dsincarn, assis dans

la salle manger, mangera de ces plats subtils , faits avec l'Essence du monde mental

et il paiera en monnaie mentale , sortant ensuite du restaurant.

Dans ces conditions, il est vident que les morts continuent croire qu'ils sont vivants,

et ceci, toute personne qui a dvelopp la clairvoyance et les facults de l'me peut le

mettre en vidence.

O habitent les dfunts ?


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Les dfunts vivent les premiers jours dans la maison o ils sont dcds ou dans la

clinique ou l'hpital o ils sont morts et ensuite, puisqu'ils doivent revivre la vie qu'ils

viennent de passer, il est clair qu'ils vivront aux endroits o ils avaient habit

auparavant.

Comment s'habillent les dfunts ?

Comme ils avaient l'habitude de s'habiller dans la vie ; en gnral, ils s'habillent du

mme habit que celui avec lequel ils ont t enterrs.

Quelles distractions ont les dfunts ?

Il est clair que l'ivrogne continuera d'aller dans les bars, le cinaste aux cinmas, le

joueur dans les maisons de jeu, la prostitue, l o elles vivaient et le libertin l o elles

taient.

Quel Soleil claire les dfunts ?

Le Soleil qui claire les vivants est le mme que celui qui claire les morts, sauf que

ceux-ci voient les couleurs au-del du spectre solaire. Ils voient des couleurs que ne

peroit pas la rtine physique des mortels.

Les dfunts se baignent-ils, et dans quelle eau ?

Il est vident qu'ils se baignent dans les mmes eaux que celles o se baignaient les

vivants, sauf qu'ils utilisent l'eau de la quatrime dimension.

Pourquoi y a-t-il des personnes qui meurent plus rapidement que d'autres ?

Parce qu'il y a des gens qui se plaisent trop dans le monde et il est clair qu'ils ne veulent

pas s'en aller et ils demeurent en agonisant des heures et des heures.

Quel espoir ont les dfunts ?

Cet aspect des esprances est trs vari ; cela dpend de la qualit du mort. La plus

grande esprance d'un avare, mme aprs tre mort, c'est d'obtenir plus de richesses, car

il a la conscience endormie ; la plus grande esprance d'un homme pris sera donc

d'obtenir que les femmes l'adorent, qu'elles le dsirent, qu'elles l'idoltrent ; la plus

grande esprance d'un homme profondment religieux sera d'entrer dans les rgionsineffables de la Lumire, etc.

Que cherche l'me aprs qu'elle a abandonn le corps ?

L'me cherche ce qu'elle dsire ; la mre cherche son fils et parfois se rendra visible ;

l'poux cherche son pouse, si toutefois il l'adorait et celui qui laisse des trsors enterrs

les cherchera l'endroit o il a laiss ses richesses, etc.

Les dfunts ont-ils des autorits comme dans le monde physique ?

Les autorits existent dans tous les coins de l'univers, aussi bien chez les vivants que

chez les morts. Par exemple, les autorits des mes perdues qui vivent dans l'Abme

seront les dmons eux-mmes ; les autorits des tres ineffables seront ceux qui sont au-


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dessus d'eux dans l'chelle de la hirarchie, mais comme les gens ont la conscience

endormie, il est vident qu'ils continuent mme aprs la mort respecter les autorits du

monde physique.

Comment les morts voient-ils le monde des vivants ?

Ils voient les mmes rues, les mmes villes et les mmes gens tout comme s'ils taientvivants.

Pourquoi le dfunt ne se rend-il pas compte qu'il est mort ?

Les dfunts continuent croire qu'ils sont vivants parce qu'ils ont la conscience

endormie, et cela demande beaucoup de travail pour leur faire raliser qu'ils

n'appartiennent plus au monde des vivants. Comme ils voient toutes les choses

exactement de la mme faon qu'ils les voyaient pendant leur vie, il est clair qu'ils ne

souponnent pas qu'ils sont morts.

De quoi s'occupent les dfunts ?

Les gens quand ils sont morts continuent tre occups avec les mmes tches que

quand ils vivaient, puisqu'ils ne suspectent pas qu'ils ont trpass.

Un dfunt peut-il se rendre o il veut, comme il le faisait durant sa vie ?

Les dfunts ont pleine libert de se dplacer dans toutes les rgions de l'espace et pour

visiter tous les lieux.

De quelle lumire s'clairent les dfunts ?

Ils s'clairent de la lumire astrale ; cette lumire est un feu allum des Nimbes du soleil

et fix sur la Terre par la force de gravit et le poids de l'atmosphre.

Sent-on de la douleur en mourant ?

La mort est douloureuse pour les jeunes et dlicieuse pour les vieux. C'est comme pour

un fruit : quand il est mr, il tombe de lui-mme de par son propre poids, mais quand il

est vert, il ne tombe pas et on pourrait dire qu'il souffre d'tre arrach.

Aprs que l'on soit mort, peut-on reconnatre son propre corps dans le cercueil ?

Les gens peuvent voir leur corps mais ils ne le reconnaissent pas parce que, tant donn

qu'ils ont la conscience endormie, ils refusent toujours de croire qu'il s'agit de leur

propre corps et pensent que c'est le corps d'une autre personne.

Si la personne se rendait compte qu'elle est morte, pourrait-elle se rintroduire dans son

corps avant qu'on l'enterre ?

Aprs que le fil de la vie a t coup, il n'est plus possible de rentrer dans son corps.

Dans le cas o la personne serait consciente du fait qu'en ralit elle est bel et bien

morte, de deux choses l'une : ou bien elle aurait terriblement peur, ou bien elle s'en

rjouirait, tout dpend en fait des qualits morales du dfunt.


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Quelle consolation reoit l'me quand le corps meurt ?

La consolation des dsincarns est la prire des affligs ; il faut prier pour les morts.

Pour mourir, l'heure, le jour et la minute sont-ils fixs ?

Toute personne qui vient ce monde reoit un capital de valeurs vitales ; quand cecapital est puis la mort survient. Il est bon d'expliquer que nous pouvons conomiser

ces valeurs et allonger la vie. Ceux qui ne savent pas conomiser les valeurs vitales se

dsincarnent plus vite.

Un dfunt peut-il emmener un vivant au monde des morts ?

Nous, les Gnostiques, nous apprenons sortir de notre corps physique volont et nous

pouvons alors visiter le monde des morts ; les dfunts peuvent aussi, certaines

occasions, emmener les mes de leurs amis ; cela se produit principalement durant le

sommeil, mais ceux-ci rentrent au monde physique au rveil du sommeil normal. Cela

signifie que la visite du monde des morts s'effectue pendant le sommeil du corps.

Est-ce que dans le monde des dfunts il y a des avions, des voitures et des trains tout

comme dans le monde physique ?

Toute les inventions qui existent dans le monde physique viennent prcisment de la

rgion des morts ; ces engins sont dans le fond des formes mentales, que les dsincarns

peuvent voir, entendre, toucher et palper.


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Chapitre 3

La Loi du Retour

Qu'entend-on par retour ?

Les gens ordinaires et communs entendent par retour le fait de revenir une nouvelle

matrice, ceci signifie que nous pouvons rincorporer un nouvel organisme humain. Il

n'est pas superflu de dire qu'en retournant, nous renaissons et nous existons de la mme

faon que nous avons vcu dans notre existence prsente.

Pourquoi ne nous rappelons-nous rien de nos vies passes ?

Les gens ne se rappellent pas leurs vies antrieures parce qu'ils ont la conscience

endormie ; s'ils l'avaient veille, il est clair qu'ils se rappelleraient leurs vies passes.

Qui sont ceux qui retournent ?

Tant qu'on a une possibilit de salut, on peut retourner une nouvelle matrice et revtir

un nouveau corps physique ; cependant, quand le cas est perdu, quand nous sommes

devenus dfinitivement mauvais, quand aucun chtiment ne russit plus nous tre

utile, alors il est clair que nous ne retournons plus, on ne nous donne pas de nouveau

corps et nous entrons dans les mondes enfers o l'on n'entend que les pleurs et les

grincements de dents.

Comment pouvons-nous vrifier que nous sommes revenus de nouveau ce monde ?

Le retour ce monde aprs la mort est pour certains une thorie de plus, pour d'autres

un dogme, une farce, une superstition ou une croyance ; mais pour nous qui nous

rappelons nos vies passes, le retour est un fait ; ceci signifie que ce n'est qu'en nous

rappelant nos existences antrieures que nous pourrons mettre en vidence la crue

ralit de la rincorporation ou retour cette valle de larmes ; cependant, nous le

rptons, il n'est possible de nous rappeler nos vies passes qu'en veillant la

conscience.

Pourquoi venons-nous de nouveau ce monde ?

Nous revenons ce monde dans le but de nous rendre parfaits, car malheureusement,nous sommes pcheurs et nous avons besoin d'en finir avec nos erreurs.

Qu'est-ce qui retourne ce monde des tres humains ?

Ce qui retourne ce monde, c'est l'me du dfunt.

Les animaux et les plantes retournent-ils aussi ce monde ?

Les mes des plantes, des animaux et des pierres sont les lmentaux de la nature ;

ils reviennent galement ce monde de faon continue, par exemple, si une plante se

dessche et meurt, l'lmental de ce vgtal renat dans une autre plante ; si un animal

meurt, l'lmental de cette crature revient dans un nouvel organisme animal, etc.


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La prdestination existe-t-elle ?

