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Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net

Presse trufficoledu net

Année 201919/003 Recueil des articles de MARS

1 / 26 19/03 Recueil des articles de Mars 2018


Sommaire des articles du recueil 19/003

Page 03 Dans le lot une truffière de 200 arbres saccagée

Page 05 Succès du repas truffes

Page 06 La Diputación de Huesca destina 250.000 euros a la convocatoria anual de ayudas al cultivo de la trufa

Page 08 Cavage : des chiens chargés de dénicher des truffes

Page 09 La 25e édition du marché aux truffes de Chauvigny vient de s’achever. Les organisateurs dressent un bilan mitigé à cause d’une météo capricieuse.

Page 11 Un voleur de truffes condamné pour la première fois en Ardèche

Page 13 La cueillette des truffes du désert en Libye, un métier et "une passion"

Page 15 Clap de fin jeudi matin pour le marché de la truffe noire à Aups

Page 17 Les mycorhizes, une révolution verte décortiquée

Page 19 Lot Of Saveurs : Christian Constant, truffe, Grand Banquet, marché gourmand et soirée des chefs pour l’édition 2019

0 Micorrization : Un viaje hacia el exito de a truficultura

Page 26 Fin de saison pour la truffe noire du Périgord, en recul de 20% après une année exceptionnelle



Dans le lot une truffière de 200 arbres saccagée

Laetitia Bertoni et Jean-Michel Fabrele 07/03/2019 08:31Faits divers, Agriculture, Lot

Des vols dans les truffières pour s’emparer des champignons les plus chers du marché se sont déjà produits. Mais ce qui s’est passé sur la commune de Fons relève de la destruction systématique, d’un saccage organisé pour réduire une truffière à néant.Au milieu de cette parcelle, entretenue dans les règles de l’art, les chênes verts secs gisent au sol sur chacune des 5 rangées, coupés net à quelques centimètres du sol. Le propriétaire a constaté les faits, mardi, mais selon lui, cela remonterait à trois semaines environ.Des coups de sécateur comme un coup en plein coeurIl parcourt son terrain caillouteux, en pente, et ne peut que se désoler de constater autant de bêtise. Un acte sans motif, sans raison. Une vengeance peut-être ? Qu’importe le résultat est lemême. Pour obtenir une belle truffière, c’est un investissement bien sûr : l’achat du terrain, la plantation de truffiers entre 11 et 14 € pièce, mais c’est surtout un engagement. Car il faut êtrepatient, très patient, pour espérer découvrir un jour sa première truffe. Au moment où sa truffière donnait de premiers signes prometteurs, après des années de pratique rigoureuse, dans le respect de la nature, de formation t de conseils appliqués à la lettre, sans arroser, sans clôturer non plus, pour laisser l’accès aux animaux autant qu’aux chasseurs, il sait qu’il ne récoltera rien ici. C’est un coup de sécateur, au-delà un coup terrible pour ce passionné.Sa truffière d’un hectare qui comptait 200 arbres n’avait pas encore produit. « Elle avait 8 ans,le sol commençait à brûler autour des chênes, c’était plutôt bien engagé pour la suite. Mon travail est réduit à néant », se désole le Fonsois en parcourant son terrain, observant la coupe systématique et franche qui a détruit des années de travail. Pas un arbre n’a été épargné. Il n’yaura pas de truffes noires à naître aux pieds de ses arbres, peut-être même plus jamais.


https://www.ladepeche.fr/faits-divers/

https://www.ladepeche.fr/communes/lot,46/

https://www.ladepeche.fr/economie/agriculture/


200 arbres ont été sectionnés à 10 cm du sol environ. - DDM-Lae. B.

« Ils ont fait ça sans doute avec un ébrancheur » note Raymond Boris, le président d’honneur des trufficulteurs de Martel qui a été averti hier par la victime, membre de l’association depuisde nombreuses années. « Ils étaient catastrophés ».Hier après-midi, les gendarmes de la brigade de Figeac se sont rendus sur place pour constaterles dégâts. Une enquête est ouverte.

Laetitia Bertoni et Jean-Michel Fabre



Succès du repas truffesà 04:08

Les nombreux convives à la soirée à thème.

Publié le 09/03/2019 à 04:07 , mis à jour à 04:08

Vie locale, Mercuès

Vinovalie a organisé, vendredi 1er mars, un dîner autour de la truffe. Dans le cadre enchanteur du château des Bouysses de Mercuès, l'occasion a été donnée d'assister d'abord à une séance de cavage qui a permis à un jeune cochon de faire ses premiers pas dans la découverte de la truffe. Puis ce fut l'entrée en lice de Julien Gomez et ses deux chiens, l'un âgéde 11 ans, l'autre très jeune (6 mois), qui ont tous deux fait une belle démonstration de cavage.Le nombreux public a beaucoup apprécié le travail des animaux… et de leur maître.

