Le coffre aux souveniers (El baúl de los recuerdos) Taller de Francés II- PEAM - UNRC
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Transcript of Le coffre aux souveniers (El baúl de los recuerdos) Taller de Francés II- PEAM - UNRC
2013
Profesora responsable: Silvia Elstein
Alumnos: Susana Alasia, Rosa Becerra,
Susana Caminal, Aldo Caymes, Amanda
Corbalán , Teresa Correa, Ana Ducculi,
Paulino Ferreyra, Teresita Fournier, Rita
Gallo, Marta García Soler, Adriana
Giordana, María Teresa Iribarren, Carlos
Miguez, Nélida B. Monfasani, Mercedes
Nuñez, María Isabel Olguín, Cristina
Pájaro, Susana Sabena, María Celis
Sbertoli, Susana Scheurer, Estela
Taglialegne, Ricardo Vietri
[Escribir el nombre de la compañía]
01/01/2013
TALLER DE FRANCÉS NIVEL II - PEAM - UNRC
Esta presentación comprende una síntesis de los trabajos realizados a por los
alumnos del Taller de Francés II en el año 2013 del Programa Educativo de
Adultos Mayores (PEAM) perteneciente a la Secretaría de Extensión de la
Universidad Nacional de Río Cuarto (UNRC) de la República Argentina.
La propuesta de trabajo este año tiene la intención de recuperar desde una
perspectiva francófona diversas voces que permiten el reconocimiento de otras
formas de la lengua y otras miradas de la cultura que ayudan a repensar la
propia identidad.
El proyecto 2013 se enmarca en la operación anual “Dis-moi dix mots” lanzada a
nivel mundial por el Ministerio de Educación de Francia conjuntamente con
diversos organismos internacionales cuya proposición es trabajar sobre diez
palabras seleccionadas por los especialistas de dichas organizaciones. La
edición 2013 “Dis-moi dix mots semés au loin” aborda las palabras del francés
que han migrado hacia otras lenguas las que han sido resignificadas y
adoptadas como propias.
Entre otros objetivos se propuso este año desarrollar un proceso de escritura a
fin de poder redactar textos que expresasen impresiones, sentimientos,
emociones, pasiones e interactuar con otros grupos generacionalmente
distantes, implicados la misma temática. En este sentido se realizó un trabajo
colaborativo con jóvenes estudiantes de Francés de Tecnicatura en Lenguas de
la UNRC.
Atendiendo a estos objetivos trabajamos “Dis-moi dix mots semés au loin »,
que son palabras, giros y expresiones que han migrado hacia otras lenguas,
adaptadas y adoptadas como
propias en diferentes lenguas.
ATELIER, BOUQUET, CACHET
COUP DE FOUDRE, ÉQUIPE,
PROTÉGER, SAVOIR FAIRE,
UNIQUE, VIS-À-VIS, VOILÀ son
las diez palabras que utilizamos
para evocar algunos souvenirs
que pudimos compartir en el
marco de un trabajo colaborativo
que nos permitió vincularnos
entre los miembros les taller y
también interactuar con jóvenes estudiantes de la Tecnicatura en Lenguas de la
UNRC.
De esta propuesta surge el relato de una multiplicidad de historias entrañables
que describen momentos particulares de nuestras vidas que por algún motivo
han quedado fuertemente arraigadas en nuestra memoria y guardadas
celosamente en el interior de nuestro ser.
Ouvrons donc « le coffre aux souvenir » !!!
Le coffre AUX
souvenirs…
Atelier
Dans l’atelier de ma mère
Rita Victoria Gallo Fassano
Hier je suis passée par l’atelier de couture de mon amie
Anne. Des tissus tendus sur des planches épaisses, des
modèles de robes sur de magazines de mode partout ont
apporté à ma mémoire le souvenir près de ma mère quand
j'étais petite fille.
Elle, devant la vieille “Singer”, la machine à coudre aimée qui reste aujourd'hui
immobile sur un meuble en bois
comme le témoin muet du temps qui
est passé.
Ma mère était couturière, elle
travaillait dans un atelier de couture
où l’on fabriquait des pantalons.
Combien de nuits, je l’ai vue courbée
et silencieuse, en se dépêchant pour
finir le travail qu´elle devait remettre
le jour suivant! À des heures
avancées de la nuit, je branlais la tète dans un extrême de la table…, alors elle
abandonnait l´aiguille et avec tout l´amour de celle qui était capable de tout
donner, elle m’emportait à ma chambre, me couchait, me couvrait, me donnait
un baiser et revenait à sa tâche.
Ma mère a été un être unique pour moi!