Chaque me est l'artisan de son propre destin ; si quelqu'un agit bien, il reoit un bon

destin et s'il fait de mauvaises actions, il renat dans ce monde pour souffrir et payer tout

ce qu'il doit ; maintenant, on s'expliquera pourquoi les uns naissent sur un matelas de

plumes et les autres dans la misre.

Je voudrais me rappeler mes vies passes, mais comme j'ai la conscience endormie, de

quelle faon puis-je l'veiller ?

En suivant le sentier de la saintet ; c'est le chemin pour veiller la conscience. Finissez

en avec vos erreurs, repentez-vous de vos mauvaises actions, devenez pur en pense,

parole et action ; je vous garantis que quand vous aurez obtenu la vraie saintet, votre

conscience se sera veille.

Pourquoi sommes-nous nombreux ne pas croire que nous avons eu d'autres vies

antrieures ?

Certaines personnes ne croient pas ceci simplement parce qu'ils ne se rappellent pas

leurs vies passes et ils ne se les rappellent rellement pas parce qu'ils ont la conscience

totalement endormie.

Vous, monsieur, vous rappelez-vous vos vies passes ? Etes-vous certain que le retour

existe ?

Il est clair que si je ne me rappelais pas mes vies antrieures, je ne me risquerai pas non

plus dfendre avec tant de passion la doctrine du retour ; heureusement, je me rappelle

avec une entire exactitude toutes les vies que j'ai eues sur la plante terre.

Combien de fois peut-on retourner ?

Il est crit en lettres d'or dans le livre de la vie que l'on retourne ce monde 108

fois.

Pourquoi certains tre humains retournent-ils sous forme d'hommes et d'autres sous

forme de femmes ?

Tout dpend des circonstances de la vie ; parfois nous devons retourner dans un corps

physique fminin et d'autres fois masculin ; ceci, en accord avec les actes de nos viesantrieures.

Pourquoi dit-on que si nous maltraitons les animaux, on peut retourner en cheval, chien,

chat, etc. ?

Les mes perdues entrent dans les mondes enfers ; l, comme disent les critures

sacres, elles passent par la mort seconde ; c'est aprs cette mort que les mes

condamnes restent libres de toute tache ; alors, elles peuvent revenir ce monde, elles

voluent comme des lmentaux minraux, en montant ensuite l'tat vgtal, puis elles

se rincorporent dans des organismes animaux et plus tard, elles reconquirent l'tat

humain qu'elles avaient autrefois perdu ; en arrivant ces hauteurs, on leur assigne de

nouveau 108 vies, dans le but qu'elles se rendent parfaites ; mais si elles chouent une

autre fois, le mme processus se rpte.


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A quoi est il d, qu'en tant dans certains endroits, on ait la sensation qu'on les connat

dj si bien qu'on pourrait en donner les mots de passe ?

Ce phnomne est d au fait que nous avons t dans ce lieu dans des vies antrieures.

Combien d'opportunits y a-t-il de retourner en tre humain ? combien en animal ?combien en vgtal ? et combien en minral ?

Le retour des tres humains est dj dment calcul 108 fois ; mais le retour en

organismes vgtaux ou animaux ou simplement comme lmentaux minraux n'a pas

de nombre exact.

Est-il possible de passer du rgne vgtal l'humain ou de l'animal au minral ?

Du rgne vgtal on passe l'humain, mais travers l'animal ; ceci signifie que nous ne

pouvons pas faire de saut, parce que la nature ne fait pas de sauts . Si l'lmental

animal dgnre, alors il involue, il rgresse, jusqu' l'tat minral, en passant d'abord

naturellement par l'tat vgtal.

Dans quelle dimension se trouvent ce qu'on appelle les lmentaux du vgtal et du

minral ?

Les cratures lmentales vivent dans la quatrime dimension de la nature.

Sommes-nous les mmes tres humains qui retournons depuis les temps antiques ou

certains ont-ils disparu dfinitivement ?

L'humanit actuelle est trs vieille : elle retourne ce monde depuis des millions

d'annes.

Combien de temps un tre humain attend-il aprs tre mort pour qu'on lui donne un

nouveau corps ?

Ceci dpend du destin de chacun ; certains renaissent immdiatement et d'autres

attendent longtemps pour revenir.

Un tudiant qui aurait commenc veiller sa conscience pourrait-il se rendre compte

aprs la mort du processus de retour ?

Celui qui veille sa conscience n'a pas besoin d'attendre le moment de la mort pour se

rappeler les vies passes ; il peut se les rappeler dans sa vie, ici et maintenant.

La Gnose considre-t-elle qu'il est juste que des millions d'tres humains vivent dans la

plus complte ignorance de l'volution, du retour, de la ralisation et de l'veil de la

conscience ?

Nous, les Gnostiques, considrons injuste qu'il n'y ait pas assez de prdicateurs ou, pour

mieux dire, qu'il n'y ait pas de missionnaires en grande quantit pour porter partout les

enseignements. Mais le tort de tout cela ne retombe pas sur nous. Ce qui arrive, c'est

que l'unique chose qui intresse l'humanit, c'est de se divertir, d'obtenir de l'argent, de


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se livrer aux plaisirs. Si les gens taient plus comprhensifs, ils se proccuperaient de

ces enseignements et les divulgueraient.

Qu'est-ce que la seconde mort et qu'a-t-elle voir avec le retour ?

La seconde mort marque la fin de nos passions animales dans les mondes enfers. Cela

signifie qu' la fin, les condamns, les perdus, arrivent la puret originelle et, quandceci arrive, ils sortent des Abmes infernaux, lesquels existent l'intrieur de la terre.

Alors, comme nous l'avons dj dit, ces mes recommencent voluer de la pierre

jusqu' l'homme.

Quand sera-t-il possible l'humanit de comprendre le pourquoi des retours ?

L'humanit ne pourra comprendre le pourquoi du retour que quand elle obtiendra l'veil

de la conscience.

Pourquoi est-ce que les gens naissent et meurent, et rptent de nouveau le mme

disque ?

Certes, comme vous le dites, les gens rptent le mme disque, et je veux me rfrer ici

la Loi de Rcurrence.

Dans chaque vie, nous nous mettons rpter tout ce que nous avons fait dans la vie

antrieure, mais nous souffrons aussi des consquences du bien et du mal que nous

avons faits dans cette vie passe. C'est un cercle vicieux, une rptition de drames, des

scnes, d'amours, une nouvelle rencontre des mmes personnes, etc.

Comment ferons-nous pour sortir d'une telle rptition ?

Ce n'est qu'en nous sanctifiant que nous pouvons nous librer de la Loi de Rcurrence.

Qui nous envoie prendre de nouveau un corps physique ?

Ce sont les Anges du Destin qui nous envoient ce monde ; ils ont not dans leurs

livres nos bonnes et mauvaises actions.

Si, aprs la mort du corps, l'me va au Ciel comme disent beaucoup de religions,

pourquoi donc ne reste-t-elle pas l ?

Le Ciel est un prix et une rcompense pour nos bonnes actions, mais quand la

rcompense s'achve, alors il est clair que nous devons retourner ce monde.

Est-il sr qu'il y ait un Enfer ?

L'Enfer de flammes, ce foyer plein de charbons ardents et de diables tenant des

tisonniers, est un symbole qui correspond une terrible ralit. Les mondes enfers, les

mondes infrieurs, rgions d'amertumes l'intrieur de la plante terre existent. Dans

ces Abmes vivent les mes perdues.

Si certaines mes vont en Enfer, comment pouvons-nous faire pour nous sauver de ces

flammes ?


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Enseigner la doctrine ces mes est notre devoir et il serait injuste, comme je l'ai dj

dit en rponse une question antrieure, de ne pas prcher l'enseignement dans toutes

les rgions du monde.

Est-il certain que les mes tombent dans un puits plein de flammes et ne brlent pas ?

A l'intrieur de la terre se trouvent le feu et l'eau. Les mes qui ont chou s'identifient ces lments de la nature et souffrent, mais le feu ne peut pas les brler, ni l'eau les

noyer parce que ces mes sont incorporelles, subtiles. Pour voir d'un autre point de vue

cette question des flammes, je veux vous dire que de telles flammes ou chandelles

symbolisent nos passions animales.

Qui donc a vu ces flammes et a pu se rendre compte que les mes y taient ?

Toute personne intelligente sait qu' l'intrieur de la terre existe le feu liquide. Les

volcans nous l'indiquent ; il n'est pas ncessaire d'tre sage pour voir les flammes.

N'importe qui peut les voir dans les cratres mlanges aux laves et aux gaz

inflammables.

Qu'est-ce que la rgion purgatoriale ?

Les religions parlent du Purgatoire et de la rgion Purgatoriale ; en ralit, il existe des

zones molculaires infrieures et submerges situes au-del de la quatrime dimension.

Dans ces zones, de nombreuses mes qui aspirent la Lumire se purifient en liminant

leurs pchs.

Est-il sr qu'en croyant en Dieu, on puisse chapper l'Enfer ?

De nombreuses personnes croient en Dieu et cependant elles n'chappent pas l'Enfer.

Si l'on veut chapper la rgion des tnbres, il faut devenir un Saint.

Est-il certain qu'en apprenant par coeur des chapitres de La Bible, on se libre de l'Enfer

?

Dans les Enfers, il y a beaucoup de gens qui connaissent La Bible par coeur, avec points

et virgules.

Quelqu'un pourrait-il se sauver en ne faisant que croire ce qui est crit dans La Bible ?