Cette animation en plein air a été suivie par une conférence dans la grande salle de l'Orangerieoù l'animateur a su tenir son auditoire en haleine par ses propos très intéressants et son humour. Vers 20 heures, les 140 convives se sont dirigés vers la grande salle du château où a été servi l'excellent repas autour de la truffe élaboré par Saveurs et émotions. Une 3e édition très réussie.


https://www.ladepeche.fr/communes/mercues,46191/

https://www.ladepeche.fr/grand-sud/vie-locale/


La Diputación de Huesca destina 250.000 euros a la convocatoria anual de ayudas al cultivo de la trufa

La convocatoria ha comenzado este miércoles. El plazo para solicitar estas subvenciones en materia de truficultura finalizará el próximo 7 de febrero, según ha publicado el Boletín Oficial de la Provincia.La responsable de Iniciativas y Tecnología en la DPH, María Rodrigo, ha destacado el papel que está cumpliendo el "mantener un programa en el tiempo" que cifra "a razón de 70 hectáreas por año" porque, según ha agregado, "se ha equiparado al de truficultores que optan por mejorar y hacer más productivas sus plantaciones".Rodrigo ha expuesto que lo que se pretende "es que ahí donde haya posibilidades de que pueda funcionar este cultivo, apoyarles paragenerar economías complementarias en los pueblos, que es una de las funciones de este proyecto".Las ayudas, dirigidas a cubrir el 80 por ciento de los gastos, contemplan dos líneas muy claras: crear nuevas plantaciones, con una superficie mínima de 2.000 metros cuadrados, donde se costean las inversiones para instalar cercados, y en las parcelas ya cultivadas incorporar sistemas de riego, la pozos y otros sistemas de traída de agua o almacenamiento para conseguir las condiciones más óptimas.La aportación de la Diputación es de hasta 20.000 euros por todos los conceptos y se tiene en cuenta la proporción de la superficie de la parcela, el cálculo se hace en base a 2.500 euros por hectárea.Aunque las áreas predominantemente truferas siguen siendo la Ribagorza y en general la zona



norte y prepirenaica, en los últimos años se ha logrado extender este cultivo a gran parte del territorio. María Rodrigo ha subrayado lo siguiente: "En la última convocatoria llegamos con esta ayuda a 55 plantaciones de hasta treinta municipios diferentes".Todos los detalles para tramitar las solicitudes están accesibles enwww.dphuesca.es/convocatoriasubvenciones. En todos los casos el establecimiento de nuevas plantaciones deberá hacerse con plantas micorrizadas con Tuber melanosporum (trufa negra), es decir, crear una relación simbiótica entre la trufa negra y la encina o roble inoculados.El proceso de micorrización tendrá que ser certificado mediante el análisis de los plantones y las características del suelo por el CIET, el Centro de Investigación y Experimentación en Truficultura de la DPH.Trufa-te, el 8 de febrero en Jaca.INVESTIGACIÓN Y PROMOCIÓNPara la Diputación de Huesca esta es solo una forma de apoyar el sector de la trufa en la provincia ya que, además de las ayudas, se establecen otras líneas de actuación que contemplan la investigación a través del CIET y la promoción de su consumo.Trufa-te regresa este año a Jaca, en la tarde del viernes 8 de febrero, con miles de tapas elaboradas por más de una decena de establecimientos locales. Será una gran fiesta en torno a la trufa para acercar el aroma y el sabor del 'diamante negro' de la cocina y que esta vez tendrácomo recinto el Palacio de Hielo.

