Carnets de l'H.B. n° 36

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Carnets de l'Hospitalité Bordelaise n° 36

Transcript of Carnets de l'H.B. n° 36

2014

1911

LES CARNETSLES CARNETS

n° 36 Avril 2014

Parole de l'Aumônier

Les Carnets de l’ N°35

« Les Carnets de l’HB »Revue trimestrielle de l’Hospitalité Bordelaise Notre-Dame de Lourdes, éditée par l’Association, numéro de commission paritaire en cours.

Directrice de la Publication : Marie-José ORNON, Présidente de l’Association.Direction de la Rédaction : Elisabeth BONNET / Publicité : Elisabeth JAUBERT

Crédits Photos : Les Carnets de l’HBConception, création : ActCom’Co studio (copyright)

Exécution, Photogravure, Impression : Imprimerie Sodal20, route de Villandraut CS 40001 - 33213 LANGON / téléphone : 05 56 63 19 63 IMPRIM VERT

Hospitalité Bordelaise, 12 rue de Gereaux 33500 Libourne / téléphone : 06 08 81 14 97 / Secrétariat, 123, rue Quintin 33000 Bordeaux

Téléphone : 05 56 24 97 07 / courriel : [email protected] / site : www.hospitalite-bordelaise.com

2

Chers amis,« Lourdes, la joie de la conversion » tel est le thème pastoral de Lourdes

pour cette année 2014. Cela ne vous aura pas échappé, ce thème a un « parfum de Carême », temps privilégié pour la conversion nous préparant à vivre de la joie pascale. Autrement dit, c’est un temps pour réinvestir notre vie sur le seul capital qui puisse produire des dividendes : la présence toute proche du Christ vivant en nous et dans le monde à chaque instant. Voilà notre joie, voilà ce qui donne du goût à la vie à travers toutes les vicissitudes que nous pouvons rencontrer. La conversion de notre cœur, condition nécessaire pour goûter cette joie, nous invite donc sans cesse à repartir du Christ.

Selon le pape François cela veut dire trois choses.

redécouvrir une familiarité avec lui. C’est- à-dire demeurer avec lui, être uni à lui, l’écouter, apprendre de lui, se laisser regarder par lui, se laisser aimer par lui.2- repartir du Christ c’est ensuite l’imiter dans le fait de sortir de soi et d’aller à la rencontre de l’autre. En effet celui qui met le Christ au centre de sa vie se décentre de lui-même. Le Christ nous ouvre aux autres. Nous sommes acteurs du mouvement, de la

dynamique d’amour de Dieu. S’il est le centre, il est toujours don de soi, vie qui se communique.Par notre service hospitalier nous disons déjà quelque chose de ce mouvement d’amour qui nous procure tant de joie.

ne pas avoir peur d’aller avec le Christ dans les périphéries. Ce qui veut dire « sortir », aller à la rencontre, être envoyé, savoir aussi changer pour s’adapter aux circonstances dans lesquelles aujourd’hui, nous devons témoigner de l’Evangile. Nous devons éviter le danger de la fermeture, car si un chrétien est fermé sur son groupe, il

Dans notre Hospitalité, en particulier à chaque pèlerinage, nous vivons la rencontre de l’autre en particulier

rencontres, Jésus les a vécues. Elles sont à chaque page de son Evangile.

En ce temps de conversion, disons

frères. Repartons du Christ avec Marie et écrivons aujourd’hui une nouvelle page d’Evangile en étant des témoins de joie et d’espérance pour ceux que nous servons et qui nous servent.

C’est la joie de la conversion,

Abbé Laurent Dubosc+

Les Carnets de l’HB n°36

Le mot de la PrésidenteLe mot de la Présidente

3

....... 2

.. 3

..... 4 et 5

........... 6 et 7

........................ 8 - 9

.... 11

Du rêve à la réalité ..12 et 13

pastoraux .............14 et 15

........ 17

................. 19

.......... 20

................................... 21

................ 23

”Accueillir l’autre...”

nous rappellent l’importance des rencontres et de l’accueil au sein de notre Hospitalité.

un regard, un sourire peuvent changer la vie et vous

La découverte de l’autre dans toute sa simplicité et sa vérité est un moment de fraternité qui est encore plus dense lorsqu’il se vit à Lourdes, lors d’un pèlerinage sous le regard de Marie.