La foi sans les oeuvres est une foi morte ; nous avons besoin d'une foi vive et celle-ci

doit se fonder sur les bonnes oeuvres. Il est urgent que nous vivions en accord avec les

enseignements de Notre-Seigneur Jsus-Christ.

Est-il obligatoire de retourner ?

Tant que nous ne serons pas arrivs la perfection, les Anges du Destin nous renverront

ce monde.

Le retour est-il favorable pour payer nos mauvaises actions ?

Toutes les souffrances que nous avons dans cette vie sont dues aux mauvaises actions

de nos vies passes.


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Retournons-nous toujours dans la mme famille ?

Le Moi continue dans sa propre semence ; cela signifie que nous continuons dans nos

descendants, c'est--dire que nous retournons dans la mme famille.

Quelle est la diffrence entre retour et rincarnation ?

Les Ego retournent sans cesse pour rpter les drames, scnes, succs, ici et

maintenant. L'Ego retourne pour payer le Karma et satisfaire des dsirs.

Le mot rincarnation est trs exigent. Personne ne pourrait se rincarner sans avoir

auparavant limin l'Ego.

Il serait absurde de confondre la rincarnation avec le retour.

L'humanode avec la conscience endormie retourne. Des Matres comme Jsus,

Bouddha, Krishna, etc., se rincarnent volont.


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Chapitre 4

La Loi du Karma

Que peut-on rpondre au profane qui, quand on lui parle du retour, dit qu'il ne peut pas

y croire puisque personne n'y est all et n'en est revenu pour raconter ce qu'il a vu ?

Les jours vont et viennent ; les soleils retournent leur point de dpart aprs des

milliers d'annes ; les annes reviennent encore et encore ; les quatre saisons, printemps,

t, automne et hiver reviennent toujours, de sorte qu'il n'est pas ncessaire de croire au

retour puisque celui-ci est si vident que tout le monde le voit tous les jours ; de mme

aussi les mes retournent, reviennent ce monde ; cela est une loi qui existe dans tout le

cr.

Comment pouvons-nous dmontrer l'existence du retour ?

En veillant la conscience, nous pouvons tous constater la Loi de l'Eternel Retour. Nous

avons des systmes, des mthodes pour veiller la conscience. La personne qui est

veille peut se souvenir de toutes ses vies passes. Pour celui qui se souvient de ses

vies passes, la Loi de l'Eternel Retour est un fait.

Pourquoi certaines personnes bien prpares qui travaillent beaucoup et luttent pour

acqurir une position n'obtiennent-elles pas cette position alors que d'autres, en change,

arrivent au succs dsir avec moins de prparation et sans efforts ?

Tout dpend de la Loi du Karma. Ce mot Karma signifie action et consquence .

Si dans des vies passes nous avons fait beaucoup de bien, alors nous triomphons avecbonheur dans la vie prsente ; mais si nous avons fait du mal dans les vies passes, alors

nous chouons dans notre vie actuelle.

Pourquoi existe-t-il des familles qui, malgr tous leurs efforts, n'arrivent pas avoir

d'amis d'aucune sorte, alors que pour d'autres, il est si facile de se les gagner quelque

endroit qu'ils aillent ?

Dans des vies antrieures nous avons eu beaucoup d'amis et d'ennemis ; lorsque nous

retournons ou revenons ce monde, nous rencontrons de nouveau ces amitis et

adversaires et alors tout se rpte de la mme faon que cela s'tait pass ; mais il y a

aussi des gens difficiles qui n'aiment pas avoir d'amis, des misanthropes dirions-nous,des gens qui se cachent, qui s'loignent, qui se sparent de la socit, solitaires par

nature et par instinct. Quand de telles personnes retournent ce monde, elles se

retrouvent d'habitude seules ; personne ne sympathise avec elles. Il y a par contre

d'autres personnes qui dans des vies passes ont su accomplir leurs devoirs envers la

socit comme envers le monde et ont mme t jusqu' travailler en faveur de leurs

semblables ; il est donc logique qu'au retour en ce monde elles se voient entoures de

ces mes qui dans le pass ou dans des vies passes ont form leur entourage et il est

naturel qu'elles jouissent de beaucoup de sympathie.

A quoi est d le fait que certaines matresses de maison ne rencontrent jamais personne

qui les aide fidlement bien qu'elles traitent bien leurs domestiques, alors qu' d'autres

par contre tous sont fidles ?


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Ces matresses de maison qui ne peuvent pas compter sur une domesticit fidle et

sincre ont t des despotes dans leurs vies antrieures, cruelles avec leurs domestiques,

et maintenant elles ne rencontrent vraiment personne qui les serve, puisqu'elles n'ont

jamais su servir dans le pass, et cela en est la consquence.

Pourquoi y a-t-il des personnes qui depuis qu'elles sont nes, travaillent sans relche

comme si elles taient sous le coup d'une condamnation qui ne se terminerait qu' leurmort, tandis que d'autres vivent bien sans tant travailler ?

Cela est d la Loi du Karma ; les personnes qui travaillent excessivement et ne

progressent pas, ont fait beaucoup travailler les autres dans leurs vies passes,

exploitant leurs sujets sans aucune misricorde et en souffrent aujourd'hui la

consquence en travaillant de faon inutile, puisqu'ils ne progressent pas.

Mon Fils s'est mari et tout est all extrmement mal pour lui ; les entreprises o il

travaillait ont fait faillite ; il a demand un prt la banque pour tablir un commerce et

est all la ruine de faon retentissante ; il chouait dans tout ce qu'il entreprenait ; il a

d divorcer la suite de nombreuses brouilles qu'il avait avec son pouse. Aprs un

certain temps il eut de nouvelles noces et cet homme qui il ne restait plus qu'

demander l'aumne se trouve aujourd'hui trs bien et son succs augmente chaque jour.

A quoi cela est-il d ?

Il existe trois liens matrimoniaux : le premier karmique, le deuxime dharmique et le

troisime cosmique ; les premiers sont des liens de douleur, de faim, de misre, de

dnuement, de malheur ; les seconds sont des liens de succs, de joie, d'amour, de

progrs conomique, etc. ; et les troisimes sont uniquement pour les mes choisies,

pures et saintes et apportent, comme il est naturel, une flicit inpuisable. Quant au cas

sur lequel porte votre question, je dois vous dire qu'il appartient au premier ordre de cestrois tats matrimoniaux (karmique) ; il n'y a pas de doute que votre fils et sa premire

pouse ont souffert l'indicible pour payer les mauvaises actions de leurs vies antrieures

; il est clair que dans des vies anciennes, ils furent aussi mari et femme, mais firent

beaucoup de mal ; ils ne surent pas vivre et le rsultat fut la douleur. Le nouveau

mariage de votre fils fut bnfique du point de vue conomique ; nous pouvons le

cataloguer comme un mariage de bonne fortune, dharmique, dirions-nous, rsultat de

bonnes oeuvres de vies antrieures. La seconde pouse a aussi vcu avec lui dans des

vies passes et comme il a observ avec elle une meilleure conduite, le rsultat est que

maintenant son sort a tourn, sa vie s'est amliore, c'est tout.

Mon fils est malade depuis 5 ans, nous avons dpens beaucoup en docteurs et onn'arrive pas trouver la cause exacte de sa maladie. Les uns nous disent qu'il s'agirait

peut-tre d'un choc nerveux, tant donn qu'il a t un enfant plutt intelligent dans ses

tudes ; d'autres supposent qu'il a t victime de travaux d'envotements. Qu'en pensez-

vous ?

De toute vidence ressort avec une entire clart mridienne un chtiment, un Karma

mental pour mauvais usage du mental dans des vies antrieures. Si vous voulez que

votre fils gurisse, luttez pour gurir d'autres malades mentaux dans le but de modifier

la cause originelle ; rappelez-vous que ce n'est qu'en modifiant la cause qu'on modifie

l'effet ; malheureusement les malades ont une tendance marque s'enfermer dans leur

propre cercle ; il est rare dans la vie de voir le cas d'un malade qui se proccupe de

gurir d'autres malades ; si quelqu'un le fait, il est clair qu'il se gurit de ses propres

douleurs ; je vous conseille donc, puisque dans ce cas prcis votre fils ne pourrait pas se


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ddier gurir les autres, que vous le fassiez vous-mmes en son nom ; n'oubliez pas les

oeuvres de charit ; proccupez-vous du salut de tous les malades mentaux que vous

rencontrez sur votre chemin ; faites le bien la tonne. N'oubliez pas non plus qu'il existe

dans le monde invisible des Matres trs sages qui peuvent vous aider dans ce cas

concret de votre fils, je veux me rfrer maintenant de faon spcifique au glorieux ange

Adona, l'ange de la Lumire et de l'allgresse. Ce Matre est trs sage et si vous vous

concentrez intensment en lui demandant au nom du Christ de gurir votre fils, je suispleinement certain qu'il ne pourrait d'aucune manire se refuser faire cette oeuvre de

charit. Mais n'oubliez pas qu'on demande Dieu en frappant du maillet, comme on dit

; suppliez et faites le bien la tonne : voil le chemin.

J'ai eu l'occasion d'tre prsente un mariage qui eut lieu Santa Marta en Colombie ;

ils avaient un trs grand tablissement de commerce et d'un moment l'autre celui-ci fut

incendi ; puis le mari tomba malade et mourut tuberculeux ; 20 annes aprs, je fus

mme de constater que son pouse tait aussi sur le point de mourir de la tuberculose :

A quoi cela serait-il d ?

