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Développement DurableDéveloppement DurableDéveloppement DurableDéveloppement DurableDéveloppement DurableDéveloppement DurableDéveloppement DurableDéveloppement Durable
Trimestriel │n° 13 │hiver 2011
Un facilitateur éco-construction pour la Région bruxelloise
Agenda Iris 21 : bilan après trois ans et retours d’expériences
Etterbeek - 2008
Etterbeek - 2010
SSSOMMAIREOMMAIREOMMAIRE
Cette publication est le fruit d’une collaboration entre la Région de Bruxelles-Capitale
et l’Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale.
Elle est téléchargeable sur le site www.avcb.be
N° 2011/13 — hiver 2011
Rédaction : Judith Charlier, Philippe Mertens, Benoit Thielemans
Mise en page : Philippe Mertens
Traduction : Liesbeth Vankelecom - Relecture : Philippe Delvaux
Coordination : Philippe Mertens - Editeur responsable : Marc Thoulen
Adresse : rue d’Arlon 53/4 - 1040 Bruxelles
Un facilitateur éco-construction pour la Région bruxelloise 03
Agenda Iris 21 : bilan après trois ans et retours d’expériences
• Les pouvoirs locaux bruxellois vers une bonne gouvernance durable 08
• Les jardins participatifs d’Etterbeek 12
••• Un court métrage pour présenter les Agendas 21 Locaux bruxellois 17
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Un facilitateur écoUn facilitateur éco--construction construction
pour la Région bruxelloisepour la Région bruxelloise
Le service facilitateur éco-construction pour la Région
de Bruxelles-Capitale : un service gratuit d’expertise
à la disposition des professionnels de la construction.
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D ans le cadre de la po-
litique de développe-
ment durable de la
Région, Bruxelles Environne-
ment (IBGE) à mis en place
un ensemble de services,
d’outils et d’aides, destinés
aux maîtres d’ouvrage privés
et publics, aux concepteurs et
aux entreprises de construc-
tion, pour stimuler l’éco-
construction dans une appro-
che intégrée incluant le rap-
port du bâtiment au terri-
toire, la gestion de l’eau, la
prise en compte des flux de
matière, l’attention au
confort et à la santé, et bien
entendu l’utilisation ration-
nelle de l’énergie.
Dans cet ensemble, des ac-
tions sont spécifiquement
orientées vers les profession-
nels. C’est ainsi que les servi-
ces des « facilitateurs »
(énergie, quartiers durables
et éco-construction) ont été
mis en place, que des guides
pratiques ont été développés
et sont mis gratuitement à
leur disposition et que des
primes appuient les actions
prioritaires. Par ailleurs, le
centre de référence des mé-
tiers de la construction d’une
part et le cluster Ecobuild au
sein de l’Agence Bruxelloise
pour l’Entreprise d’autre
part, activent respectivement
les formations et les entrepri-
ses.
Dans la foulée de la mise en
place de ce dispositif élaboré
de soutien à l’éco-
construction, trois appels à
projets de bâtiments exem-
plaires en 2007, 2008 et 2009
ont dégagé 117 projets cor-
respondant à 267.000 m²
construits ou rénovés, dont
les performances environne-
mentales vont bien au-delà
des exigences légales.
Ces projets, avec d’autres,
témoignent d’une évolu-
tion très sensible de la
construction et de la réno-
vation en Région bruxel-
loise.
Le service facilitateur éco-
construction s’inscrit dans
ces démarches de manière
transversale et innovante,
en apportant des informa-
tions à la pointe de l’évo-
lution en la matière, mais
en prêtant une attention
toute particulière égale-
ment à la reproductibilité
des mesures proposées.
La démarche du facilita-
teur s’appuie sur le Guide
pratique pour la construc-
tion et la rénovation dura-
bles de bâtiments de
moins de 1.000 m² (voir
encadré 1). Ce guide, des-
tiné notamment au maître
d’ouvrage averti et au
Encadré 1 :
Une compréhension intégrée de l’éco-construction basée sur le « guide pratique
pour la construction et la rénovation durables »
L’éco-construction est une manière de construire ou de rénover qui apporte des réponses concrètes
aux enjeux environnementaux et de santé publique. L’approche proposée par Bruxelles Environ-
nement dans le cadre de la mission du facilitateur, est organisée en cinq domaines, correspondant
auxdits enjeux. Il s’agit d’une approche intégrée dans la mesure où tous les domaines sont pris en
compte, sans exclusion de l’un par rapport à l’autre. Le tableau ci-dessous donne un aperçu de ce
qui peut être fait dans chaque domaine. Chacun d’eux doit bien entendu être interprété en
fonction des caractéristiques du projet particulier auquel on l’applique.