Si les moyens de communication actuels nous permettent

rien ne remplace la relation personnelle auprès des

ces moments privilégiés.

ceux de nos amies malades, tous nous disent l’importance de l’accompagnement, de la rencontre, de la joie de servir et d’être aidés. Alors, en ce temps de Carême, pensons à proposer à des personnes de venir se joindre à nous, pour vivre, au moins une fois, un pèlerinage à Lourdes.

pèlerinages, par courrier, par mail….Merci de les renvoyer rapidement, surtout si vous désirez des logements particuliers.

Belle montée vers Pâques dans la joie de notre Seigneur

pour la journée de l’Amitié.

Marie José

Ceux qui

regardent

vers le Seigneur

rayonnent de joie.

Psaume 34.6

Thème de l’année

préparer au prochain pèlerinage.

1 – La conversion est un don reçu de Dieu : La longue histoire d’Israël et de l’Eglise témoigne de la prévenance de Dieu venant sans cesse au devant de nous par pure grâce. Comme à la grotte,

invite à venir, à voir et à demeurer en sa présence. Le Seigneur nous propose

de délicatesse car la grâce qui nous est

« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours » demande Marie à Bernadette.

2 – La conversion est réponse joyeuse à l’appel de Dieu : Bernadette répond avec conviction à l’invitation de

joie. Pour elle, ce sont des moments

atermoiements des autorités. Elle sait que cette rencontre est promesse de

répond oui. Bernadette a promis, elle s’engage, elle est saisie par la joie et

elle.Nous aussi, avec elle, osons nous tourner vers celui qui nous espère toujours.

3 – La conversion est un choix courageux qui nous rend libre. « Je

monde…»

sans Dieu mène à une impasse, car le

vies, c’est le péché. Jésus nous invite à nous arracher au mal durant notre vie terrestre, long pèlerinage vers la plénitude de la joie en Dieu.« Pénitence, pénitence, pénitence », répète la Vierge par 4 fois. Elle demande aussi «Priez Dieu pour la conversion des pécheurs ». Bernadette comprend que sans la prière, sans la source qu’est le Christ, sa vie est vaine. Marie nous enseigne la prière, en laissant l’Esprit Saint jaillir du plus profond de notre cœur. Par la prière, nous portons avec Jésus, et en union avec lui, ce qui pèse

4 Les Carnets de l’HB n°36

4 – La conversion prend sa source dans les sacrements. « Allez à la source et vous y laver », demande Marie à la neuvième apparition. Bernadette

pris sur lui l’amertume de nos vies, nos maladies, pour les soulager. Il nous faut faire les exercices nécessaires pour que

Dans le silence de la grotte, Marie nous fait comprendre que la source, c’est son Fils, qui se donne à travers les sacrements. Il s’agit de plonger résolument en la

au long de notre vie, par l’écoute de la Parole de Dieu et l’Eucharistie. Jésus entre en dialogue par sa Parole avec nous pour que nous puissions y puiser la sève de notre vie chrétienne. Pardonnés par le sacrement de la réconciliation, nous retrouvons la plénitude de notre communion

des malades, nous sommes unis à Jésus souffrant pour nous.

5 – La conversion est mission. «Allez

une chapelle et qu’on y vienne en procession »des apparitions. « Je suis l’Immaculée Conception » : Bernadette va apporter ce message au père Peyramale, puis elle s’efface car les apparitions ne sont pas

«Lourdes,la joie de la conversion »

pour la conversion et la joie de tous. Elle nous laisse le soin de continuer la mission sous la conduite de l’Esprit. Le nom de Marie révélé à la grotte exprime

réponse au dessein d’amour de Dieu sur nous. Il nous a voulus dès la fondation du monde « saints et immaculés en sa présence » comme la Vierge.