Il est bon que vous sachiez que la tuberculose est due au manque de religion dans les

vies antrieures et le matrialisme la vie sans dvotion et sans amour pour Dieu. Si le

mari est mort de tuberculose, en voil donc la cause et s'il a perdu tous ses biens, il est

clair qu'il avait consomm les proprits d'autres personnes dans la vie antrieure. Il a

brl et on l'a brl, il a nui et on lui a nui ; cela se nomme karma, chtiment. L'pouse

ne fut pas affecte du tout par la tuberculose de son mari, parce que son manque de

religiosit dans les vies antrieures n'avait pas t aussi marqu ; elle avait un lger

quelque chose de spirituel.

J'ai un trs bon fils qui travaillait et me remettait tout ce qu'il gagnait ; mais il est tomb

amoureux d'une femme plus ge, une amie moi qui avait trois fils d'un homme mari; il se mit vivre en conjoint avec elle, sans toutefois l'pouser officiellement, et bien

qu'il continut travailler, son argent ne rapportait plus comme avant, tel point qu'il

revint me voir pour exiger de moi une somme d'argent, me disant qu'il allait

entreprendre une affaire, chose qu'il ne fit jamais, et lorsque l'argent que je lui avais

remis se fut puis, la dame en question le laissa. Aujourd'hui il vit seul ; il travaille,

mais il est compltement ruin. A quoi cela est-il d ?

Ce qui saute aux yeux ici, c'est l'adultre avec toutes ses consquences douloureuses :

perte d'argent, mauvaise situation, souffrances morales intenses, etc. ; voil le rsultat

de l'erreur.

Je voudrais que vous me disiez s'il pourrait amliorer sa situation.

Si sur un plateau de la balance cosmique nous mettons les bonnes actions et sur l'autre

plateau les mauvaises et que ces dernires psent plus, il est clair que la balance

penchera en notre dfaveur en produisant pour nous des amertumes. Mais si nous

mettons des bonnes actions dans le plateau du bien, nous pouvons faire pencher la

balance en notre faveur ; alors notre sort s'amliorera de faon notable. Si ce fils que

vous avez se consacre faire le bien, son sort s'amliorera.

J'ai un fils de vingt ans qui depuis deux ans ne veut plus vivre dans la maison familiale,

mais vit plutt chez mes amies. Il n'a pas voulu tudier ni travailler. Il vient pour un

mois la maison, se sent heureux pour quelques jours, puis commence tre dgot de


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tous. Alors il s'en va de nouveau de la maison. Je voudrais que vous me disiez quoi

cela est d.

Ce fils n'a fait que vous crer des problmes. Il est clair que le rsultat du dsordre sera

la douleur. Il ne fait pas de doute qu'il ne sait pas et ne veut pas apprendre vivre ;

cependant il faut le traiter le mieux possible avec une patience et un amour infinis. Il ne

fait pas de doute que son avenir comportera de graves difficults, dont les consquencesseront amres. Alors il commencera comprendre la ncessit de mettre de l'ordre dans

sa vie.


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Chapitre 5

Fantmes

Vous est-il dj arriv de voir un fantme ?

Certaines personnes croient aux fantmes, d'autres doutent de leur existence et

finalement, certaines personnes s'en moquent. Je n'ai pas besoin de croire, de douter ou

de rire : pour moi, les fantmes sont un fait.

Vous en tes sr ? Vous les avez vus ?

Mon ami, il n'est pas superflu de vous rapporter ici un cas trs intressant. J'tais encore

jeune et elle s'appelait Angla. Cette petite amie, aujourd'hui dj morte, tait certes trs

singulire. Un jour, alors qu'elle tait encore en vie, je rsolus de m'loigner sans avoir

pris cong d'elle. Je m'en allai sur les ctes de l'Atlantique o je logeais chez une vieille

et noble dame, qui ne me refusa pas son hospitalit. J'tablis ma chambre dans le salon

mme, qui donnait directement sur la rue. Mon lit, un lit de camp en toile tout fait

tropical, et comme il y avait beaucoup de moustiques de diffrentes espces, je ne

manquai pas de me protger l'aide d'une moustiquaire trs fine et transparente.

Une nuit, je gisais endormi sur mon lit, quand soudain, quelqu'un frappa calmement

trois fois ma porte. A l'instant o je m'asseyais pour me lever et aller ouvrir la porte, je

sentis une paire de mains pntrer travers ma moustiquaire ; celles-ci s'approchaient

dangereusement de moi pour me caresser le visage. Mais la chose n'en resta pas l : en

plus des mains, tout un fantme humain se mit apparatre, ayant manifestement

l'apparence de cette amie, qui franchement ne m'intressait pas. Le fantme affligpleurait en me disant des phrases comme celles-ci : Ingrat, tu es parti sans m'avertir,

mois qui t'aimais tant, moi qui t'adorais de tout mon coeur ! etc. et ainsi de suite dans

le mme style.

Je voulus parler mais cet effort fut inutile parce que ma langue tait lie ; j'ordonnai

alors mentalement ce fantme de se retirer immdiatement.

Il y eut de nouvelles lamentations, de nouveaux reproches, puis le fantme dit : Je

m'en vais, donc . Et il commena s'loigner doucement, doucement. Mais quand je

vis que cette apparition s'en allait, une nouvelle pense, une ide particulire surgit dans

mon entendement. Je me dis moi-mme : Voil le moment ou jamais d'apprendre cequ'est un fantme, de quoi il est fait, ce qu'il a de rel .

Il est vident que le fait de penser de cette faon fit disparatre en moi la crainte et ma

langue se dlia ; il me fut donc possible de parler et je commandais au fantme de la

faon suivante : Non, non, ne vous en allez pas, revenez, il faut que je vous parle . Le

fantme rpondit : Bon, a va, je reviens . Il n'est pas superflu de confirmer que la

parole fut accompagne de l'action et que le fantme revint de nouveau vers moi.

La premire chose que je fis fut d'examiner mes propres facults pour voir si elles

fonctionnaient correctement. Je ne suis pas saoul , me dis-je, je ne suis pas

hypnotis, je ne suis victime d'aucune hallucination, mes cinq sens fonctionnent, je n'ai

pas de raison de douter .


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Une fois que j'eus pu vrifier le bon fonctionnement de mes cinq sens, je procdais

l'examen du fantme.

Donnez-moi la main , dis-je l'apparition. Celle-ci ne refusa pas mon exigence et me

tendit sa main droite. Je pris le bras de la singulire figure qui se tenait devant moi et

pus noter un pouls normal comme si cette figure avait un coeur. J'auscultais le foie, la

rate, etc. et tout marchait correctement. Cependant, la qualit de la substance dont taitfait ce fantme paraissait tre celle du protoplasme, d'une substance glatineuse, qui, au

toucher, ressemblait parfois du vinyle. Je fis cet examen la lumire d'un feu que

j'avais pris la peine d'allumer et il dura peu prs une demi-heure.

Je renvoyais ensuite le fantme en disant : Vous pouvez maintenant vous retirer, je

suis satisfait de l'examen . Et le fantme se retira en faisant de multiples reproches et

en pleurant amrement.

Quelques instants plus tard, la matresse de maison frappa la porte ; elle croyait que

j'avais manqu de respect sa maison et venait me dire qu'elle avait donn l'hospitalit

moi seul et qu'elle tait trs tonne de ce que j'introduise des femmes chez elle.

Excusez-moi, madame , lui rpondis-je, je n'ai amen aucune femme ici, ce n'est

qu'un fantme qui m'a visit (je lui racontai videmment toute l'histoire). La dame en

question fut convaincue et s'effraya terriblement quand elle perut un froid

pouvantable l'intrieur de la maison, et cela en plein climat tropical. Cela lui

confirma la vracit de mon rcit.

Je notai la date, le jour et l'heure de l'vnement, et lorsque plus tard je rencontrai cette

jeune fille, je lui racontai mon histoire.

Elle se limita me dire que cette nuit-l, et l'heure par moi cite, elle dormait et rvait

qu'elle tait sur la cte atlantique et conversait avec moi dans ce qui semblait tre la

salle de sjour d'une maison.

Tout s'explique , me dis-je moi-mme ; la dame s'est couche en pensant moi et

son fantme m'a visit.

Ce qui est curieux, c'est que, quelques mois aprs que cette jeune femme soit morte, une

nuit que je reposais dans mon lit, le mme phnomne se rpta, mais cette fois-ci le

fantme se dcida se coucher prs de moi, plein de tendresse et d'affection. Comme

celui-ci tait devenu passablement laid, je n'eus pas d'autre alternative que de luiordonner de faon svre qu'il se retire pour toujours et ne m'ennuie plus jamais de la

vie ; c'est ce que fit le fantme, qui n'est jamais revenu.

Votre rcit est extrmement intressant, monsieur. Voudriez-vous nous raconter un

autre cas semblable ?

Avec grand plaisir, mon ami : il arriva un jour la ville une pauvre femme, jeune et

dans la pire situation conomique qui soit ; il s'agissait d'une jeune fille respectable et

elle me demanda du travail.

Je ne vis pas d'inconvnient lui donner un poste de servante chez moi, ce qui eut pour

effet de la rendre trs travailleuse. Malheureusement, quelques jours aprs qu'elle eut

commenc travailler chez moi, une srie de phnomnes psychiques extraordinaires se


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dclencha, ce qui ne troubla pas seulement les membres de ma famille, mais aussi les

gens du voisinage.

En sa prsence, les assiettes s'levaient dans les airs pour aller se fracasser sur le

plancher et se convertir en fragments de porcelaine ; les tables, les chaises, dansaient

toutes seules et des pierres tombaient l'intrieur de notre domicile.