Traduction GoogleLa Diputación de Huesca alloue 250 000 euros à l'appel annuel à l'aide à la culture de la truffe. La convocation a commencé ce mercredi. La date limite pour demander ces subventions en matière detruffes se terminera le 7 février, telle que publiée par le Journal officiel de la province. La directrice des initiatives et de la technologie de la DPH, María Rodrigo, a souligné le rôle que remplit "le maintien du programme", ce qui correspond "à un taux de 70 hectares par an" parce que, comme elle l'a ajouté, " aux producteurs de truffes qui choisissent d’améliorer et de rendre leurs plantations plus productives ". Rodrigo a déclaré que son objectif était que "là où il existe des possibilités que cette culture puisse fonctionner, aidez-les à générer des économies complémentaires dans les villages, ce qui est l'une des fonctions de ce projet". L’aide, destinée à couvrir 80% des dépenses, comprend deux lignes très claires: créer de nouvelles plantations d’une superficie minimale de 2 000 mètres carrés, où des investissements sont consentis pour l’installation de clôtures et des parcelles déjà cultivées. irrigation, puits et autres systèmes d’eau ou de stockage pour atteindre les conditions les plus optimales. La contribution du conseil peut aller jusqu'à 20 000 euros pour tous les concepts et tient compte de la proportion de la superficie de la parcelle, le calcul étant basé sur 2 500 euros par hectare.Bien que les zones à prédominance truffière continuent d’être celles de Ribagorza et, en général, les régions septentrionales et pré-pyrénéennes, ces dernières années, cette culture s’est étendue à une grande partie du territoire. María Rodrigo a souligné ce qui suit: "Lors du dernier appel, nous avons atteint avec cette aide 55 plantations d'une trentaine de municipalités différentes". Tous les détails pourtraiter les applications sont accessibles à l’adresse www.dphuesca.es/convocatoriasubvenciones. Dans tous les cas, l'établissement de nouvelles plantations devrait se faire avec des plantes mycorhizées à Tuber melanosporum (truffes noires), c'est-à-dire créer une relation symbiotique entre la truffe noire etle chêne ou le chêne inoculé. Le processus de mycorhization devra être certifié par le biais de l'analysedes plantules et des caractéristiques du sol par le CIET, le centre de recherche et d'expérimentation sur la truffe de la DPH.Trufa-te, le 8 février à Jaca. RECHERCHE ET PROMOTION Pour la Diputación de Huesca, il ne s'agit que d'un moyen de soutenir le secteur de la truffe dans la province car, outre l'aide, d'autres axes d'action sont établis, qui incluent la recherche par le biais du CIET et la promotion de sa consommation. Trufa-te revient cette année à Jaca l'après-midi du vendredi8 février avec des milliers de tapas préparés par plus d'une douzaine d'établissements locaux. Ce sera une grande fête autour de la truffe d'apporter l'arôme et la saveur du «diamant noir» de la cuisine. Cette fois-ci, le Palais de glace aura lieu.



Cavage : des chiens chargés de dénicherdes truffesLe cavage consiste à creuser pour rechercher des truffes. En dehors de la pratique professionnelle, c’est également une activité de loisirs pratiquée par des particuliers.

Valérie Truck avec son chien Gitane Valérie Truck avec son chien Gitane

Les chiens destinés au cavage proviennent généralement d’élevages spécifiques. Ils sont ensuite dressés avec beaucoup de patience pour pratiquer cette activité considérée comme un sport canin pour lequel sont organisés des concours.Un couple de Cervillois, Dominique et Valérie Truck, pratique depuis 2012. Propriétaires de 3chiens de race berger-australien, Gitane, Holly et Iwen âgés respectivement de 8, 7 et 6 ans, ils les entraînent selon diverses méthodes basées sur l’accoutumance à l’odeur de la truffe depuis leur plus jeune âge.Avec leurs trois champions, ils participent à divers concours organisés à travers la France, parcourant des milliers de kilomètres pour satisfaire leur passion.Cela se déroule sur un terrain de 5 m par 5 m, dans lequel on a enterré préalablement six truffes. Le chien va être jugé sur le temps qu’il met à trouver les champignons en 8 minutes maximum. Il ne faut pas qu’il déterre lui-même la truffe ou qu’il l’endommage. Il doit simplement frapper le sol à l’endroit précis où elle est enterrée. La note totale dépendra de tous ces différents critères, ainsi que le nombre de truffes trouvées et de la manière dont il s’y prend.Récemment, le couple a participé au concours organisé aux Gonds, en Charente-Maritime.Leur plus jeune chien, Iwen, s’est classé 12e de la coupe de France et 14e au championnat de France sur les 97 chiens ayant participé au championnat.Une section cavage est créée depuis 2017 au club canin de Dieuze.



Bilan mitigé pour la 25e édition du marché aux truffes de Chauvigny13/03/2019 à 04:55

LMalgré une production très moyenne pour cette saison, le marché aux truffes de Chauvigny connaît toujours un vrai succès. © Photo NR

La 25e édition du marché aux truffes de Chauvigny vient de s’achever. Les organisateurs dressent un bilan mitigé à cause d’une météo capricieuse.

L’année a été très difficile malgré que nous ayons réussi à faire nos six marchés comme prévu ! C’est ce que soulignent Claude Bretaudeau, figure historique de la truffe dans le département et cheville ouvrière de l’association des trufficulteurs de la Vienne (ATV) et Christian Jourdan, trufficulteur à Chauvigny et responsable des marchés. « Une fois de plus la météo n’a pas été avec nous d’où ce manque de production. En effet, il n’y a pas eu de pluie après les orages des 9 et 10 juin dernier. Les premières précipitations conséquentes ne sont seulement apparues que vers le 25 octobre », indiquent-ils.