Notre joie ne peut être complète que si tous les hommes réalisent cet amour unique qui leur est adressé de la part de Dieu en Jésus Christ. Si Dieu n’est pas à la source de nos vies, nous ne pouvons pas grandir et devenir nous- même. A nous de mettre nos pas dans les

joie, la mission unique que le Seigneur

5

Grand Témoin

Votre venue à l’Hospitalité Bordelaise, un hasard ? une rencontre ?Ce n’est pas le hasard qui m’a amenée à l’Hospitalité Bordelaise en 1983, quelques mois après le décès de mon mari, mais la

accompagner, son mari et elle, au pèlerinage des malades en juillet. J’ai répondu oui immédiatement. Bien que faisant partie de la V.H.E.H

depuis 1973, je n’avais jamais entendu parler, vraiment, de l’HB, à part l’appel à

de messe un dimanche par an, par un

Et alors ? Ma vie a été transformée après

Elle fut secrétaire de l’HB, passant le relais à Monique VIZERIE en 1997. Cette même

implique de résider à Lourdes 6 mois de l’année. Après tous ces engagements assumés avec dévouement et humanité, elle a repris sa place d’hospitalière dans la

référence pour toute hospitalière, est notre 9ème

juillet 1983 où je me suis sentie totalement « hospitalière » et tout à fait à l’aise dans un environnement tellement fraternel et chaleureux. J’ai eu, tout de suite, l’impression de faire partie d’une famille où, du matin au soir, le partage était de

avec ces rencontres, au cours de l’année où j’ai appris à connaître, en profondeur, l’HB et ceux qui en faisaient partie. Elle est ainsi devenue ma seconde famille.

Vous avez eu des responsabilités importantes à l’Hospitalité. Parlez-nous de votre engagement ?Les « chassés croisés » dans les équipes d’hospitalières, lors des pèlerinages successifs permettent de se connaître davantage et mon engagement dans l’HB m’a paru couler de source. Il fut concrétisé

« dévotion » car c’était la médaille de cette

du secrétariat : je n’étais plus « en salle des malades » et je n’appréciais guère la « paperasserie ». Dieu sait ce qu’elle représente dans la préparation d’un pèlerinage, surtout à une époque où tout

avec ses sœurs, étant lassé de m’entendre sans cesse parler de Lourdes et de l’HB, a fait le premier logiciel quand le secrétariat s’est informatisé.

6 Les Carnets de l’HB n°36

Ma récompense, après ces semaines de préparation, c’était la joie évidente, le

de grâce …et de fatigue.

Vous êtes devenue, ensuite, responsable du service Notre-Dame (hospitalières en stage) à l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes ?

dès 1984, sous la houlette de J. DABADIE, devenue une amie très chère et admirée et que, jamais, je n’ai imaginé devoir remplacer un jour. Ce fut un autre engagement, à

sein d’une association liée aux Sanctuaires, très structurée, avec les services aux

le service des pèlerins, malades ou valides. J’y ai vécu un service « international » avec le sentiment d’y rencontrer le monde entier.

assez peut-être.

Votre plus grande joie d’hospitalière ? Votre plus grande peine ? Beaucoup de souvenirs m’accompagnent dans ma vie inactive d’aujourd’hui :-Cette stagiaire, si fermée sur elle-même

pardonnermiracles cachés de Lourdes.-Cette autre stagiaire venant demander l’autorisation d’écourter son stage car « elle n’adhérait à rien, ici » et, française et catholique, décidait de se convertir à l’islam. Elle n’a jamais répondu à mon courrier et son souvenir me poursuit, dans la prière que, souvent, je fais pour elle.

un engagement…un service

« Pourquoi pas vous ? » Cet appel au service lancé à tous, vous semble-t-il une bonne ouverture au monde actuel ?