L’atelier de théâtre
María Teresa Iribarren
Quand j’étais jeune fille, j´ai fait un atelier de
théâtre pendant quatre ans, à la salle du théâtre “Le
Vitraux”. Cette expérience a été très importante pour
moi, j’ai étudié de nombreux les genres littéraires et
artistiques: le drame, la comédie, la tragédie, le grotesque, l’absurde.
Toutes les années, pendant les mois de juillet et décembre avec mes copains,
nous faisions de petits spectacles qui servaient d’échantillons pour montrer au
public tout ce que nous avions
appris.
Mais qui est-ce qui était notre
public?…, sans doute tous nos
amis, nos parents!, pour moi,
c’était ma mère, ma voisine, mes
amies, elles nous applaudissaient
très fort et nous nous sentions dans la gloire!!! Quelle belle époque!
Mon rêve…, un atelier de couture
Teresa Correa
Un atelier est l’endroit où l’on travaille ensemble, C’est
un endroit de création collective, en groupe qui est lié
à l’artisanat et l’art, sous la direction d'une personne
d'expérience.
Le mot atelier m’a fait penser à beaucoup de projets
de ma jeunesse: avoir une maison de mode.
J’ai toujours rêvé que j'étais dans une salle très
grande entourée par des gens qui
travaillaient avec leurs machines
à coudre, avec de longues tables
couvertes de toiles de différentes
couleurs prêtes à être
transformées en belles robes de
mariage, robes de fête et aussi
des vêtements d’enfants.
Le rêve ne s’est pas accompli,
mais quand dans la classe de français j’ai compris le sens du mot atelier, mon
souvenir de cet atelier de couture que j’ai appelé “La Maison de Teresa” est
revenu dans ma mémoire
L’atelier des artisans
Avilés Zúñiga Cristina
Une soirée d'été, dans un petit village, mes amies et moi sommes allées à une
grande foire des artisanats. Là-bas, il y avait un lieu nommé "L'atelier des
artisans" où il y avait des peintures, des sculptures, des tissus peints, des
parfums artisanaux...tout était fait à la main. Il y avait des produits artistiques
terminés mais il y avait aussi d’autres, en pleine élaboration, qui étaient en train
d’être fabriqués par des
artisanats de l’atelier.
Tous formaient une
grande équipe, tout le
monde se parlait,
partageait l’activité,
collaborait on se
protégeait mutuellement
ainsi que les objets
personnels de chacun
d’eux.
La découverte de ce
groupe de travail si harmonieux a été un moment unique pour moi parce que j’ai
découvert une manière de vivre différente où l’on respirait l'amour…, j’étais
vraiment enchantée. On pourrait dire que dès que je suis entrée à cet atelier j’ai
eu le coup de foudre.
bouquet
L’amour est un bouquet de violettes
Louis Mariano
L'amour est un bouquet de violettes.
L'amour est plus doux que ces fleurettes.
Quand le bonheur en passant vous fait signe et s'arrête,
il faut lui prendre la main
sans attendre à demain.
L'amour est un bouquet de
violettes.
Ce soir, cueillons, cueillons ces
fleurettes,
car au fond de mon âme
il n'est qu'une femme.
C'est toi qui seras toujours
mon seul amour.
Violetta, mon amie,
mon amie si jolie.
Violetta, je t'en prie,
n'aies pas peur de la vie.
Il faut perdre la tête
et songer que l'amour
est comme ces violettes,
il se fane un beau jour.
Le bouquet de remerciement
Teresita Fournier – Yani García
Il y a longtemps…, cinquante ans déjà que cette histoire est passée.
Je me rappelle que quand j'ai fini l’école
primaire, j'avais un rêve: je voulais devenir
enseignante et pour cela je devais me
déplacer de Vicuña Mackenna à une ville
proche à la mienne pour étudier.
À ce moment-là, il n'y avait pas de moyens de
transport pour m’y rendre et je n’avais jamais
fait de l’autostop pour me déplacer, mais
quand j’ai eu douze ans, je me suis décidée…, je serais enseignante et je ferais
de l’autostop!!!
Quand j’ai commencé à étudier, je voyageais tous les jours pour aller à au lycée
où je suivais mes études pour devenir maîtresse d’école.
Tous les jours, je partais très tôt de chez moi et maman restait inquiète en
faisant des prières dès que je m’en
allais jusqu’au moment de mon
retour.
Heureusement il y avait une banque
dans cette ville et plusieurs
personnes y allaient en voiture et
passaient presque tous les jours
par la route qui était devant notre
maison à la campagne. Il y avait
toujours quelqu´un qui me
transportait jusqu´à mon destin. Pendant cinq ans, j´ai voyagé avec des voisins
très aimables. Grâce à eux aujourd´hui j´ai mon diplôme de maitresse d’école.