Une production pas toujours au rendez-vous

« Malgré tout, au cours de cette année trufficole, nous avons eu la chance de pouvoir célébrer le 25e anniversaire du marché aux truffes de Chauvigny. » Un rendez-vous qui reste d’importance pour l’association de la Vienne. « Finalement nos anciens trufficulteurs ont eu



raison de créer ce marché de proximité le 20 décembre 1993. Déjà à cette époque ils avaient eu une approche spontanée du commerce en circuit court », souligne Claude Bretaudeau.Et au fil du temps ce marché a réussi à évoluer jusqu’à en être labellisé par la Fédération française des trufficulteurs (FFT). « Ce qui correspond à un gage de qualité ! », lancent avec fierté les deux trufficulteurs. Et d’ajouter « le marché chauvinois (*) est le seul marché aux truffes du Grand Poitiers. Toutefois, nous sommes déçus, cette année, de ne pas avoir satisfait toute la clientèle qui s’est présentée à nous. D’autant que de plus en plus de gens s’y intéressent mais la production n’est pas forcément au rendez-vous. Les trufficulteurs et les clients partagent la même passion autour de ce produit particulier. Nous espérons que pour la prochaine saison la météo ne fasse pas des siennes et que nous nous retrouverons sur le marché en fin d’année avec une abondante production. »(*) Qui se tient salle des halles, sur le coté de la mairie.



MenuionPRIVAS

Un voleur de truffes condamné pour la première fois en Ardèche

Les trufficulteurs ardéchois se sont mobilisés devant le tribunal de grande instance de Privas. Photo Le DL/Audrey MOREL← Partager cette infoCe mercredi matin, plus d'une vingtaine de trufficulteurs ardéchois se sont donné rendez-vousdevant le tribunal de grande instance de Privas. Un quadragénaire doit y être jugé pour un volcommis fin janvier dans une truffière à Viviers, dans le sud du département.Un procès que les trufficulteurs veulent "exemplaire". Didier Roche, président de lafédération régionale des trufficulteurs et Me Bouix, du barreau de Carpentras, expliquent lesenjeux.

Pour voir la vidéo : https://www.ledauphine.com/ardeche/2019/03/20/un-voleur-de-truffe-juge-au-tribunal-les-trufficulteurs-mobilises-en-ardecheé au tribunal, les trufficulteurs

mobilisés01:51


https://www.ledauphine.com/ardeche/2019/03/20/un-voleur-de-truffe-juge-au-tribunal-les-trufficulteurs-mobilises-en-ardeche

https://www.ledauphine.com/ardeche/2019/03/20/un-voleur-de-truffe-juge-au-tribunal-les-trufficulteurs-mobilises-en-ardeche

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« En Ardèche, il y a une réponse pénale pour le vol de truffes »

Deux mois de sursis : c’est la peine à laquelle a été condamné le Drômois de 43 ans jugé cemercredi. C’est la première fois dans le département qu’un voleur était pris en flagrant délit.Le quadragénaire comparaissait sur reconnaissance préalable de culpabilité.Une décision dont se félicite Didier Roche, président du syndicat régional des trufficulteurs :« En Ardèche, il y a une réponse pénale pour le vol de truffes. On espère qu’elle seradissuasive. » D’autant plus que la filière est en plein développement, comme le rappelaitSerge Barruel, président du syndicat des trufficulteurs d’Ardèche : « Chaque année, unedizaine d’hectares de chênes truffiers sont plantés.»Le tribunal a aussi reconnu le préjudice moral du trufficulteur volé, et celui de la fédération,qui avait demandé un euro symbolique.

Par Audrey Morel | Publié le 20/03/2019 à 15:24 |



La cueillette des truffes du désert en Libye, un métier et "une passion"25/03/2019 - 07:25

Milad Mohamad montre les truffes blanches trouvées dans le désert, le 22 février 2019 en Libye AFPAl-Hamada (Libye) (AFP)

En Libye, des ramasseurs de truffes blanches bravent l'insécurité et le froid du désert, à la recherche de ce précieux champignon, convoité par la population locale mais aussi par les riches pays du Golfe, où il est considéré comme un produit de luxe.Milad Mohamad, un sexagénaire, entreprend chaque année la même randonnée dans le désert libyen où presque rien ne pousse, sauf quelques herbes... et des truffes qui se développent sous le sable par l'effet combiné de la pluie et du froid nocturne.Appréciées en Libye depuis l'époque romaine, ces truffes blanches ou, comme les appellent les habitants d'Afrique du Nord, les "Terfas" ? un dérivé de leur nom latin, Terfezia Leonis ? sont également utilisées en médecine traditionnelle.A bord d'un pick-up ou à pied, Milad Mohamad sillonne al-Hamada al-Hamra, une région désertique particulièrement aride, à environ 500 kilomètres au sud-ouest de Tripoli. Derrière son volant, ce "chasseur" aguerri repère les truffes enterrées sous le sable à des dizaines de mètres.Parfois, il stoppe son véhicule et parcourt à pied un secteur propice. Une fois les truffes repérées, il lui suffit de gratter délicatement le sol à la main ou avec sa canne pour les extraire.M. Mohamad reste discret sur sa capacité à discerner à l'oeil nu les bons endroits, mais loue