« Venez et voyez

serviteur ordinaire qui accomplit tout

le service qui lui est demandé.

Lourdes continue d’attirer les foules, les bénévoles…mais les églises se vident. Qu’en pensez-vous ? Nous n’avons peut-être pas su présenter ou faire découvrir aux générations qui nous suivent,

jeune et si attentif à notre vie quotidienne qu’il est venu partager notre humanité pour nous apprendre à partager, nous aussi, les trésors que nous avons reçus.

Bernadette, son message ? Elle est le parfait exemple qui nous est donné,

pleine d’élan et d’enthousiasme, toujours inventive pour toujours mieux servir nos frères.

Qu’aimeriez-vous que Dieu vous dise au soir de votre vie ?Lorsqu’en arrivant vers Lui, je dirai « Me voici », j’espère qu’il me dira :« de ton maître. »

7

8

Les quêtes.

de revoir toute l’organisation des quêtes

plus facile en ville qu’à la campagne. Il faut savoir que le produit de celles-

les sommes que nos amis malades ou

il n’est pas question de refuser un de nos amis pèlerins pour une question d’argent.Les quêtes sont faites pour toutes les

effet, l’argent recueilli est ensuite reversé à celles-ci en fonction des nuitées de leurs malades à l’Accueil Notre-Dame.

La a lieu tous les 2 ans. Elle propose un

hospitalité. C’est prendre du temps pour faire le point, en se retournant pour voir ce

les quêtes et l’accueil des nouveaux, leur suivi, leur formation etc…

Nous sommes donc tous concernés.Une date est décidée par l’évêché mais

Médoc et le Bassin d’Arcachon le font

principal est de s’entendre avec le prêtre du secteur. Les quêtes doivent être

et l’intervention faite par un hospitalier convaincu donc convaincante.Laissons dans nos églises, tout au long de l’année des tracts avec les dates de pèlerinage ainsi que des Carnets.

retrouver après avoir été interpellés, par

R. R. R.

8 Les Carnets de l’HB n°36

Les NouveauxDepuis 8 ans, nous avons chaque année entre 65 et 90 nouveaux, voir 99 en 2011 l’année du centenaire. Malgré cela, nous manquons tous les ans d’hospitaliers, ières. Certes, les équipes d’hier vieillissent, et la relève s’impose…Une petite étude nous montre que 30 à 40% des nouveaux ne reviennent pas après leur 1er

leur avons demandé. Un questionnaire leur a été envoyé en espérant que leur réponse

ceux qui tentent l’aventure. Une liste de ces « anciens » nouveaux est donnée à

donner l’occasion de les retrouver.

Nous avons donc travaillé pendant cette rencontre sur les points à améliorer :- Avant le pèlerinage : Dès son inscription, accueil par le

ou par un autre hospitalier du même

soirées proposées de formation au cours desquelles toutes les questions peuvent être posées. Rien ne remplace l’échange personnel.

- Pendant le pèlerinage :

des Sanctuaires, le 1er jour, en petits groupes, l’occasion d’échanger et de mettre un nom sur un visage. Intégration

référent en soutien.

- Après le pèlerinage :Un petit échange dès le retour peut leur permettre d’exprimer leur ressenti. Durant

à cœur de reprendre contact pour les différentes manifestations de l’HB.

particulière aux nouvelles et aux nouveaux hospitaliers car nous ne pouvons assurer la qualité de l’accueil de nos amis dans les meilleures conditions que si nous sommes

aux nouveaux de pouvoir, la 1ère année, s’adapter « en douceur » suivant les circonstances.

Devenir hospitalier est un engagement pour le service. Donnons aux nouveaux l’envie de l’engagement dans le temps. C’est une des priorités de Marie-José, notre présidente. C’est l’avenir de notre hospitalité.