Quand j´ai fini mes études, j´ai décidé de remercier toutes les personnes qui
m’avaient ramassé dans la route, mais je ne savais pas comment le faire.
Alors, j´ai suivi les conseils de ma grand-mère. Elle m’a dit alors que comme
cadeaux je devais faire des bouquets, c’était un bon conseil et pour les faire
j’ai dû récolter des fleurs dans les champs.
Un beau jour, je suis allée au bord de la route et quand un conducteur s´est
arrêté, en réponse au signe d´autostop, nous avons eu ce dialogue:
-Bonjour monsieur! Pouvez-vous me ramener à la ville proche?
-Bien sûr...montez vite….!
Mais en sourient je lui ai dit:
-Excusez moi.., je voulais seulement vous offrir ce bouquet de fleurs parce que
j'ai souvent fait de l´autostop pour aller étudier et je n’ai jamais pu vous
remercier comme je l´aurais
souhaité….Tenez ce bouquet..!
Au revoir…! Ah! Excusez-moi de
vous avoir dérangé pour si peu de
chose….
Alors, il m’a regardé, et en souriant, il m’a dit des mots que je n’oublierais
jamais:
- Ce bouquet, c’est comme le premier rayon du soleil du matin, il a mis de la joie
dans mon cœur!
Cachet
Le paquet avec un cachet mystérieux
Sur une idée de Susana Sabena
Mercedes Núñez
Quand j'étais petite, je vivais dans une ville entourée
des paysages et de collines très belles.
J´habitais une maison avec un grand jardin fleuri
que j'adorais. Avec mes parents et mes frères,
habitait aussi ma grand-mère, elle était belle,
gentille et elle était toujours contente.
Je vais raconter une innocente histoire de mon
enfance qui a concerné mes petits frères, ma grand-
mère et moi.
Un jour, ma grand-mère a reçu un paquet enveloppé
d’un papier très brillant avec un cachet commercial
inconnu pour mes frères et moi, nous étions très
curieux pour savoir ce qu’il y avait dans la caisse
mystérieuse.
Nous n'avons pas douté de l´ouvrir à toute vitesse;
avec l’impatience de notre enfance on a tellement tiré
du paquet pour l’ouvrir sitôt que le papier
s´est déchiré et tout le contenu est tombé
par terre et s’est rependu par toute la
chambre : quelle surprise !! Dans le paquet
il n’y avait que des cachets effervescents
que nous avons goûtés en pensant qu'il
s’agissait des sucreries.
Tout á coup, nous avons écouté des pas qui
se rapprochaient et nous n´avions pas le
temps d´escamoter notre innocente
espièglerie. La situation semblait difficile, et quand notre grand-mère est entrée
dans la salle, nous avions tous les visages blancs comme du papier à cause de
la peur d´être punis. Mais en fait, rien ne s’est-il passé. Ma grand-mère, sans dire
un mot, a ramassé tout ce que nous avions éparpillé par terre, elle a fait de
nouveau le paquet et elle nous a proposé de faire une promenade sur la colline
et lorsque nous sommes
arrivés au sommet elle a
dit: Regardez ce
magnifique paysage,
j´espère que vous
partagerez avec moi
l’émotion de le
contempler parce que
c’est un endroit différent,
original, chéri pour moi…
il a du cachet !!!
Coup de foudre
J’ai eu un COUP DE FOUDRE
Paulino Ferreyra
Je n'ai jamais oublié les voyages de mon enfance et
de ma jeunesse à Rosario, une ville qui avait une
attirance magique pour moi à cause d’un moyen de
transport qu’il y avait à ce moment- là: le tramway.
Dès que je l’ai vu j’ai eu un vrai coup de
foudre!!!
Je le voyais venir avec sa marche lente, lourde,
bruyante; Je sentais mon cœur bâtir très fort dès
que je entendais sa clochette gaie qui annonçait son arrivée, cette clochette
gaie, différente à toutes autres et cela me faisais énormément heureux.
Il m’a montré la ville: ses
parcs, ses places, ses
monuments, ses maisons
seigneuriales et ses
quartiers humbles, son
fleuve Paraná, ses gens,
ses couleurs. Il a été
comme un guide aimable
et amusant que dans ma
pensée d’enfant je le croyais eternel.
De la main du temps, le progrès n’a pas compris son charme et l’a quitté pour
toujours.
Depuis des années, je ne l’ai jamais vu mais encore aujourd'hui, quand je ferme
les yeux, je crois le voir revenir vers moi, pour me rendre de bonheur de mon
enfance !!!
Un coup de foudre !!!