sans cesse les vertus du suc du champignon contre certaines maladies oculaires... et celles de la cueillette pour se changer les idées."A vrai dire, ce n'est pas mon métier mais plutôt une passion, comme une thérapie et une purification du brouhaha de la ville", explique-t-il en allumant sa cigarette devant la tente qu'ila dressée à la tombée de la nuit pour s'abriter du froid glacial.C'est "un endroit beau et rude à la fois, où l'on se sent si isolé", ajoute-t-il.- "Manne du ciel" -Infatigable, il parcourt des dizaines de kilomètres à pied, s'arrêtant régulièrement pour siroter un thé fort et très sucré, qu'il fait mijoter sur les braises.Pour lui, "rien ne vaut la satisfaction de creuser la terre à mains nues pour extraire ces délicieuses truffes", une "manne du ciel" qu'il s'empressera de vendre une fois rentré dans sa ville de Zentan, à environ 300 km au nord.Très recherchée pour sa valeur nutritionnelle et pour son goût, la truffe blanche a vu son prix tripler ces dernières années en Libye, en raison de conditions climatiques défavorables mais aussi de l'insécurité dans le pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.Mais cette année, la récolte a été suffisamment abondante pour faire baisser considérablementles prix de gros, passés de 130 dinars (environ 33 dollars) le kilo en début de saison, à 80 dinars (20 dollars) pour les meilleures truffes, selon un commerçant.Près de Zentan, sur la route qui mène à al-Hamada al-Hamra, se dresse une petite tente qui faitoffice de marché de gros de la truffe des sables. Comme Milad Mohamed, d'autres ramasseursy arrivent, au terme de randonnées éprouvantes de plusieurs jours.- "Prix dérisoire" -Khaled Abdelwahed, 46 ans, a passé quatre nuits dans le désert et rapporte un sac de huit kilos. Il ne cache pas sa déception devant le prix proposé par un négociant algérien, qui traverse chaque année la frontière à la saison des truffes du désert, de novembre à mars."Nous avons enduré un froid terrible mais ce commerçant ne nous les achète qu'à un prix dérisoire pour ensuite les revendre" beaucoup plus cher, se désole-t-il. "Le négociant fait plus de bénéfices (que nous), alors qu'il est assis au chaud sous sa tente.""Ce sont les commerçants et les riches (consommateurs) qui en profitent (...) alors que nous ne consommons que quelques grammes avec nos familles pour pouvoir vendre le plus gros de la récolte".Le négociant Khalifa al-Sahraoui se défend de réaliser un profit important sur le dos des cueilleurs: "Nous achetons les truffes pour les revendre à d'autres commerçants".Un autre négociant, Abdallah Miloud, renchérit: "Nous vendons à des intermédiaires qui, à leur tour, les revendent à l'étranger. Nous ne sommes pas impliqués dans cette partie de la transaction". Selon lui, la truffe blanche libyenne est "d'une grande qualité" et est très "recherchée dans les pays du Golfe".Il n'existe aucune statistique officielle sur le volume d'exportation de ces champignons libyens.Mais "ce qui est sûr", selon Abdallah Miloud, "c'est que la truffe blanche a sauvé plusieurs familles qui étaient dans le besoin".? 2019 AFP



Clap de fin jeudi matin pour le marché de la truffe noire à AupsDRAGUIGNAN VIE LOCALE

PAR J.J. Mis à jour le 25/03/2019 à 19:39 Publié le 25/03/2019 à 19:35

Le dernier marché aux truffes noires, le seul dans la région à être ouvert au public, aura lieu le jeudi 28 mars. Photo Dylan Meiffret

Les dernières ventes clôtureront une saison exceptionnelle où se sont négociésprès de deux tonnes de rabasses. Pour cet ultime rendez-vous, le cours restestable: 800 euros le kilo

C’est sans doute le "scoop" de l’année dans le haut pays : après quelques saisons en demi-teinte, les producteurs du syndicat des trufficulteurs du Var ont retrouvé le sourire.

La tuber melanosporum, en vente tous les jeudis depuis novembre sur la place Mistral d’Aups, a retrouvé ses lettres de noblesse.Sa qualité? Irréprochable, comme l’ont attesté les quatre contrôles inopinés réalisés - en autre,par la répression des fraudes - durant l’automne et l’hiver auprès de divers producteurs.