Verdelais11 janvier

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Les Carnets de l’ N°35Les Carnets de l’N°35 10 Les Carnets de l’HB n°36

la personne alitée qui vient avec nous en

Nous sommes allés la rencontrer chez elle,

parce que j’ai mon auxiliaire de vie pour vous ouvrir la porte » nous dit-elle. En effet Anne vit seule dans son appartement. Dépendante de tous, dépendante à 100% pour tout, elle fait preuve d’une énorme volonté pour continuer à gérer sa vie,

rappellent tant de souvenirs.

« . » Elle nous

corsage comme s’il était devant elle. Les souvenirs sont là, très présents.Attachée de presse à Paris, elle a connu une vie très active et relationnelle pendant 25 ans. Mais, à 48 ans, tout s’arrête avec l’apparition de la maladie de façon fulgurante. « Elle était peut-être là, sournoisement depuis longtemps ». Alors c’est la révolte avant de trouver un

« » nous dit-elle sans animosité.

par celle-ci qui fait d’elle une personne toujours couchée dont les journées sont rythmées par la venue de ceux qui

vie. Dépendante d’eux, elle doit toujours demander. Ce n’était pas son caractère, elle « faisait », elle ne « demandait » pas.

Elle ne sort pas. « Je suis très entourée »

de sa sœur et de ses amies lui apporte

un peu ces journées et ces moments où elle n’a que la télévision comme compagne.C’est Paulette qui lui a parlé de Lourdes en venant lui faire des piqûres. Elle découvre ainsi l’Hospitalité Bordelaise,

« Le voyage à Lourdes est fatigant pour moi ainsi que le rythme du pèlerinage. Mais j’espère pouvoir continuer à venir. » Elle

physique ne diminue pas la force de caractère » nous dit son auxiliaire de vie.Merci Anne, de nous avoir fait partager

caractère tu nous montres pour accepter, avec humour parfois, ce qu’est ta vie aujourd’hui, l’école de la patience.

L’école de la patience...

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Du rêve à la réalité

Un jour, en 2006, nous allons à la

lendemain matin, il est dans le coma

½. La veille de son réveil, je demande à une doctoresse qui s’occupe d’Armand ce qu’elle en pense. Elle me répond qu’il

Je suis dans tous mes états. C’est alors que je rencontre une dame qui me donne une médaille de Lourdes en disant : « Crois, s’il te plaît. » Je n’étais

n’est plus le même petit garçon : il est handicapé.Depuis ce jour je me suis tournée vers Dieu et je me suis juré d’emmener Armand à Lourdes.

il n’est pas né comme ça…c’était un enfant « normal ».

Un dimanche, avec ma voisine, nous allons à la messe pour rencontrer le Père Christian VAREILLE et lui demander

à Lourdes. Ce jour-là il fait une prière particulière pour lui.Lors d’une autre messe, Maryse

l’Hospitalité Bordelaise. A partir de là mon rêve se met en route et au mois de juillet 2013 je participe avec Armand au pèlerinage des personnes malades ou handicapées avec l’Hospitalité Bordelaise Notre-Dame de Lourdes.

et nous vivons des moments pleins

Ceux qui m’ont le plus marquée :

12 Les Carnets de l’HB n°36

Un grand merci à tous ceux qui m’ont permis de réaliser ce rêve, qui m’ont soutenue et accompagnée pour sa mise en route. Merci aussi à l’équipe des hospitaliers et hospitalières à Lourdes pour leur dévouement, leur patience, leur gentillesse et surtout leur écoute à notre égard. Merci à tous pour leur présence et leurs prières,

Pour moi, Dieu m’envoie tous ces signes pour me montrer qu’Il est présent et qu’Il

Sylvie

le passage à la grotte, très émouvant, où nous avons touché, Armand et moi, le

des malades, moment très fort où je n’ai pu retenir mes

a été surpris par l’eau. Autre moment très fort pour moi, la rencontre avec Mgr RICARD qui visite chaque pèlerin malade. A ma demande il fait une prière particulière de protection avant

d’Armand et d’Anthony, un autre enfant.

ces émotions ressenties

A Lourdes Armand était calme, reposé,

peu les chouchous.