Territoire
Tous les aménagements du bâtiment et de la parcelle qui favorisent les
échanges sociaux, la mobilité douce et la biodiversité et qui enrichissent le
paysage urbain.
Eau Tous les moyens pour l’usage rationnel de l’eau et son recyclage, ainsi que
pour la gestion des eaux pluviales sur la parcelle et leur récupération.
Matière
Toutes les actions à mener, depuis le choix écologique des matériaux jusqu’à
la gestion des déchets, pour réaliser une architecture qui, tout au long de son
cycle de vie, préserve les ressources naturelles.
Confort et
santé
Tous les moyens pour qu’un bâtiment réponde aux exigences de confort, de
santé et d’accessibilité, et offre un plaisir d’habiter renouvelé.
Energie
Tous les choix des matériaux, de conception, de construction ou de rénovation
de bâtiments à faible consommation énergétique ainsi que l’intégration des
énergies renouvelables.
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concepteur lorsqu’ils ne dis-
posent pas, ou pas encore,
d’une équipe pluridiscipli-
naire, leur donne les
moyens d’effectuer les bons
choix de conception en
amont du projet, dès la pro-
grammation et les premiè-
res esquisses, tout en appor-
tant des éléments utiles
pour la mise en œuvre des
dispositifs et mesures qu’il
préconise.
Les recommandations du
guide sont adaptées aux ca-
ractéristiques et spécificités
du bâti bruxellois, qu’il s’a-
gisse de logements ou d’au-
tres fonctions. Les recom-
mandations, et d’une ma-
nière générale toutes les ac-
tions du facilitateur dépas-
sent le cadre du guide dans
la mesure où elles ne se li-
mitent pas aux petits bâti-
ments.
Un service destiné au
secteur professionnel
de la construction
Le facilitateur éco-
construction offre ses servi-
ces aux professionnels du
secteur de la construction
qui entendent construire ou
rénover en respectant l’envi-
ronnement et la santé, qu’ils
soient entrepreneurs, archi-
tectes, maîtres d’ouvrage pri-
vés ou publics, pour tout
type de projet et à tout stade
d’avancement d’un projet.
Au cours de ses trois années
d’existence, le service facili-
tateur aura été en contact
avec les services techniques
des administrations commu-
nales et régionales, et des
sociétés immobilières de ser-
vice public, des promoteurs
immobiliers privés, des en-
trepreneurs, des distribu-
teurs de matériaux, des
ingénieurs, des consul-
tants en éco-construction,
des associations et de
nombreux architectes ac-
tifs en leur nom propre ou
au sein de grands bureaux
- en d’autres termes : l’en-
semble du secteur se mo-
bilise. Ainsi, le service fa-
cilitateur éco-construction
a une excellente vision de
la réalité de terrain, ainsi
que des besoins et deman-
des de la part du public-
cible, les professionnels de
la construction, et peut
relayer les informations
aux services concernés
afin d’adapter les aides,
outils et services mis en
place en fonction de ces
enseignements et enrichir
l’offre.
Les personnes faisant ap-
pel aux services du facili-
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tateur éco-construction et fré-
quentant les formations pro-
posées peuvent être très va-
riées en fonction des sujets
abordés : éco-conseillers com-
munaux, représentants des
services de l’urbanisme ou
des bâtiments, représentants
de sociétés privées, ingé-
nieurs issus de bureaux d’
études. (Voir encadrés 2 et 3)
Quels services le
facilitateur propose-t-
il ?
Le facilitateur éco-
construction a pour mission
d’accompagner et de soutenir
les acteurs de la construction,
au sens large.