Il n'tait vraiment pas trs agrable pour nous de voir tomber de la terre et des pierres

dans nos aliments, au moment prcis o nous prenions un repas.

Cette jeune personne portait la main droite un anneau mystrieux avec une inscription

qui disait littralement ceci : Souvenir de ton ami Luzbel .

Le plus intressant est que mme si cette femme se trouvait dans la misre

(conomiquement parlant), elle ne cessait de recevoir quelques sous de l'ami en

question, et en quantit suffisante pour lui permettre de se nourrir. Ces espces lui

parvenaient par la voie des airs et elle les cueillait simplement.

La jeune fille racontait que son ami susmentionn lui disait qu'il vivait dans la mer et

qu'il voulait l'emmener au fond de l'ocan.

De nombreuses fois, nous fmes des conjurations pour loigner son camarade invisible,

mais celui-ci revenait avec plus de force, retournant ses frasques, qui, bien entendu, ne

manquaient pas d'alarmer les gens.

Quelques jeunes personnes s'amourachrent d'elle, mais quand ils essayaient de

s'approcher de leur dame, des pierres se mettaient pleuvoir sur eux et ils s'enfuyaient

dans la terreur et l'affolement.

Plus tard, cette jeune fille quitta les environs de la ville. Que fit-elle ? nous ne le savons

pas. Ce que nous pmes vrifier c'est que son ami Luzbel tait simplement un lmental

de l'ocan. Il ne fait pas de doute qu'elle participait beaucoup la nature de l'lmental :

c'est ce que nous disaient ses yeux, ses regards, son corps, sa faon d'tre, etc.


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Chapitre 6

Evnements Humains

Je vais vous raconter un cas qui m'est arriv il y a quelques annes. Nous venions de

quitter la maison dans laquelle nous avions vcu pendant onze ans et o nous avionssubi pas mal d'vnements dsagrables. Comme nous y avions encore quelques

affaires, nous y retournmes quelques jours aprs, ma tante et moi. Ds que nous

pntrmes dans la maison, il nous vint aux narines une odeur de cadavre putrfi.

Comme nous avions laiss la maison parfaitement propre, la curiosit me poussa

monter l'tage pour inspecter et entrer dans l'une des chambres. A l'endroit o tait

l'un des lits, je vis un puits profond comme si on allait y mettre un cercueil. Je lanai un

cri et, l'ayant entendu, ma tante monta. Me voyant si pouvant, nous sortmes

immdiatement de l pour retourner la maison o nous habitions.

A partir de ce moment, je commenai ne plus avoir d'apptit ; je mangeais de moins

en moins jusqu' ce qu'arrive le moment o plus aucun aliment ne pouvait passer. En

deux mois, je maigris de 20 kilos. On dut m'interner dans un sanatorium o tous les

spcialistes m'examinrent. Aucun d'eux n'y comprenait rien et je me mourais d'une

douleur l'estomac qui ne me laissait pas une minute. Ni les mdicaments ni la

nourriture ne pouvaient passer. Tout devait tre introduit par injection sanguine.

Huit jours aprs mon hospitalisation, j'entrai dans le coma. Les mdecins commencrent

dsesprer de me gurir. Ils affirmrent qu'il s'agissait d'un cancer et mon corps

exhalait rellement l'odeur d'un corps cancreux.

On voulut m'oprer et ma famille ne le permit pas. Je voyais toujours prs de moi unmdecin en sarrau blanc, qui tait inconnu de moi et de mes proches. En effet ce

mdecin n'avait pas d'existence dans le monde physique.

Ce Galien, invisible pour tous sauf pour moi me rendit courage et promit de me gurir.

Assurment sa parole s'accomplit et je fus miraculeusement guri. Quand les docteurs

m'oprrent dans le but de dcouvrir la causa causorum de ma maladie, ils dcouvrirent

avec stupfaction que j'tais parfaitement guri. Le prtendu cancer n'existait pas.

Pourriez-vous me dire ce qui s'tait pass ? Quelle tait la raison de cette maladie ? Cela

a toujours t pour moi une nigme.

C'est avec le plus grand plaisir que je rpondrai votre question. Permettez-moi de vous

dire, mademoiselle, que dans votre existence passe qui eut lieu prcisment ici,

Mexico, vous avez commis un acte de magie noire contre une autre personne, acte qui

produisit la mort de cette personne, et le rsultat de cette action est votre mystrieuse

maladie. Si vous avez guri, si vous n'tes pas morte, cela est d aux bonnes actions qui

vous ont permis de diminuer votre Karma. Vous avez certainement t aide par un

mdecin invisible et vous devez lui en tre immensment reconnaissante.

Nous tions trois enfants du premier mariage de mon pre. Quand mon frre an n'avait

qu'un an, on l'enleva ma mre. Ensuite, quand j'avais 5 ans, ma mre me confia mon

papa qui vivait avec sa maman et mon frre an.


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Pendant toute mon enfance, aucun moment je n'ai eu d'affection d'aucun d'entre eux

car ma grand-maman me hassait tellement que les deux autres ne faisaient pas de cas de

moi, de peur de la contrarier. Je n'ai eu aucun signe de vie de ma mre jusqu' l'ge de

15 ans, mais elle m'a donn de l'affection jusqu' ce qu'elle meure, il y a dix ans.

Je voudrais que vous me disiez pourquoi je n'ai pas pu arriver obtenir le bonheur et

l'amour d'un homme, et quoi est due la si grande haine de ma grand-mre ?

Retournez la mdaille de votre rcit et vous aurez la rponse. Il est vident que tous ces

faits de votre vie sont une rptition de votre existence passe, o, au lieu d'tre la

victime, vous tiez le bourreau. Ceux qui aujourd'hui vous ont procur de telles

douleurs ont t dans le pass vos victimes, voil tout. Rappelez-vous que la Loi du

Karma reprsente le parfait bilan de toutes nos transactions ; il ne peut exister d'effet

sans cause ni de cause sans effet. Vous avez rcolt les consquences de vos propres

actes. Si vous vous souveniez de votre vie antrieure ou de vos vies antrieures, vous

pourriez vrifier la ralit de mes paroles.

Pourriez-vous m'expliquer pourquoi je n'ai pas rencontr l'amour dans ma vie en dpit

du grand dsir que j'en avais ?

Sur la base de la Loi d'Action et Consquence, nous rcoltons ce que nous semons ; par

consquence logique, nous voyons que vous avez sem la foudre et rcolt la tempte.

Pourriez-vous nous relater un cas concret d'une maladie cause par des mauvaises

actions dans des vies antrieures ?

Avec le plus grand plaisir. Dans ma dernire rincarnation, j'ai connu le cas d'un bandit

qui a t fusill. L'excution eut lieu dans un chemin et le brigand tait surnomm l'Hirondelle . Il tomba aux mains de la justice, on l'attacha un arbre et on lui appliqua

la peine maximale.

Beaucoup plus tard, cet homme renaquit avec un corps fminin. Un jour, ses parents

vinrent solliciter mon aide. Une demoiselle trs distingue l'intrieur de laquelle l'me

de l'Hirondelle s'tait incarne, lanait de l'cume par la bouche, se tordait

horriblement et criait, pleine d'pouvante en prononant des phrases comme celles-ci :

La police vient me chercher ; ils disent que je suis un voleur, un bandit de grand chemin

; ils m'ont attach un arbre et ils vont me fusiller . Ces dernires paroles taient

toujours accompagnes de mouvements des mains et d'efforts comme si elle voulait

dfaire des liens invisibles, d'tranges cordes.

Nos investigations nous permirent de savoir le cas concret : il s'agissait d'une rptition

mentale de l'pisode final de la vie antrieure de cette me, qui tait maintenant

incarne dans un corps de femme.

Les psychiatres chourent de faon retentissante ; ils n'arrivrent pas obtenir la

gurison. Il nous fallut faire appel certaines conjurations magiques et le rsultat fut

stupfiant : la malade gurit d'une faon radicale. Il ne fait pas de doute que nous avons

t assists par le Pouvoir divin de l'Esprit-Saint.

Nous vivions dans une maison qui avait le 13 comme numro de porte et nous tions

treize dans la famille. Pendant onze ans, il n'y eut rien d'autre dans cette maison que

misre et maladies.


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Pourriez-vous nous dire quoi cela est d ?

C'est avec le plus grand plaisir que je rpondrai votre question, ma chre demoiselle.

Rappelez-vous le voyage du vaisseau cosmique Apollo 13 : ce fut un chec complet, le

plan des Etats-Unis pour la conqute de l'espace dut tre retard, les trois membres de

l'quipage furent sur le point de prir, etc. Il me vient la mmoire en cet instant lesouvenir d'un soir de nouvel an. Nous tions treize personnes runies autour d'une table

; c'est alors qu'en plein banquet je dis aux invits : l'une des treize personnes qui sont

runies ici mourra trs bientt. Cette prophtie s'accomplit quelques mois plus tard

lorsque mourut l'un des invits.

Ne soyez donc pas tonns par le treize fatidique. Ce numro signifie mort, fatalit,

tragdie, douleur ; mais le treize apporte aussi des nouvelles situations, car la mort et la

vie sont intimement lies. Il est clair que vous tiez en train de payer un terrible Karma,

voil tout.

Pourriez-vous me dire pourquoi j'ai toujours chou en amour ; lorsque j'tais sur le

point d'atteindre le bonheur, il me glissait entre les doigts ; mme s'ils me disaient qu'ils

m'aimaient, ils me quittaient toujours pour en pouser une autre ?