Ses quantités? Suffisantes pour maintenir un cours stable, le prix au kilo se négociant aux alentours des 800 euros.


http://varmatin.com/sujet/vie-locale

http://varmatin.com/ville/draguignan


Dans ce climat presque euphorique, le diamant noir fêtera ce jeudi son dernier marché (1).Certes il n’y aura qu’une poignée de producteurs au rendez-vous. En cette fin de saison, la truffe devient rare mais sa maturité s’annonce exceptionnelle.

DERNIÈRES TRUFFES TRÈS MATURES

"Nous avons eu beaucoup de truffes touchées par l’eau en novembre. Mais à la Noël elles étaient très bonnes et la quantité était optimale, souligne Philippe Desantis, le président du syndicat des trufficulteurs du Var. On peut dire qu’à partir de fin décembre et jusqu’à maintenant, cette saison a été la meilleure de ces cinq dernières années. En cette fin mars, les truffes n’ont presque plus de stries blanches. Cela signifie qu’elles sont très mûres, très muscades. Nous avons passé une saison au top!"Au top du top puis qu’environ 2 000 kilos ont été vendus cet hiver aux portes du lac de Sainte-Croix.

DE L’EAU POUR LA TRUFFE D’ÉTÉ

Mais revenons sur terre... Cette saison d’anthologie pourrait laisser place à une période plus austère. Prévu pour le deuxième mercredi de juin, le marché de la truffe d’été sera-t-il du même acabit?Philippe Desantis est inquiet: "Les naissances de truffes blanches ont eu lieu. Mais pour éviterles mortalités, il faut impérativement qu’il pleuve en mars et en avril."Au moins 40 à 50 millilitres le mois prochain espère le président, sous peine d’un été très difficile.

1. Ouvert aux particuliers, de 8 h 30 à 12 h sur la place Mistral, à Aups.



Les mycorhizes, une révolution verte décortiquéeLe 25 mars 2019 à 19 h 45 min Temps de lecture : 3 min

J. André Fortin, biologiste auteur de Les mycorhizes, l'essor de la nouvelle révolution verte (Photo : gracieuseté)

Le 9 avril, J. André Fortin présentera le fruit de ses travaux et réflexions sur les mycorhizes à la faveur d’une conférence qui se tiendra à la Salle de regroupement du Cégep de Victoriaville, de 17 h à 19 h. On y convie les étudiants et toute la population.

Le conférencier s’avère le fondateur de l’Institut de recherches en biologie végétale de



l’Université de Montréal. Il a consacré sa carrière de chercheur et de professeur à la biologie des champignons. À présent, il diffuse les résultats de ses études et démontre que ses usages promettent une agriculture plus verte.

Simon-Louis Lajeunesse, chercheur au Centre d’innovation sociale en agriculture (CISA), a invité le scientifique reconnu à exposer ses constats aux étudiants de l’Institut national d’agriculture biologique (INAB) du Cégep de Victoriaville, mais aussi à toute la communautécollégiale et victoriavilloise qui nourrit un intérêt pour des méthodes agricoles plus vertes. «Ça inclut deux aspects d’intérêt. Les mycorhizes et la révolution dans leur usage, des questions pertinentes du côté du Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité (CETAB+). Puis, du point de vue du changement de mentalité, donc social, par rapport à l’utilisation des pesticides. Évidemment, cette approche n’utilise pas les pesticides puisqu’ils tuent les mycorhizes», nous informe le chercheur à propos de la pertinence d’une telle proposition au Cégep.«Le chapeau du champignon, ce que l’on voit, en constitue la partie reproductrice. Mais le champignon lui-même peut faire des kilomètres de long. C’est ce qu’on appelle du mycélium,qui ressemble un peu à une toile d’araignée qui se répand dans le sol», commence M. Lajeunesse. Ainsi, le labourage brise ce délicat tissage et déséquilibre la faune du sol. Les techniques agraires, incluant les mycorhizes, revoient carrément toutes les façons de faire des cultures. Plus question de remuer le sol. On y injecte plutôt des champignons de différentes familles, selon les variétés de légumes, par exemple, cultivées. Ils pourront éradiquer d’autres champignons pathogènes.

Pour illustrer la puissance naturelle des mycorhizes, Simon-Louis Lajeunesse parle de ces arbres qui poussent sur les falaises. «Les champignons microscopiques décomposent la roche et donnent à la plante les minéraux dont elle a besoin. En échange, la plante fournira du sucre aux champignons. C’est une symbiose végétale», exemplifie-t-il.

Nous avons longtemps envisagé les forêts comme un amas d’individus, alors que tous communiquent par ce mycélium. Des arbres de différentes familles peuvent s’échanger des minéraux, de l’information, du sucre et tutti quanti. Ils participent ainsi à la survie des autres espèces autour d’eux. «Les champignons peuvent envoyer des messages chimiques à la grandeur d’une forêt, ce qui fait qu’on la considère de plus en plus comme une grande forme de vie», de dire le chercheur.