Katia, la maman d’un jeune garçon de 15 ans, qui vit la même chose que moi. Depuis on ne se quitte plus. Benoît

et guidée pendant ce pèlerinage. Avec

mon questionnement sur la messe, la foi

Lourdes,juillet 2013

et les signes. Adrien, jeune handicapé de 20 ans, plein d’humour et de joie

futur d’Armand.La rencontre la plus marquante c’est

nous communique, lui aussi, sa joie de vivre et l’espoir pour les lendemains. A Lourdes j’ai rencontré une grande famille.

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Dans les ensembles pastoraux

Bordeaux CUB, ce sont près de 130 personnes qui se sont retrouvées le 4 janvier à Mérignac Arlac dans l’église Ste Bernadette mise à notre disposition par le Père SALLABERRY.C’est la joie de se revoir, d’échanger les vœux pour 2014 avant de revivre avec plaisir le pèlerinage à Lisieux, vécu par certains d’entre nous, et raconté aux

Nous nous séparons après l’eucharistie

SALLABERY, très heureux d’accueillir nos amis malades ou handicapés qu’il vient saluer personnellement.

Nous sommes plus de quatre-vingt, amis malades ou handicapés, hospitalières

galette des Rois le samedi 11 janvier.

Les galettes des Rois.

RIDO, en lien

Puis, le numéro de prestidigitation de

très apprécié par toute l’assistance. Le

ensuite le déroulement de la fête de

évènement qui promet d’être très riche en animations. C’est après les vœux de notre présidente Marie José, pour l’année 2014, que vient le moment très attendu du partage de la galette,

Les festivités se terminent par la messe

Seigneur et à Notre Dame pour cette

Didier

14 Les Carnets de l’HB n°36

Ce sont quelques activités vécues qui nous ont été transmises... Mais nous ne savons

Faites-nous part de ce que vous vivez dans vos différents secteurs, même des

Foy réunissant quelques hospitaliers pour mieux se connaître…

Nous aurions pu fêter la Chandeleur puisque nous nous sommes retrouvés le 8 février, mais point de crêpes. La tradi-tionnelle galette a fait notre régal copieu-

dans les Hauts de Gironde et la joie de se retrouver sous le regard de Marie est au rendez-vous. Cette journée est une pause, un rayon de soleil au coeur de l’hiver. Merci à tous d’avoir répondu à l’appel. Claire

Des nouvelles du foyer Monséjour Marly :En raison de son état de santé, le père

de 14h45, le 1er mercredi du mois, que pour les grandes fêtes, Noël, Pâques…

malgré tout, chaque mois, même sans

à nos amis de Marly. Ce moment de rencontre et de prières si attendu est

Une autre façon de se retrouver : une activité sportive, proposée à quelques amis handicapés, un petit tour d’ULM

hospitaliers de Bordeaux Sud pour

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Les Carnets de l’ N°15

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16 Les Carnets de l’HB n°36

Fête de la lumière Libourne

1-2 Février

de prière et d’animation autour de la lumière que nous donne le Christ.

Lisieux était présente, puisque nous étions invités à vénérer ses reliques qui avaient fait le déplacement depuis

reliques qui voyagent, sa vie nous est donnée en modèle par l’Eglise, et nous savons qu’elle intercède pour nous.Une exposition, dans l’Eglise St Jean Baptiste, autour du reliquaire de la sainte, nous a permis aussi de découvrir les différentes étapes de sa vie aux Buissonnets, puis au Carmel. Nous y voyons aussi ses

de qui elle tient sa vocation.Une chorale paroissiale avait longuement répété pour présenter en musique quelques poésies

« Duc in Altum » a joué la pièce « Briser la statue ». Cette adaptation d’une pièce

morales et physiques, elle a toujours

miséricorde du Seigneur.