C'est avec le plus grand plaisir que je rpondrai votre question, chre madame. Il est

clair que votre problme ne pourrait pas tre adquatement compris si nous ignorions la

Loi de l'Eternel Retour : tous les cas sont une rptition incessante des diffrentes vies

passes. Tout tre humain a dj contract diffrents mariages, a tabli des relations

sexuelles avec d'autres personnes, etc. Le rsultat de ces associations conjugales peut

tre bon, mauvais ou indiffrent. Si nous nous sommes mal comports avec un certain

conjoint, nous le rencontrerons dans une nouvelle vie pour subir les consquences denotre comportement : checs matrimoniaux, dceptions nuptiales, ruptures de relations

amoureuses, etc. Le plus grave de tout cela est la sparation lgale impose pour telle

ou telle raison, et surtout lorsqu'il y a amour.


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Chapitre 7

Rcits Intressants

Une nuit d'avril 1968, tant profondment endormi, j'entendis des cris et des bruits

comme s'il y avait des gens qui se battaient et cassaient des vitres dans la rue ; craignantqu'ils ne brisent une vitre de mon automobile qui se trouvait dans la rue, je me levai,

mis des pantoufles et des pantalons et passai dans le couloir. Je traversai la salle de

sjour et, ayant lev les rideaux, je me penchai la fentre et dcouvris avec surprise

qu'il n'y avait ni personne ni bruit, mais au contraire calme et tranquillit, pleine

illumination de la rue, et ma voiture en parfait tat.

Pensant que tout cela avait t le produit d'une illusion ou d'un cauchemar, je retournai

de nouveau par le couloir jusqu' la porte de la chambre et, aprs avoir ouvert celle-ci et

pntr quelques pas dans la chambre, je m'arrtai stupfait de me voir profondment

endormi dans le lit ct de mon pouse, avec les bras l'extrieur des couvertures, la

jambe gauche compltement dcouverte et la tte incline du ct gauche.

En voyant cette scne, j'entrai dans une grande frayeur et me sentis attir vers mon

corps comme si celui-ci tait un aimant. Je me rveillais en sursaut, sentant mon coeur

battre tout rompre et une sueur froide sur tout le corps. Pourriez-vous me dire ce qui

s'est rellement produit ?

Dans ce cas concret, il y eut ce qu'on appelle un ddoublement ; votre me tait absente

du corps physique ; il est bien entendu que pendant le sommeil normal et ordinaire toute

me sort du corps et se dplace en dehors de lui. Elle va diffrents endroits pour

retourner ensuite son corps physique au moment prcis de l'veil. L'tat de veillearrive prcisment quand l'me entre de nouveau dans son corps de chair et d'os.

Ce qui est intressant dans votre cas, c'est que lorsque votre me est retourne la

chambre, elle a pu voir son corps physique endormi dans le lit. Vous avez vu votre

corps de la mme faon que vous pouvez voir une table ou l'automobile que vous

conduisez tous les jours. De la mme faon que le chauffeur entre dans l'automobile

pour la conduire, de mme, vous, c'est--dire votre me, vous mettez dans le corps

physique, et vous vous rveillez, c'est--dire que vous revenez l'tat de veille. Voil ce

qui s'est produit.

En 1958, au retour d'une reprsentation au cinma, je m'aperus que toute la familletait trs inquite au sujet de la disparition d'une tante qui tait partie tt le matin en

laissant ses enfants seuls la maison (quatre gs de 3 6 ans), lesquels pleuraient de

peur et de faim. Les membres de ma famille taient alls la chercher un peu partout,

mais toujours en vain. Ils s'organisrent donc pour continuer la chercher et

s'informer son sujet. Quant moi, je devais rester la maison.

Vers les trois heures du matin, je me rveillais en sursaut et je vis la pice

compltement obscure, mais soudain une figure ovale commena s'illuminer au centre

de la chambre, se dirigea vers le lit, arriva au bord de celui-ci et leva la toile de la

moustiquaire. Je sentis comme un corps qui s'asseyait au bord du lit, prenant tout fait

l'apparence de ma tante, qu'on tait en train de chercher, et me disant voix haute ceci :

Ne t'inquite pas, petit ! je suis ta tante et je viens t'avertir que je suis dj morte, et je

veux que tu leur indiques o ils peuvent trouver mon cadavre. Joins ton oncle et dis-lui


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qu'on aille me chercher au poste de police. Je te supplie de faire en sorte qu'on prenne

soin de mes enfants et qu'on prie pour eux .

Elle se leva, rabaissa la toile de la moustiquaire et disparut. Le jour suivant, je fis ce

qu'elle m'avait dit. Aucun de mes proches ne me croyait jusqu' ce qu'ils dcouvrent

qu'effectivement son cadavre difforme se trouvait dans ce poste de police : elle tait

morte dans un bain de vapeur. Comment est-il possible qu'aprs la mort une personnedonne des indications sur l'emplacement de son cadavre et demande qu'on prenne soin

de ses enfants ?

Aprs la mort du corps physique, l'me vit dans les dimensions suprieures de la nature

et du cosmos. Nous avons dj dit cela dans un autre chapitre, mais nous le rptons

quand mme ici. Il est clair qu'il fallait que cette me t'informe de sa mort ; cette

information tait ncessaire ; elle avait des enfants et elle devait accomplir son devoir.

Dans ce cas, il ne fait pas de doute que cette me fut aide par les lois suprieures et

qu'on lui permit d'entrer dans ce monde trois dimensions dans lequel nous vivons,

pour te donner toutes les informations ncessaires, pour te dire o se trouvait son

cadavre, information qui fut dment confirme puisque le corps fut trouv exactement

l'endroit o elle avait dit qu'elle tait, dans un poste de police. Les faits sont les faits et

nous devons nous incliner devant eux.

Alors que je me trouvais dans une runion gnostique, une personne s'approcha de moi

pour me demander que je prie pour le salut de sa mre, qui tait pratiquement

condamne. Je lui promis de faire tout mon possible pour sa gurison.

Par la suite, je demandai l'ange Adona qu'il m'aide et je m'imaginai dans la maison de

la dame en question, une sympathique petite vieille que je rencontrai couche dans son

lit et qui souriait de joie en me voyant, s'assit dans son lit et posa ma main droite sur sonfront et ma main gauche sur mon coeur. Je me concentrais fortement sur le Matre Jsus

pour qu'il m'aide. Je la vis se rtablir et m'accompagner souriante jusqu' la porte de sa

maison.

A la runion suivante, la personne qui m'avait demand de l'aide presque avec les

larmes aux yeux, vint me remercier et me dire que sa mre s'tait rtablie et qu'elle

m'envoyait ses salutations parce qu'elle m'avait vu.

Comment est-il possible que deux personnes, rien que par la foi, aient russi une

gurison miraculeuse ?

Mon ami, la foi accomplit des miracles. Le divin Matre Jsus a dit : Ayez de la foi

comme un grain de moutarde et vous dplacerez des montagnes .

Il est clair qu'en vous imaginant de faon vive que vous tiez ct du lit de la malade,

il se produisit un ddoublement. Votre me a voyag vers la malade et avec l'aide du

divin Matre, elle a guri la patiente. Ne vous tonnez donc pas qu'on vous ait vu.

Quand l'me se ddouble, elle se rend souvent visible mme de trs grandes distances.

N'avez-vous pas entendu parler de saints qui ont fait la mme chose ? Que l'on a vu en

d'autres lieux gurissant des malades alors qu'ils taient en tat d'extase pendant la

prire ?

A une autre des runions o l'on faisait des gurisons, il vint une dame de 60 ans

approximativement, qui s'tait blesse profondment aux bras avec un couteau et qui


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montra sa blessure tous les assistants ; aprs cela, le Matre fit des conjurations et nous

avons tous prononc les paroles qu'il disait ; par la suite, il la fit asseoir.

A la runion suivante, elle nous montra de nouveau ses bras et la blessure tait dj

presque gurie ; on fit la mme opration et la troisime occasion, elle nous montra de

nouveau ses bras et nous pmes constater avec surprise qu'il n'y avait dj plus de

cicatrice, l o se trouvaient auparavant de vritables lambeaux de chair.

Que s'est-il pass pour que cette personne gurisse si parfaitement et si rapidement ?

Ah ! je vois que vous me parlez de runions gnostiques ; ces assembles sont

certainement trs intressantes. Rappelez-vous que les premiers chrtiens taient

Gnostiques et qu'ils accomplissaient des gurisons merveilleuses.

Ne vous tonnez donc pas que, dans ces runions, sous la direction d'un Matre qui

instruit la congrgation, il se soit ralis un autre miracle semblable. Les Gnostiques

invoquent les tres divins qui vivent dans le monde invisible pour qu'ils ralisent des

miracles de cette sorte. Il ne fait pas de doute que c'est ce qui est arriv et la patiente a

guri radicalement.

Autour de l'anne 1962, vers le mois de novembre, alors que je commenais peine

assister aux confrences Gnostiques, un monsieur se prsenta dont l'aspect trange

refltait la proccupation et qui avait un regard vague et mystrieux. Il demanda qu'on

l'aide sortir des entits tnbreuses de son corps, qu'elles lui nuisaient et qu'elles lui

avaient produit une boursouflure sur les jambes, ce qu'il nous fit constater de nos

propres yeux.