Enfin, cette rencontre du 9 avril deviendra une source de sensibilisation et d’information au sujet des possibilités méconnues offertes naturellement par les champignons. Il s’agit d’une des rares occasions, àVictoriaville, de rencontrer et de discuter avec J. André Fortin à propos de sa carrière et ses travaux.

L’événement demeure ouvert à tous et gratuit. Les participants courront la chance de remporter un exemplaire de Les mycorhizes, l’essor de la nouvelle révolution verte, dédicacé par M. Fortin.



Lot Of Saveurs : Christian Constant, truffe, Grand Banquet, marché gourmand et soirée des chefs pour l’édition 2019

Thibaut Souperbie

On va se régaler !

L’édition 2019 de Lot of Saveurs a été présentée au Café Constant à Paris, le 27 mars, en présence de Jean-Marc Vayssouze, maire de Cahors, d’Alain Ambialet, président du syndicat des trufficulteurs de la région de Lalbenque, Joël Gilbert vice-président en charge de Lot of Saveurs et David Blanco, président de Les Bonnes Tables du Lot , et le maître des lieux, le chef Christian Constant qui sera le parrain du festival cette année. Son « Y a du travail » rocailleux à souhait, Tarn-et-Garonne oblige , dans l’émission Top Chef, est devenu un must cathodique.Côté produit star, c’est la truffe qui sera sublimée du 5 au 7 juillet pour le 10ème anniversaire de LOS. La recette reste inchangée avec des ingrédients qui en ont fait le succès aussi bien lors des 3 jours à Cahors que lors des 7 marchés dans les communes du Grand Cahors : Marché gourmand, Grand banquet et ses 2 200 convives, le brunch du dimanche midi et la soirée des chefs des Bonnes tables du Lot pour la partie cadurcienne et puis le festival partira sur les routes du Grand Cahors avec des étapes à – Bellefont- La Rauze, le 11 juillet– Les Junies, le 18 juillet– Gigouzac, le 25 juillet– Arcambal, le 1er août– Calamane, le 8 août– Pradines, le 15 août– Catus, le 22 août.


https://medialot.fr/author/thibo/


18 I AGRICU LTU RA I EN ERO 2019

A o j o s d e u n u r b a n i t a , l a i m a g e n e s t o t a l m e n t e bucólica. Un hombre sale d e s u c a s a a c o m p a ñ a d o d e su perro y se adentran en

e l m o n t e , d o n d e e l a n i m a l c o r r e t e a d e u n l a d o p a r a o t r o b u s c a n d o u n t e s o r o e s c o n d i d o . D e p r o n t o , é s t e c o m i e n z a a escarbar junto a una encina, momento e n q u e e l d u e ñ o r e t i r a c o n s u b r a z o a s u c o m p a ñ e r o p a r a c u l m i n a r m a n u a l m e n t e l a b ú s q u e d a d e l a t r u f a . S i n e m b a r g o , e s a i m a g e n n o s e c o r r e s p o n d e e x a c t a m e n t e c o n l a r e a l i d a d d e l o q u e r e a l m e n t e e s u n cult ivo permanente en una f nca acon-dicionada al uso. Un sector que t iende a p r o f e s i o n a l i z a r s e p o c o a p o c o y q u e h a conseguido que, en varias comarcas de

provincias como Teruel o Guadalajara, s u s h a b i t a n t e s h a y a n e n c o n t r a d o e n e s t a a c t i v i d a d u n m o t i v o p a r a n o a b a n d o n a r l a t i e r r a q u e l o s v i o n a c e r p o r f a l t a d e oportunidades profesionales.U n e j e m p l o d e e l l o e s D i e g o G a r c í a , a c t u a l p r e s i d e n t e d e l a A s o c i a c i ó n d e R e c o l e c t o r e s y C u l t i v a d o r e s d e T r u f a d e C a s t i l l a - L a M a n c h a ( T r u f a r c ) . Q u í m i c o de profesión, él y su familia siguen liga-d o s a s u c o m a r c a , e l S e ñ o r í o d e M o l i n a , g r a c i a s a l a t r u f c u l t u r a . “ E s u n s e c t o r q u e , e n z o n a s d e s p o b l a d a s , c o m o e s nuestro caso, supone una ayuda a una a c t i v i d a d p r i n c i p a l . E n d e f n i t i v a , p u e d e s o b t e n e r u n r e n d i m i e n t o e n l a t i e r r a d u -r a n t e e l i n v i e r n o . E s u n a p o y o p a r a l a s f a m i l i a s q u e v i v e n d e l o s c u l t i v o s d e