Une de ses activités principa-
les est l’organisation de sémi-
naires thématiques, touchant
à des sujets pratiques orien-
tés sur la mise en œuvre de
l’éco-construction. Au cours
de trois années d’activité, de
nombreux sujets ont été abor-
dés, avec toujours comme ob-
jectif premier la recherche de
réponses concrètes aux ques-
tionnements soulevés par la
pratique des métiers du pu-
blic-cible.
Quelques exemples de sujets
abordés dans le cadre des sé-
minaires :
• un aperçu des réalisations bruxelloises en éco-
construction, assorti d’un
débat entre la salle et
quelques acteurs impli-
qués dans l’éco-
restructuration de l’envi-
ronnement construit
bruxellois;
• les écoles éco-construites;
• questions de ventilation en éco-rénovation;
• gestion de l’eau de pluie sur la parcelle.
Dans le cadre de ces séminai-
res, des exemples concrets de
réalisations bruxelloises, bel-
ges ou européennes ont été
apportés par des acteurs de
terrain.
Des visites de sites sont orga-
nisées, parfois en relation
avec le contenu du séminaire
précédant la visite.
Les objets visités sont pour la
plupart des bâtiments exem-
plaires bruxellois, mais d’au-
tres sites ont également fait
l’objet de visites.
Le catalogue de réalisations
intéressantes devient en effet
étoffé à Bruxelles, et de nom-
breux projets intéressants res-
tent encore à découvrir par le
public.
Helpdesk
Le service facilitateur éco-
construction a également mis
en place un helpdesk télépho-
nique et par e-mail. Les pro-
fessionnels de la construction
peuvent le questionner gra-
tuitement, par courriel ou
par téléphone. Il leur répond,
en outre, ou les oriente vers
les sources et les outils les
plus pertinents.
Il est notamment disponible
pour assister les maîtres
d’ouvrages professionnels et
les auteurs de projet d’éco-
construction, quel que soit le
stade d’avancement de leur
projet : pour la sélection de
l'auteur de projet (en partici-
pant, par exemple, à des ju-
rys d’architecture), la défini-
tion des domaines d'amélio-
ration prioritaires, le choix
Encadré 2 :
Stéphanie DEMEULEMEESTER
Architecte chez OZON Architecture
Nous avons consulté le service du Facilitateur Eco-construction
dans le cadre de l'étude de l'un de nos projets : la rénovation et
l'extension de maisons ouvrières à Anderlecht et Molenbeek.
Cet entretien nous a permis de soumettre nos questions et pro-
blématiques relatives à l'éco-construction à un regard extérieur
et spécialisé. De nouvelles idées ont été également apportées au
projet.
Suite à notre discussion, un texte résumant point par point les
différentes questions et solutions proposées nous a été transmis
(système de chauffage et d'eau chaude sanitaire, isolation ther-
mique, gestion des déchets et ventilation). Un calcul comparatif
entre l'efficacité thermique de deux types de composition de
paroi accompagnait également ce rapport.
Ces différents services nous ont satisfaits, car des réponses
complètes ont été apportées à nos questions. Le Facilitateur
nous a également suggéré de faire appel aux primes pour l'utili-
sation de matériaux écologiques. Enfin, suite à cet entretien, le
"Guide pratique pour la construction et rénovation durables de
petits bâtiments" nous a été remis. Celui-ci nous sera très utile
dans l'étude des nos projets futurs.
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des techniques les plus dura-
bles, la relecture d’articles de
cahiers des charges, etc.
Mais encore ?
Jouissant d’une position pri-
vilégiée pour prendre
connaissance des pratiques
innovantes en éco-
construction, depuis la
conception jusqu’à la gestion
des bâtiments, le facilitateur
éco-construction assure le
rôle d’observateur privilégié
de l’éco-restructuration de
l’environnement bâti en
Région bruxelloise.
Comme mentionné plus haut
les choses bougent : des pro-
jets éco-construits et éco-
rénovés voient le jour,
certains issus de l’appel à
projets sont médiatisés et
commencent à intriguer les
visiteurs étrangers, les archi-
tectes engagés dans la vie
professionnelle ont de jeunes
collaborateurs gagnés à l’éco-
construction qui rencontrent
de plus en plus d’interlocu-
teurs tout aussi favorables,
des entreprises s’orientent
vers les techniques de mise à
niveau des performances éner-
gétiques en prenant en compte
le choix écologique des maté-
riaux, etc.