Le Matre accda sa demande et pronona la Conjuration des Sept ; il fit quelquespasses magntiques, sur quoi l'individu commena se tordre et lancer des cris et des

hurlements et se plaindre comme s'il ressentait de trs grandes douleurs en mme

temps qu'il faisait des gesticulations et des mouvements comme si quelque chose sortait

de lui ; on commena ensuite sentir une forte odeur nausabonde ; puis il y eut une

pause au cours de laquelle il paraissait s'tre assoupi. Le Matre donna trois gifles, ce

qui fit revenir lui l'homme qui, selon ses dires ne se souvenait de rien. Au bout de trois

sessions, ses jambes taient parfaitement bien et il ne se plaignait plus des fameuses

entits.

Pourriez-vous m'expliquer ce qui s'est pass et comment sa gurison a t possible ?

Ce sont l les cas de possession dont parle l'Evangile chrtien ; Jsus posait la main sur

les possds et ordonnait aux dmons de sortir d'eux, et bien sr les dmons lui

obissaient.

Les Aptres reurent aussi ce pouvoir : Jsus leur confra cette autorit et ils purent

exorciser les dmons et les jeter hors du corps des patients pour que ceux-ci gurissent.

Ainsi donc le cas que vous me racontez est loin d'tre le seul. Les maladies sont

produites prcisment par les entits tnbreuses qui s'introduisent l'intrieur du corps

des malades. Plusieurs tribus indignes d'Amrique connaissent ces mystres. Je

connais le cas de nombreux potes indignes qui, avant de gurir leurs malades, les

exorcisent dans la saine intention d'liminer les entits tnbreuses qui causent la

maladie. Si nos mdecins suivaient l'exemple de ces gurisseurs indignes, il est vident

qu'ils raliseraient des merveilles sur le terrain de la mdecine. Le cas concret que vous


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me citez est tout fait normal : on a exorcis le malade et celui-ci a guri, voil tout.

N'oubliez pas que la rue et la sauge sont des plantes merveilleuses que l'on peut utiliser

comme parfums dans les exorcismes.


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Chapitre 8

Le Ddoublement

Qu'est-ce que le ddoublement ?

Ignorez-vous rellement ce qu'est le ddoublement ?

Je comprends fort bien, mademoiselle, que votre question est sincre. Le ddoublement

est une chose extrmement simple. C'est un phnomne naturel comme de boire et de

manger, etc. Il est clair que quand le corps physique s'endort, l'me sort de lui et voyage

un peu partout. Lorsque cette me revient, lorsqu'elle se rintroduit dans son corps, elle

se rappelle souvent les endroits o elle a t, les personnes avec lesquelles elle a parl,

etc., et c'est ce qu'on appelle des rves. Voil ce qu'est rellement le ddoublement.

Cela peut-il se faire uniquement dans les rves ou peut-on aussi le faire volont ?

De toute manire, le sommeil est ncessaire pour pouvoir se ddoubler, mme si on le

fait volont.

Le ddoublement n'est-il pas dangereux ?

Il me semble que de se rendre conscient de ses propres phnomnes naturels ne peut

jamais tre dangereux. On doit se rendre conscient des aliments que l'on mange, de ce

que l'on boit, de l'tat dans lequel se trouve sa sant et aussi du processus de

ddoublement qui se produit chez toute crature vivante.

Expliquez-moi la technique pour pouvoir me ddoubler. J'aimerais pouvoir aller Paris

volont.

Ce que vous faites toujours de faon involontaire, inconsciente, apprenez le faire de

faon volontaire et consciente. Vous vous tes toujours ddoubl. Au moment o elle

s'endort, toute me sort du corps, de faon malheureusement inconsciente. Faites de

mme, mais, je le rpte, de faon volontaire et consciente. Quand vous vous sentez

dans cet tat de lassitude proche du sommeil, quand vous commencez vous endormir,

imaginez que vous tes comme un fantme subtil, vaporeux ; pensez que vous allez

sortir de votre corps ; comprenez que vous n'tes pas votre corps ; comprenez que vous

tes une me ; sentez-vous tre une me et levez-vous de votre lit avec douceur,dlicatement, comme se lvent les mes.

Ce que je vous dis ici, traduisez-le en faits concrets. Il ne s'agit pas de penser, mais de

faire ! Aprs vous tre lev, faites un petit saut l'intrieur de votre propre chambre

avec la ferme intention de flotter dans l'espace. Ainsi, il est clair que si vous vous

mettez flotter, c'est que vous tes dj en dehors du corps physique ; alors, vous

pouvez sortir de votre chambre et flotter dans l'espace. Vous pouvez aller Paris,

Londres ou l'endroit qu'il vous plaira.

Mais si vous ne flottez pas, c'est que vous vous tes lev de votre lit avec votre corps

physique ; alors remettez-vous dans votre lit et rptez l'exprience.

Lorsqu'on flotte, le corps physique reste-t-il dans le lit ?


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Comprenez-moi bien : il est clair que si vous flottez dans le milieu ambiant qui vous

entoure, c'est parce que vous tes en dehors du corps physique. Dans ce cas concret,

vous devez comprendre que votre corps physique est rest dans le lit et que vous tes en

dehors du corps et loin du lit.

Quand on se sent flotter, doit-on penser qu'on se rend un endroit dtermin ?

Je veux que vous compreniez qu'il ne s'agit pas de penser mais de faire, ce qui est

diffrent. Par exemple, je vous vois prsent assise sur cette chaise, mais si vous pensez

que vous allez vous lever de cette chaise pour aller dans la rue et que vous n'agissez pas,

il est clair que vous resterez ici assise sur la chaise : c'est l'action qui est ncessaire,

m'avez-vous compris ?

C'est ce que j'aime dans la Gnose, c'est qu'on m'explique clairement tout ce que je ne

comprends pas.

Bien entendu : nous aimons l'exactitude en tout, la prcision.

Pouvez-vous me raconter un cas concret de ddoublement volont ?

C'est avec le plus grand plaisir, ma chre demoiselle, que je vais vous relater un cas

personnel. Je veux vous raconter mon premier ddoublement. J'tais encore trs jeune

quand j'ai dcid de me ddoubler volont. Je me souviens clairement qu' cette

poque je me suis mis accorder beaucoup d'attention au processus du sommeil et

quand j'ai senti que je passais dans cet tat de transition entre la veille et le sommeil, j'ai

agi de faon intelligente.

Je ne me suis pas mis penser que j'allais me ddoubler car il est vident que je serais

rest en train de penser et que je n'aurais pas ralis l'exprience laquelle j'aspirais. Je

le rpte : j'ai agi. Je me suis lev avec une grande douceur de mon propre lit et, ce

faisant, il s'est produit une sparation trs naturelle entre l'me et le corps : l'me resta

en dehors et le corps resta endormi dans le lit.

Je suis sorti de ma maison dans la rue d'une faon spontane et claire et j'ai ensuite

march dans une rue solitaire. M'tant arrt au prochain coin de rue, j'ai rflchi

quelques instants l'endroit o je devrais me diriger et je rsolus de me rendre en

Europe.

Il est ostensible que j'eus voyager au-dessus des eaux de l'Atlantique en flottant

merveilleusement dans l'espace lumineux. Je me sentais plein d'un bonheur

inconcevable pour les tres humains et finalement j'arrivai la ville de Paris.

Marchant ou plutt flottant dans cette atmosphre lumineuse, je sentis instinctivement la

ncessit d'entrer dans une maison.

Je ne regrette pas d'avoir pntr dans cette maison, car il me fut donn d'y rencontrer

un Initi que j'avais connu dans d'anciennes rincarnations.

Lui aussi tait l'extrieur du corps ; je pus vrifier de faon certaine que son corps

gisait endormi dans le lit. A ct de lui, je vis une femme et deux enfants qui dormaient

eux aussi ; je compris qu'il s'agissait de son pouse et de ses enfants.


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Je saluai affectueusement mon ami, ainsi que l'me de son pouse, qui tait galement

hors du corps. Il n'est pas superflu de dire que comme les enfants dormaient, leurs mes

taient en dehors.

Ces mes enfantines commencrent avoir peur de ma prsence inusite et je compris

la ncessit de me retirer pour viter que ces mes effrayes ne retournent leurs corpsrespectifs. Il ne fait pas de doute que si cela s'tait produit, les enfants auraient pleur

dans le lit et leurs cris auraient rveill mon ami et son pouse ; le dialogue aurait alors

t suspendu. Aussi bien l'me de mon ami que celle de son pouse se seraient vu

obliges de pntrer dans leurs corps respectifs de chair et d'os.

Je compris tout cela en quelques millimes de seconde et prcisment pour viter ce

problme, je proposai mon ami de quitter la maison pour sortir avec moi faire un tour

dans les rues de Paris ; ma joie fut grande quand il accepta.

Nous nous rendmes ensemble jusqu'aux abords immdiats de cette grande cit et j'allai

mme jusqu' lui conseiller de retourner sur le chemin en entrant dans le Sentier de la

Lumire ; finalement, je lui proposai d'aller visiter un Temple merveilleux qui existe en

Allemagne ; mon ami dclina cette invitation, me disant qu'il ne pouvait pas faire cela

parce qu'il devait concentrer son attention sur les problmes de la vie pratique, tant

donn qu'il avait une femme, des enfants, etc. Je pris cong de cet Initi et, m'levant

dans l'atmosphre, je passai par dessus de grandes murailles, puis je m'en fus par une

route, un chemin serpentin plein de tournants, jusqu' ce que j'arrive un Temple

merveilleux.