verano y les ayuda a no depender de la e s t a c i o n a l i d a d d e e s t o s c u l t i v o s t r a d i c i o -n a l e s ” , d e s t a c a . D e h e c h o , n o m u y l e j o s de allí, en la provincia de Teruel (para-digma del despoblamiento en España) l a t r u f c u l t u r a h a s u p u e s t o u n a u t é n t i c o m o t o r e c o n ó m i c o y d e d e s a r r o l l o q u e h a logrado retener a algunos de sus habi-tantes para que puedan desarrollar su act ividad en su pueblo. Prueba de ello e s e l m u n i c i p i o d e S a r r i ó n , a l r e d e d o r d e l c u a l s e h a c r e a d o u n a e s t r u c t u r a e m p r e s a r i a l q u e v i v e p o r y p a r a l a t r u f a : f n c a s t e c n i f c a d a s , c u a d r i l l a s d e r e c o l e c -t o r e s , v i v e r o s , p r o d u c t o r e s d e s u s t r a t o s , r e s t a u r a n t e s … U n a d e e s a s e m p r e s a s e s I n o t r u f , d e d i c a d a a l a p r o d u c c i ó n d e p l a n t a s t r u f e r a s m i c o r r i z a d a s . S u a d m i n i s t r a d o r y d i r e c t o r t é c n i c o , J u a n M a r í a E s t r a d a , e s u n o d e l o s p i o n e r o s que promovió el cult ivo de la trufa en E s p a ñ a y h a v i s t o c ó m o e l n e g o c i o h a avanzado sustancialmente: “En los úl-t i m o s a ñ o s s e h a n d e b i d o d e p l a n t a r e n t r e 1 . 0 0 0 y 1 . 5 0 0 h e c t á r e a s c a d a a ñ o . E s e e s e l v o l u m e n d e m e r c a d o d e p l a n t a m i c o r r i z a d a d e t r u f a n e g r a e n E s p a ñ a . N o s o t r o s t r a b a j a m o s e l m e r c a d o i n t e r -n a c i o n a l , d o n d e t a m b i é n h e m o s v i s t o u n i n c r e m e n t o d e v e n t a s e n F r a n c i a . D e

M icorrización: un viaje hacia el éxito de la truf iculturaLa trufa negra se ha convertido en una alternativa de desarrollo rural para algunas de las comarcas más despobladas de España. Este negocio, el de la truf cultura, se sustenta en base al desarrollo de la micorrización de cult ivos como la encina o el roble, que t iende hacia una mayor profesionalización. Hándicaps no le faltan. Sin embargo, la recompensa, económica y social, merece la atención de productores, recolectores, transformadores, comercializadores y restauradores, que hacen de este hongo de dudosa estética un complemento a su actividad o, directamente, a su quehacer diario.

Álvaro BárezPeriodista agroalimentario

HOY POR HOY



Fin de saison pour la truffe noire du Périgord, enrecul de 20% après une année exceptionnelle

Le marché de la truffe a accusé un recul de 20% cet hiver, après une saison record l'an dernier / © F3Aquitaine

Après une saison record l'an dernier, le volume des ventes de truffes noires Tuber Melanosporum a chuté de 20% cet hiver en Périgord. Les conditions climatiques ont été moins favorables à la pousse. Cependant, la production devrait très bientôt augmenter grâce aux nouvelles plantations.

Par CA Publié le 28/03/2019 à 14:08 Mis à jour le 28/03/2019 à 15:15Ce sont tout de même 8,5 tonnes de truffes qui se sont vendues cet hiver sur les marchés du Périgord. A un prix variant de 400 à plus de 1000 euros, selon la qualité du champignon.

Un volume d'échanges conforme à la moyenne, mais en baisse par rapport à une saison exceptionnelle l'an passé.

"Les conditions climatiques de l'an passé avaient été purement exceptionnelles avec un été excessivement pluvieux donc aucune carence en eau à aucun endroit du Périgord. Ça a été un peu différent cette année" explique Patrick Péjou, technicien à la Chambre d'Agriculture de la Dordogne.


https://dordogne.chambre-agriculture.fr/etre-agriculteur/je-gere-mes-productions-vegetales/nos-conseils-par-filieres-vegetales/trufficulture/

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https://www.youtube.com/watch?v=hDKMxgcCKyA

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Un marché en pleine croissance

La filière truffe du Périgord représente 20% de la production française. Et compte bien augmenter sa part dans les années à venir.

La Dordogne mène en effet une politique de plantation conséquente depuis quelques années. Elle est aujourd'hui le premier département de l'hexagone pour les nouvelles plantations avec une centaine d'hectares par an.

"On commence à sentir l'impact de ces nouvelles plantations de chênes truffiers, celles qui ont été faites il y a une dizaine d'années" confirme Patrick Péjou.

La production pourrait augmenter de 400 à 500 kg par an. Et la Dordogne peser encore plus lourd sur le marché mondial.

Dans le reportage qui suit, le bilan de l'hiver 2018/2019 :


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