Aldo Caymes
Quand j’ai vu la Testarossa pour la première fois j’ai eu un coup de foudre !!!!
COUP DE FOUDRE
Francisco Andrés- Macarena Veliz
Comme une tornade, un cyclone, un ouragan
Oh! L’amour passe comme un orage,
Un petit tremblement de terre
Pour exprimer mes sentiments
Décide mon destin,
Et ma vie entière!
Femme qui aime
Ou qui souffre
Une avalanche d’étoiles et de lumières
Dans le cœur
Retrouve trop de bonheur
Et l’âme se calme comme le ciel
equipe
L’ÉQUIPE DE MON MARI: DEFENSORES DEL TIRO FEDERAL
Celia Sbertoli – Adriana Giordana
C: Bonjour Adriana, ça va?
A: Bonjour Celia comment vas-tu ?
C: Tu te souviens quand tu me racontais
les anecdotes de l’équipe d’Antoine?
A: Oh oui quelle belle époque. C’était juin
1984, l’équipe de football des enfants du
quartier Tiro Federal.
C: Elle a été très importante, parce qu’elle
a fait une grande tâche, n’est-ce pas?
A: Oui, tout a fait, pur contenir les enfants et pour les tirer de la rue, on leur a
appris l'esprit d'équipe.
C: Magnifique! Où est-ce qu’ils ont joué?
A: La mairie a prêté le terrain
derrière le Tiro Federal. Il était
situé sur la rue Paso de los
Andes coin Estrada. Je me
souviens avec émotion l’effort
d’Antoine et ses amis pour
que les enfants de ses amis
gagnent le match.
C: Comment étaient les vêtements des joueurs ?
A: Les tees shirts de l’équipe ont été donnés par le propriétaire de la
boulangerie Otermin, elles étaient blancs avec une bande verte et les pantalons
étaient blancs aussi.
C: Et ses parents allaient-ils les voir jouer ?
A: Oui, oui chaque après-midi, chaque match, ils organisaient des petites fêtes.
Ils préparaient des gâteaux et ce que les enfants préféraient particulièrement,
c’étaient les : “choripanes” avec le Coca!.
Je me sens émue quand je me rappelle les visages heureux des enfants devant
chaque triomphe!
C: Ont-ils gagné un championnat quelquefois ?
A:Hélas jamais…., on a beaucoup souffert pour cela !!!! Ils sont sortis sub-
champions le 18 mars 1985 à Santa Rosa, La Pampa.
C: Et actuellement cette équipe continue.., elle joue encore?
A: Malheureusement tout le travail fait s’est perdu avec le temps. Encore,
quand il a rejoint le côté gauche du club et quelques joueurs ont été incorporés
à d'autres clubs de la ville comme Étudiants. Beaucoup de souvenirs…., un autre
jour plus tard, je t’en raconterai encore d’autres.
C: Merci de partager avec moi ces beaux souvenirs. Au Revoir
Une bonne équipe
Natalia Milanesio – Emanuel Rosetti
Étudiants du PEAM et de la TECNICATURA quelle équipe !!
Quel bonheur de vous revoir de nouveau.
Unis autour d’un travail portagé.
Intégrés sous l’initiative de notre professeur.
Partageant de nouvelles connaissances.
Ensembles, nous nous découvrirons de
nouveaux mondes.
Ana et moi….Quelle équipe !!!
Celia Sbertoli
Salut ! Je veux vous raconter quelques souvenirs propos de l’équipe que nous
conformions mon amie Ana et moi.
Je l’ai connue quand nous étudions à l’Institut Supérieur du Professorat de
Géographie “Joaquín V. Gonzalez”.
De 1974 à 1980 nous allions tous les jours à
l’édifice de l’Avenue de Mai, un bel immeuble qui
n’existe plus aujourd’hui.
Pendant ces années-là, la situation du pays était
difficile, plus encore à Buenos Aires à cause de
l’atmosphère politique du moment. Je me rappelle
aujourd’hui les mouvements de la police
reprenant des manifestations de la CGT… !!! je
me souviens aussi l’après-midi d’un jour de juin
1978 quand mon amie et moi, nous avons passées
des heures dans un café où l’on préparait des travaux pratiques pour nos
études, tout en criant les goals de l’Argentine lors du championnat de la coupe
du monde de football!
Nous avons travaillé à l’Institut de
Géographique Militaire à l’intérieur d’une
équipe de restitution de photos aériennes
qu’elles se convertiraient plus tard en cartes.
Nous avons travaillé aussi chez une
consultante dans l’équipe d’électrification
dans la province de San Juan. Un paysage
impactant… les arbres étaient verts, les
montagnes enneigées et les vignes mures.