Evangélique des malades, pour accompagner les malades et handicapés à cette manifestation. Les jeunes acteurs

ont particulièrement apprécié de pouvoir jouer devant un auditoire aussi attentif. Il

au pèlerinage de Lisieux.Ce fut vraiment une grâce d’avoir pu à nouveau prier

Seigneur.L’Hospitalité Bordelaise a aussi participé

s’agissait de présenter en cinq minutes un sketch, une vidéo, un dessin qui représente pour nous le pèlerinage de

pu ainsi voyager à Lourdes, Lisieux,

plus loin dans le désert.

Libourne

Restauration sur place

Concerts-Théâtre-Expos-Clowns-PrièresReliques Ste.Thérèse

05 5

7 51

90

61

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janvier - et

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Les Carnets de l’ N°34

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Les Carnets de l’HB n°3518 Les Carnets de l’HB n°36

Récollection Abbaye du Rivet

le 9 février« J’ai bien connu le Père Bergoglio »

Le Père Horacio BRITO, Recteur des Sanctuaires de Lourdes est venu, pour la 5ème fois, animer notre récollection pour les personnes malades ou handicapées, journée de prière, de méditation et de recueillement. Nous lui sommes

de l’aurore, les Laudes, temps de louange où l’on rend grâce à Dieu,

méditation sur le thème de l’année « Lourdes, la joie de la conversion ». Il nous invite, avec enthousiasme, à vivre la joie de notre propre conversion pour annoncer à nos frères, en actes, comme Bernadette et sous

Dieu.

nourriture spirituelle, fut un joyeux moment de partage. Comme une cerise sur le gâteau,

Buenos Aires où ils ont fréquenté les mêmes cours pendant 2 ans. Puis, lorsqu’il fut nommé évêque, puis archevêque de Buenos Aires, le

« C’est une grande joie, pour moi de vous parler de Jorge Bergoglio que j’ai rencontré plusieurs fois. C’est un malin, il a le goût de ce qui est juste, il est très lucide et il se donne les moyens de faire régner la justice. C’est un homme très simple, très intelligent et spirituel, très marqué par la prière.

studieux. Il a enseigné et quand il a choisi la

prêtre en 1969, il devient Provincial des Jésuites d’Argentine de 1973 à 1979, date à laquelle il est nommé recteur de l’Université de San Miguel. En 1983, lors d’un remaniement, il est relégué comme confesseur, pendant 9 ans, à

que c’est dans cette période qu’il acquiert son grand sens de l’humanité.

II le nomme Evêque Auxiliaire en 1992, puis Coadjuteur en 1997, Archevêque en 1998. Il est créé Cardinal en 2001.Mais il reste extrêmement simple dans son mode de vie. Il n’a pas de voiture,

crois qu’il ne sait pas conduire. Il n’a

un petit appartement très modeste au fond d’un couloir. Il est très engagé, il prêche même dans la rue. Ses homélies de Sainte

qu’il a toujours fait.

son diocèse il reste très ferme. Nous savions

charité, il savait nous montrer le chemin à suivre et nous savions aussi que nous pouvions le

et nous nous amusions du menu, toujours identique : poulet, pommes de terre cuites à

J’ai dit que c’est un homme de prière, il a une grande dévotion pour la Vierge Marie, particulièrement pour « Marie qui défait les Nœuds », vénérée en Allemagne et qu’il a introduite en Argentine. Durant tout son engagement en Argentine, il

de tout homme et sa grande passion pour les

vois aujourd’hui, je reste convaincu, qu’avec son élection à la tête de l’Eglise, il a reçu une

Ce Pape, François, arrive à un moment très important pour l’Eglise catholique. Il est un

au Seigneur en cette Eucharistie que nous allons

sa mission. »

19

123, rue Quintin

20 Les Carnets de l’HB n°36

Bulletin d’Abonnement à retourner avec votre règlement à : Secrétariat de l’Hospitalité Bordelaise - 123, rue Quintin - 33000 BORDEAUX

(libeller votre chèque à l’ordre de l’Hospitalité Bordelaise)

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2 (8 é )

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apprécie avec Bernard, l’espace et le confort du secrétariat. Souvent Michel et Emmanuel viennent les rejoindre pour aider à rentrer les inscriptions, chèques et autres données reçues dans un important courrier.