Devant ce sanctuaire, je vis de nombreuses mes de diffrentes nationalits, des gens

qui pendant les heures de sommeil s'chappaient de leur corps dense pour arriverjusqu'ici.

Toutes ces personnes runies en diffrents groupes conversaient entre elles ; elles

parlaient du cosmos, des lois de rincarnation et du karma, des mystres de la vie et de

la mort, etc.

Je cherchai parmi ces groupes un certain ami habile au ddoublement, mais je ne le

trouvai pas.

Alors je m'approchai jusqu'au seuil du Temple et je vis un jardin exquis, rempli de

fleurs dlicieuses qui exhalaient un parfum enivrant. Dans le fond se dtachait lasilhouette d'un Temple resplendissant illumin par les splendeurs des toiles. Je voulus

entrer, mais le gardien intervint en me disant : Ceci est le Temple de la Sagesse ;

retire-toi, il n'est pas encore temps .

Obissant aux ordres, je me retirai une certaine distance sans trop m'loigner du seuil.

Alors je commenai me regarder moi-mme. J'observai mes mains et mes pieds

spirituels et je m'accordai mme le luxe de les comparer avec les mains et les pieds de

ce corps de chair et d'os que j'avais laiss l-bas en Amrique latine, dans la terre sacre

des Aztques, endormi dans le lit.

Il est vident que toutes ces comparaisons eurent pour rsultat que je retournai

instantanment mon vhicule physique matriel qui ronflait profondment, endormi


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dans le lit. Je m'veillais alors en sursaut en me disant : J'ai t au Temple de la

Sagesse, quelle joie ! quel bonheur ! .

Aujourd'hui encore, je ne peux pas oublier la lumire si blanche, si immacule, qui

resplendissait dans ce sanctuaire. Cette lumire ne ressemblait celle d'aucun luminaire

physique. Elle sortait de toutes parts et ne faisait aucune espce d'ombre.

Peut-on se rendre n'importe quel endroit, mme sans le connatre ?

Je me suis rendu ce Temple divin, et cependant je ne le connaissais pas. Disons que

c'est un sens tlpathique suprieur qui m'y a conduit. Je pourrais vous dire que c'est

mon propre Esprit qui m'a guid.

Quand on se ddouble volont, peut-on se souvenir quand on se rveille o on a t ?

Il est vident que si on ne se souvient pas, c'est parce qu'on ne s'est pas ddoubl

volont, car il me parat impossible qu'une personne qui se ddouble volont, qui sort

du corps intentionnellement, ne soit pas capable de se souvenir de ce qu'elle a vu en

dehors de son corps. Par exemple, quand vous sortez de chez vous pour aller au bureau

et que plus tard vous retournez chez vous, vous souvenez-vous de ce que vous avez vu

au bureau, du travail que vous avez excut, des ordres de votre patron ?

Oui, quand je retourne la maison, je me souviens de tout ce que j'ai fait au bureau.

Eh bien, c'est tout fait la mme chose, mademoiselle. Rappelez-vous que votre corps

physique est une maison de chair et d'os. Si vous sortez volont de cette maison, vous

verrez beaucoup de choses, et si vous y retournez volontairement, il est vident que

vous vous souviendrez de tout ce que vous avez vu et entendu.


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Chapitre 9

Phnomnes Mystiques

Un jour que j'essayais de faire un exercice de mditation la campagne, je me sentis

sortir hors de mon corps, comme si je frissonnais ; je sentis immdiatement que jevolais de grandes vitesses pour arriver en Egypte au bout de quelques secondes. Je

descendis trs proche du Sphinx, sentant la chaleur du sable sur la plante de mes pieds,

et je pouvais toucher les normes pierres uses du gigantesque monument. Ce fut pour

moi une grande surprise de voir un panorama si clair et d'avoir une perception si vive du

ciel et d'une brise lgre qui venait du Nil, faisant bouger les feuilles de quelques

palmiers lancs.

Aprs un court repos, je sentis une attraction spciale qui me fit m'lever du sol jusqu'

flotter approximativement au niveau du nez du Sphinx, dans lequel il y avait une petite

cavit par laquelle je pntrai jusqu' un escalier trs troit et demi clair et qui

descendait jusqu' la porte d'une Chambre o se trouvait un gardien vtu d'une blouse,

de sandales dores, avec une coiffure sur la tte comportant un diadme dor qui

ressemblait un cobra en train de piquer, dans la main droite une lance qui m'empcha

de passer. Ses yeux taient d'un bleu vert trs pntrant et sa peau tait brune. Il ne

pronona pas une seule parole, il m'examina seulement de la tte aux pieds et me fit un

salut de passe auquel je rpondis. Il sourit et retirant la lance, il me fit passer avec une

aimable rvrence. Je pntrai dans une grande chambre o on entendait quelques

chants trs doux d'un choeur qui prononait des prires sous forme de chants dlicieux.

Il y avait dans l'air une fume d'encens de couleur rose, qui sentait comme un extrait de

roses rouges et qui fit vibrer mon corps des pieds la tte. Les murs portaient aussi denombreux symboles gyptiens qui, bien que je ne les comprenne pas, m'taient trs

familiers. Aprs que j'ai vu le riche dcor de cette chambre, qui doit sans aucun doute

tre un temple trs spcial, un gong rsonna et trois Matres apparurent, lesquels avaient

un visage paisible et vnrable mais un regard trs pntrant. Deux d'entre eux taient

vtus de jaune et le troisime portait une tunique extrmement blanche.

Aprs m'avoir salu, ils me souhaitrent la bienvenue par une accolade trs fraternelle.

Ensuite ils clbrrent une messe sur un autel qu'il y avait entre deux colonnes normes

portant chacune un grand scarabe d'or qui resplendissait travers la fume de l'encens,

puis on illumina une fontaine d'eau cristalline que je n'avais pas remarqu auparavant.Ils m'approchrent d'elle et je commenai me voir avec un visage horriblement noir et

poilu comme celui d'un orang-outan. Je vis ensuite passer plusieurs des pisodes de ma

vie o j'ai commis toute sorte de pchs. A la fin, je pleurais et gmissais.

Ensuite, ils m'admonestrent et me donnrent des conseils de faon symbolique, me

remettant un scarabe en or massif. Ils le mirent dans ma main droite en me la refermant

et en prononant quelques paroles que je ne compris pas, me disant de le conserver et de

me rendre digne de toujours l'avoir mon ct. Puis ils me bnirent et je retournai

mon corps, me rveillant instantanment profondment impressionn et je n'ai oubli

aucun dtail jusqu' ce jour.

Pourriez-vous me dire ce qui s'est pass et quelle signification tout ceci a pour moi ?


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C'est avec le plus grand plaisir que je rpondrai votre question. Il ressort avec la plus

grande clart qu'il s'agit l d'un ddoublement. Vous tes rest endormi pendant que

vous mditiez et priiez, et votre me est sortie de votre corps pour se rendre en Egypte,

la terre sacre des pharaons.

Je veux que vous compreniez que vous tes entr spirituellement au mystrieux Temple

du Sphinx. Je me rjouis beaucoup que vous ayez trouv une porte secrte dans le nezmme du Sphinx. Il est vident qu'il ne s'agit pas d'une porte physique, matrielle. Il

s'agit bien plutt d'une porte invisible aux sens physiques, mais parfaitement visible

pour l'intelligence et le coeur.

Il est ostensible que le Temple du Sphinx ne se trouve pas non plus dans ce monde

physique. C'est un temple invisible aux yeux de la chair, mais totalement visible aux

yeux de l'Esprit.

Ce qui vous est arriv est quelque chose de trs semblable cette exprience de Saint-

Paul, lequel, comme on le sait, fut enlev au ciel o il vit et entendit des choses qu'il

n'est pas donn aux hommes de comprendre.

Il ne fait pas de doute que dans une existence passe vous avez t Initi aux mystres

gyptiens et que c'est cause de cela qu'on vous a appel dans le Temple. C'est pour

cela que cet appel qu'on vous a fait pendant que vous tiez en mditation a eu

prcisment pour effet de vous y transporter.

Vous avez assist spirituellement un rituel gyptien ; vous avez vu et entendu les

Prtres du Temple ; vous avez cout de sublimes cantiques et vu dans l'eau votre Moi

pcheur et tous ces dlits que vous avez commis. Il ne fait pas de doute que vous vous

tes trouv passablement laid vous-mme, car avec les pchs on devient aussi horribleque vous avez pu le constater.

On vous a remis un scarabe sacr, en or pur, symbole merveilleux de l'me sanctifie.

Voil tout.

J'espre, monsieur, que vous m'avez compris. Il est indispensable que vous preniez la

rsolution de suivre le chemin de la saintet ; que vous vous repentiez de toutes vos

erreurs.

Dans une autre occasion, alors que je faisais des exercices de mditation en plein bois,

aux environs de la ville de Cuernavaca, au Mexique, en compagnie d'un ami spirituel degrande sagesse que j'estime comme un frre, j'ai eu l'exprience suivante :

Nous nous tions assis tous les deux dans la position de yoga connue sous le nom de

fleur de lotus et nous avions fait quelques exercices de respiration.

Aprs, nous sommes entrs dans le silence et la mditation. Immdiatement, je me suis

senti transport aux Himalayas, plus prcisment dans la rgion du Tibet : il faisait cet

endroit un froid glacial et on entendait le hurlement aigu des vents ; on voyait aussi

quelques soldats chinois faisant la ronde dans ces lieux inhospitaliers. J'arrive un

plateau couv

1970-Au-dela-de-la-mort

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