Avec Ana, en décembre 1988, nous avons
participé dans une émission des questions
et des réponses à la télévision et nous avons
gagné !!!
Elle était intelligente, honnête, élégante et
très coquette.
Par des raisons de la vie…, nous ne sommes plus ensemble, pourtant nous
continuons à partager des travaux en commun comme les tissus, les tapisseries,
le vitro-fusion. Elle est à la tête du projet et j'admire son talent.
Notre équipe s’obstine à poursuivre malgré temps passé, parce que nous
aimons faire des choses ensembles...nous sentons un grand esprit d’équipe
basé sur la passion pour le travail, les objectifs à obtenir et la confiance du
groupe.
Protéger
Mon rêve …protéger la nature
Cistina Pájaro
Quand j’étais jeune fille, j'ai eu un rêve…, je
voulais devenir pompière et faire partie du
service de pompiers volontaires, pour protéger
la forêt et la faune de la région montagneuse
où je vivais. Ce rêve était dû à la peur que je
ressentait des incendies qui s’y produisaient
pendant les mois d'août et de septembre, qui
étaient les mois de sécheresse intense et des vents violents, ce phénomène
continue encore actuellement et les vents ce sont la cause de l'apparition des
feux violents chaque année.
Mais en raison de mon âge,
puisque je n’avais que 15 ans á
ce moment-là, et face
l’impossibilité d’obtenir la
permission pour rejoindre le
groupe des pompiers
volontaires, j’éprouvais un
grand chagrin. Comme J’étais tellement désolée, J’ai raconté mon rêve à la
directrice de l'école, et elle m’a dit, qu'il y avait une autre façon d’agir pour
protéger l'environnement et aider les pompiers, elle m’a suggéré donc d’écrire
dans le journal de l'école des articles contenant des informations sur le danger
qui pouvait subir les prairies de la région vis-à-vis des actions irresponsables de
ceux qui provoquaient le commencement d’un feu. Alors, j’ai compris qu’écrire
des messages pour éviter les incendies c’était aussi une manière d’empêcher le
danger de protéger l’environnement.
En effet, pour protéger
quelqu'un ou quelque chose,
nous devons d'abord dire
comment éviter le danger, et
à travers le journal, j’ai pu
transmettre quelques des
règles valables pour la
protection de
l'environnement. Voilà les conseils pour protéger la nature que j’ai écrit dans ce
journal …
Avant d'allumer un feu, il est nécessaire de se poser quelques questions : Quelle
est la raison pour laquelle vous allumez un feu?; Est-il nécessaire d’allumer ce
feu? Y a-t-il des prairies ou des bois sec à proximité? Percevez-vous des
vents?, Avez-vous les moyens suffisants pour éteindre le feu en cas
d’incendie?.
Si nous découvrons un feu, nous devons l’avertir immédiatement aux pompiers
pour prévenir son développement et empêcher des dégâts.
En effet, mon rêve de devenir pompier pompière ne s’est pas accompli ; mais je
croyais qu’avec mon message j’aurais pu protéger la nature, car je pensais alors
qu’encourageant des changements dans la conduite responsable des individus
j’aurais pu éviter la destruction de l'écosystème végétal et animal, mais
malheureusement mon message n’a pas été tout à fait suffisant pour empêcher
des incendies qui ravagent nos forets. J’espère que dans l’avenir il y aura des
personnes chaque fois plus engagées pour protéger notre monde !!!
Savoir Faire
Ma vie.., un vrai savoir faire
Ricardo Vietrii
J'ai toujours considéré la possibilité de vous raconter comment se déroulait la
vie aux années ’50 quand j’étais jeune homme.
La vie à cette époque-là était sans doute bien
différente à celle de nos jours et je crois que
vivre en ce temps-là impliquait déjà tout un
savoir faire.
En 1950, j’avais 16 ans et Rio Cuarto était une
ville encore peu développée qui avait
beaucoup moins d’habitants qu’aujourd’hui.
En fait, Il y avait 45.000 personnes, cependant
la ville commençait à se réveiller et de différents signes commençaient à faire
preuve du progrès débutant : la première enseigne néon du café Bonafide, le
premier bâtiment à plusieurs étages, le Grand Hôtel Rio Cuarto, le nouveau
Lycée National où je étudiais.
Deux lignes de bus parcouraient la ville, la Nº1 qui allait du cimetière au quartier
Alberdi et la Nº 2 qui rejoignait le parc Sarmiento et l’Hôpital Régional dans
laquelle je voyageais très souvent.
La station de bus était placée au 600 de la rue General Paz en face de la mairie,
c’était un secteur toujours très animé où il y avait une profusion de vendeurs qui
vendaient de produis variés dans la rue.