Même si les inscriptions et invitations envoyées par mail diminuent l’acheminement par poste, il reste encore

quelques mille adhérents. Merci aux

pliage et la mise sous enveloppes, un autre

en échangeant les dernières nouvelles.

Ce lieu, ouvert à tous, permet aussi de stocker tout le matériel pour les

pèlerinages. C’est un peu à l’étroit, mais

magasin et de la pharmacie passent régulièrement pour trier, ranger, préparer les sacs ou les malles nécessaires pour chaque manifestation de l’HB.

La proximité avec le Service Diocésain des Pèlerinages nous permet de continuer les

Jour de permanence : Mardi de 14h à 16h.

2121

Préparation des pèlerinages

Pèlerinage des Aînés : 10-12 mai

désireuses de participer au pèlerinage diocésain. Ce sont les Aînés. Ils sont logés à l’Accueil Notre-Dame et sont aidés pour leurs déplacements ou autres par les hospitaliers et hospitalières. Pour éviter trop de fatigue, ce pèlerinage se fait sur 3 jours. Cette année, ils auront la joie d’être accueillis à la Cité St Pierre

Pèlerinage des malades ou handicapés : 12-16 juillet

Les dossiers des malades sont partis. A noter qu’ils doivent être remplis par les hospitaliers.Les feuilles d’inscription pour les hospitaliers arrivent :

- par courrier pour certains- par internet….Imprimez

er choix

- Signaler tout changement, adresse, tel, mail, au secrétariat.- Ecrire très lisiblement votre adresse mail.

A noter que les feuilles d’affectation ne seront envoyées que début juillet, en

Formation :

Notez dès maintenant les dates et les lieux proposés.

- Jeudi 19 juin à 19h Salle St Jean à Langon

Les Carnets de l’ N°3422 Les Carnets de l’HB n°36

plusieurs années, participé au pèlerinage de juillet comme

gentillesse resteront dans nos mémoires. Nos prions pour lui.

Nominations

Le Pape François a nommé, le 6 mars, évêque de Nice, Mgr MARCEAU. Nous le félicitons et l’assurons de nos prières.

Mgr RICARD a été nommé, le

pour l’Economie au Vatican.

à faire connaître l’Hospitalité dans son secteur pastoral à

Conseil d’Administration. Il a rejoint la maison du Père.

➙ 26 AVRIL :Journée de l’Amitié à Langon

➙ 5-11 MAI :Stage à Lourdes pour les Hospitaliers-ières

➙ 10-12 MAI :Pèlerinage des Aînés

➙ 12-16 JUILLET :Pèlerinage des Malades à Lourdes

➙ 4 OCTOBRE :Journée de RentréeAssemblée Générale (élections)

➙ 13-18 OCTOBRE :Stage à Lourdes

AU FIL DES JOURSILS SONT NÉS :

-

ILS SE SONT UNIS :

ILS NOUS ONT QUITTÉS :

ancien trésorier de l’HB

grand-mère d’Hugues

Alain VIZERIE, époux de Monique

Faites part de vos joies et de vos peines, nous les partagerons.

Secrétariat de l’Hospitalité Bordelaise,

Le bloc notes

A notersur vosagendas2014

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Notre Dieu n’a pas de mains,

il n’a que nos mains pour construire

le monde d’aujourd’hui.

Notre Dieu n’a pas de pieds,

il n’a que nos pieds pour conduire

les hommes sur le chemin.

Notre Dieu n’a pas de voix,

il n’a que nos voix pour parler

de lui aux hommes.

Notre Dieu n’a pas de forces,

il n’a que nos forces pour mettre

les hommes à ses côtés

Nous sommes la seule Bible

Que les hommes lisent encore.

Nous sommes la dernière Parole de Dieu,

l’Evangile qui s’écrit aujourd’hui.

Un mystique rhénan, XIV ème siècle.