Comment pourrai-je oublier
les Carnavals à Rio Cuarto,
avec ses célèbres bals dans
de différents endroits de la
ville !!! El Colonial, El Lido,
El Florida, ou le Cinéma
Plaza et la Renaissance,
animés par des orchestres
telles que Jazz Show Les
Corbeaux, Harlem Jazz ou
la Typique Maipo. Sans
oublier les défilés des chars
avec les belles reines qui représentaient les différents clubs qui parcouraient
pendant les jours du Carnaval les rues de la ville… C’était un spectacle !!!!
Le temps de ma jeunesse s’est passé d’une manière très simple mais à la fois
très animé. Pendant la semaine j’allais au lycée où ’étudiais et le week-end
j’allais à la place centrale, la Place Roca où on faisait « Le tour du chien » (la
vuelta del perro) qui était une pratique qui avions les jeunes de cette époque-là
consistant à faire le tour de la place, les garçons dans une direction et les filles
dans la direction contraire de sorte que à un moment donné on se rencontrait
vis-à-vis, c’était le moment de courtiser la fille qu’on préférait.
Le samedi c’était un moment de rencontre avec les amis, on fixait un endroit
pour se rejoindre et à 21 heures on allait manger de la pizza avec du muscat à la
Rôtisserie Cordoba en face de la place ou nous allions aussi à la Pizzeria
Schiaffino, située la rue Constitution entre Buenos Aires et Colón. Après, on
allait danser...où ? à Monte Carlo où il y avait toujours une orchestre qui
animait la soirée.
Pendant les week-ends les jeunes avions plusieurs possibilités de loisir, moi par
exemple j’aimais jouer au billard au Bar Nipon, placé au coin de la rue
Sbremonte et Belgrano ou au Bar Splendid sur la rue Consitution et San Martin.
Une autre alternative c’était d’aller danser au Thé dans l’Hôtel Rome (on appelait
comme ça les soirées de
l’après-midi) ou les
dimanches, après la messe
de 11 heures dans la
Cathédrale, j’allais prendre
un café à l’Idéal ou au Grand
Hôtel où il y avait parfois
des orchestres des
orchestres de la ville
animaient les clients. Et le
soir, si j’avais de la chance, je pouvais être invité à une fête dans une maison de
famille qu’on appelait « asalto » ou l’on pouvait danser et rester en groupe.
Un autre lieu de loisir était le nouveau quartier Villa Dalcar entouré d’un lac qui
était très à la mode à l’époque où l’on y allait pour profiter du lac et des filles.
Pour m’y rendre je devais prendre le bus ou aller en vélo… !
Voilà mes souvenirs des années de ma jeunesse.., combien de moments sont
revenus dans ma mémoire de ma vie et de ma ville ….une grande nostalgie m’est
envahi !!!
J’aime beaucoup Rio Cuarto, et j’espère que vous aurez pu apprécier tout ce que
je viens de vous dire parce que en regardant ma vie je trouve qu’elle a été un
vrai savoir faire !!!
Broder à la main.., un savoir faire particulier
Ana Ducculi
Pendant les années ’70 et jusqu’aux années ’90 j’ai
travaillé dans une boutique de vêtements pour
bébés et petits enfants dont j’étais la propriétaire.
J’y vendais des bodies, des pantalons, des
brassières, des bonnets mais J’y fabriquais aussi
des draps blancs pour des bébés, ils étaient faits à
la main et cela impliquait un savoir faire
particulier. Avec d’autres femmes nous faisions le
travail en utilisant de fines tissus que l’on brodait
à la
main,
des
fleurs de toutes les couleurs et
qu’on le finissait avec une engrêlure
faite au crochet. Une fois les draps
finis on les encaissé dans des
caisses de toutes les couleurs et on
les envoyait à Buenos Aires pour les vendre.
Je me souviens de cette étape de ma vie avec beaucoup d’amour et je suis fière
encore de mon SAVOIR FAIRE !!
Un Savoir faire incontournable
Susana Caminal
Savoir-faire, voilà une belle expression bien
française qui prend toute sa signification en France
et ailleurs. C’est une habileté particulière, un
mélange de théorie et de pratiquer, une
combinaison de connaissance et d’expérience.
En 1973 je suis tombée enceinte de mon fils aîné,
alors j'étais contente et très heureuse de devenir
maman pour la première fois. C’est à ce moment-là
que j'ai
commencé à
tricoter. J’ai appris à faire des tricots
pour faire des vêtements faits à main
pour mon bébé et cela a été fascinant
pour moi !!! Après ma grossesse j’ai
continué à faire des tricots pour toute
la famille pendant 40 ans.
Aujourd’hui je suis retraitée et j`utilise mon temps libre pour apprendre de
nouvelles techniques de tricotage à main ce qui constitue un savoir
faire incontournable pour moi.
Unique
Nous sommes uniques…, à chacun son histoire !!
Carlos Miguez – Chabela Olguín – Estela Taglialegne
Dans l’opération ”DIS-MOI DIX MOTS SEMÉS AU LOIN” organisée par la
Francophonie mondiale, le mot “UNIQUE”, entre autres mots, a une signification
très intéressante. Cet mot a des nombreuses significations. Par exemple, nous
pouvons penser que chaque être humain est unique et indivisible. Dans le
monde de l’art il y a des artiste inimitables: Picasso, Da Vinci, Miguel Angel,
Rubens entre autres. Dans la vie courante nous trouvons des personnages très
singuliers et inédits.
Trois personnes, trois vies, trois êtres humains UNIQUEs, singuliers... trois
histories.
Charles
À l’âge de 12 ans, j’ai connue mon bisaïeul (le grand-
père de ma mère) il était né en Italie, dans la zone du
Piémont. Je conserve encore des images tendres et
émouvantes de lui. Il était toujours assis dans le
jardin parce qu’il ne pouvait pas marcher, il était trop
vieux et il portait une vielle veste avec deux poches,
et dans chacun d’eux el gardait une pipes et il fumait
alternativement de l’une et de l’autre !! Quand il
fumait de sa pipe…, il restait taciturne et
mélancolique en pensant qui sait quoi !!!!
Il est mort l’année suivant à l’âge de 98
ans.
Pour moi il a été un être humain spécial
dans mon enfance.
L’époque de mon enfance a été belle qui
est resté dans ma mémoire comme une
époque aussi UNIQUE !
CHABELA
La petite histoire que je vais raconter, c’est
histoire de deux filles, ma sœur et moi, qui
passions les vacances d’été dans une maison de
campagne près de la ville. Nous profitions
beaucoup de notre séjour dans cette maison,
c’étaient des moments de joie !!!
Ma sœur et moi, nous aimions d’aller faire de la
pêche à la rivière et nous profitions beaucoup du
paysage qui l’entourait, plein de fleurs de
couleurs multiples, c’était un endroit unique !!!!
La cérémonie de la pèche était un moment unique aussi qui comprenait
plusieurs démarches : armer
l’hameçon, tenir la canne droite,
serrer la corde, chercher la pierre
parfaite en taille et en forme pour
soutenir la canne, chercher les vers
de terre comme appât et finalement
nous nous asseyions tranquilles et
nous jouissions de ce moment
unique de pêcher !
ESTELA
Estela de sa part, a cherché dans sa mémoire et elle
a trouvé un souvenir très spécial.., unique : son
premier voyage au Chili.
Elle et sa famille sont parties pendant la nuit. Le
matin, quand tous les membres de la famille sont
arrivés à la montagne... ils ont un coup de foudre
quand ils ont vus la Cordillère des Andes à couleurs
multiples et brillants! Majestueuse, magnifique,
impuissante !
Ils se sont sentis vraiment petits. Ils ont
étaient frappés par la beauté de la nature.
Son frère pleurait d’émotion, sont père regardait stupéfié.
C’et le paysage que toute la famille rappellera et gardera dans leur cœurs comme
le souvenir d’un paysage unique au monde!!
Publicité : Cindy Frizzoti – Vanesa Ferreyra
Un moment unique
Vanesa Ferreyra
Vis-à-vis
VIS-À-VIS
Rosa Becerra – Amanda Corbalán – Susana Alasia
Samedi dernier je me suis réunie avec mes amies Amanda et Susana pour
travailler sur l’expression vis-à-vis qui signifie visage contre visage. En
faisant le travail que nous devions faire pour l’atelier de Français, nous nous
sommes mises à regarder par la fenêtre et nous avons commencé à évoquer
d'autres temps vécus dans le passé. Une nostalgie de revenir à des années
lointaines nous a envahis. Chacune a raconté un moment spécial de sa vie, moi,
je me suis souvenu d’un voyage que j’ai fait à Mendoza et de l’émotion que j’ai
ressenti quand je me suis trouvée vis à vis de la Cordillère des Andes.
La beauté des paysages de la Précordillère et de la Cordillère des Andes était
incroyable, la majestueuse
montagne de l’Aconcagua était
un spectacle unique au monde,
le parc des Horcones avec ses
sites archéologiques
imposants, le pont de l‘Inca
avec ses grottes ocres, ou les
Cavernes avec ses paysages
aussi beaux en été qu’en hiver
avec les montagnes enneigées
provoquent une émotion
suprême.
Ce souvenir que j’ai partagé avec mes amies, nous a fait penser sur
l’impuissance de l’homme vis-à-vis la nature !!!!
Voilà
La boîte à photos…voilà…combien des histoires enfermées !!
Pampi Monfassani
Je suis Claudine, me voilà sur cette photo !!!
Voilà ma famille !!! Voici
mes parents….Voici mes
frères….combien de souvenirs
enferment ces photo !!!
Je suis la deuxième fille de trois frères.
Je suis née il y a longtemps en 19…., je
en m’en souviens pas trop!!!
Pendant mon enfance j’étais très heureuse,
j’habitais à la campagne. D’après ma perception
d’enfant, chez moi tout
était très grand. Voilà
les arbres et les
animaux…
Voici les fleurs et les fruits…
Un jour, je jouais dans la cour de ma maison et
voilà qu’un animal un peu bizarre s’est rapproché de moi. C’était une autruche,
peut être d’un voisin près de chez moi.
Mais comme je ne la reconnaissais pas, j’ai pensé que c’était
une cigogne. Alors, avec l’innocence de petite fille je lui ai
demandé:
- Viens-tu de Paris ? Peux-tu m’emporter un petit frère ?
Mon père qui me regardait de loin m’a dit :
- Mais, …voilà-toi !! Qu’est-ce que tu fais en parlant à cet
animal- là ?
Je lui ai répondu alors que ce n’était pas n’importe quel animal, que c’était une
cigogne et je lui avais demandé de m’apporter un petit frère.
Mon père, m’a regardé…, les yeux grands ouverts et en réfléchissant sur la
naïveté de mes propos il m’a demandé :
- Et qu’est-ce qu’elle t’a répondu ?
- Elle m’a dit que mon frère naîtra avant le
printemps !!!
Et voilà !!! La cigogne a eu raison…, mon petit-frère
est né le 20 septembre !!!
Et voilà …, nous nous sommes rencontrés
Susana Sheurer
Ca fait longtemps…, pendant les années 1960, j avais
treize ans, je faisais une promenade sur la place de mon
quartier avec mes amies. Il faisait une chaleur épuisante
ce jour-là d’été. Quand tout à coup, il s’est passé quelque
chose d’extraordinaire qui a secoué ma vie pour toujours
…, c’était lui…, j’ai le vu pour la première fois …, et nous
voilà... l’un, l’autre, face à face, vis-à-vis, nous découvrant
pour la première fois.
Soudainement, la place est devenue plus animée, les
arbres plus verts, les jardins se sont remplis de fleurs,
parce que mon cœur a battu plus fort que
jamais !!! Dès que nous nous sommes vus,
nous avons eu un coup de foudre.
Depuis ce jour là, nous ne nous sommes plus
quittés et nous avons construit une vie
ensemble pour toujours. Nous avons eu trois
fils, et neuf petites enfants.
Nous nous sommes fait une promesse
d’éternité.
J’ai été très heureuse avec lui…, mais
hélas…, un jour, il est parti…
Marqué comme un sceau sur ton
front,
Comme un feu dans ton cœur
C’est l’amour
Qu’il est fort comme la mort "
La -voilà
Natalia Milanesio – Emanuel Rosetti
Voilà l’homme
Voici la fille
La-voilà toute seule.
Errante, fragile, vulnérable
Elle marche solitaire.
Dans la rue sombre de la nuit.
Nous voilà indifférents.
Aveugles vis à vis la misère humaine.
Nous voilà insouciants, nonchalants.
Insensibles devant la solitude.
Dis-moi dix mots
Une amitié tissée à travers le français
Teresita Fournier – Mercedes Nuñez
Il y a déjà quinze ans que nous nous sommes connues dans l'atelier de
Français du PEAM.
Au commencement nous n’étions simples copines de classe, mais le temps est
passé, et peu à peu l’intérêt pour l’apprentissage du français s’est transformé en
une profonde amitié entre nous.
Nous avons conformé une bonne équipe de travail parce que nous avons vécu
des expériences uniques qui ont renforcé notre liaison.
Quand nous sommes vis à vis en prenant des mates nous parlons de
beaucoup de choses mais le français ne manque jamais dans notre conversation
et nous parlons aussi du savoir faire de notre professeur Silvie et de ses
classes qui ont du cachet.
Nous sommes deux amies très différentes, Teresita a
un bouquet de qualités, elle est une bonne épouse,
mère et grande mère, elle
veut protéger à tous. Elle offre
toujours sa maison avec une
grande hospitalité. Cuqui, elle
aime l' histoire, voyager et
danser. Elle est très sensible. Elle a eu un coup
de foudre avec les danses espagnoles qu’elle
toujours danser.
Voilà notre histoire !!!