Les choses bougent, mais au
rythme de la transformation
annuelle du bâti, de longues
années d’éco-construction
s’ouvrent au secteur.
A ce titre, il s’attache à faire
connaître les outils et aides
disponibles.
Outre le guide pratique men-
tionné plus haut, Bruxelles
Environnement met à disposi-
tion du secteur des guides
conseil pour la conception
énergétique et durable des
logements collectifs destinés
respectivement aux gestion-
naires et aux concepteurs, le
livre Vert Bruxelles au sujet
des bâtiments exemplaires
bruxellois, et autres publica-
tions.
Benoît Thielemans
Service Facilitateur Eco-
construction pour la Région de
Bruxelles-Capitale
Contact:
Facilitateur éco-construction
0800 85 775
www.ibgebim.be
► professionnels
► thèmes
► éco-construction
Encadré 3 :
Raphaël NGUYEN
Ingénieur-Architecte directeur ECO.TEAM, au nom et pour compte de ART & BUILD
La guidance que nous avons demandée au facilitateur éco-construction portait sur l’évaluation de la
note environnementale d’un concours pour un îlot quartier durable. Elle a eu lieu le 23 janvier 2009
sous la forme d’une réunion de travail d’une heure environ avec l’associé responsable du projet, le
coordinateur ECO.TEAM et une représentante du service Facilitateur éco-construction.
Un extrait de la brochure du concours, concernant la gestion durable du projet avait été envoyée la
veille. Il n’y a pas eu de rapport ou de compte rendu de la réunion. Mais en comparant avec la ver-
sion définitive du document (version du 28 janvier 2009), on peut voir les corrections et complé-
ments apportés par ART & BUILD suite aux remarques émises lors de la guidance.
De mémoire, la note était déjà très complète mais jugée un peu trop générale et manquait de
références précises et concrètes au projet : les paragraphes concernant l’inertie thermique, les
matériaux et la composition des façades… ont été remaniés en faisant clairement référence au
projet. Une remarque concernait la mise en page et l’aspect parfois trop dense du texte. La structure
a été revue pour améliorer la lisibilité du document
Quelques compléments d’informations concernaient la qualité de l’air et le confort olfactif ainsi que
le choix de matériaux écologiques et de finitions saines pour réduire les pollutions à l’intérieur des
bâtiments.
Nous avons jugé les remarques de la facilitatrice très constructives et pertinentes. Grâce aux
modifications, la note est devenue plus complète, mieux structurée et plus précise dans les aspects
concrets du projet. Nous avons donc essayé de tenir compte de ces remarques dans toutes nos
argumentations.
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Agenda Iris 21 : Agenda Iris 21 :
Les pouvoirs locaux bruxellois Les pouvoirs locaux bruxellois
vers une bonne gouvernance vers une bonne gouvernance
durable durable
Trois années après le début du travail
d’élaboration, la moitié des communes
bruxelloise se sont dotées d’un Agenda 21
local, ou sont sur le point de le faire.
L’occasion pour l’Association de dresser un
bilan et de présenter les bonnes pratiques.
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E n 2006, à la demande
de la Région de
Bruxelles-Capitale,
une réflexion est menée, par
Bruxelles Environnement et
l’AVCB pour définir la ma-
nière d’encourager les pou-
voirs locaux à s’engager sur
la voie de la durabilité.
L’Agenda 21 local a été rete-
nu. Il répond parfaitement à
cet objectif dans la mesure
où il promeut un développe-
ment économique efficace et
socialement équitable tout
en faisant la part belle au
respect de l’environnement.
L’Agenda 21 local est un
projet impulsé par les
élus qui implique forces vi-
ves, habitants et entrepri-
ses. Il permet la mise en
œuvre des concepts de dura-
bilité au travers d’un plan
d’action concerté.
En 2008, la Région de
Bruxelles-Capitale lance
l’appel à projets Agenda Iris
21 pour encourager les pou-
voirs locaux à s’engager sur
la voie de la durabilité. Dès
la première année, huit
communes et un CPAS bé-
néficient d’un subside de
50.000€, renouvelable pen-
dant trois ans, pour conce-
voir et mettre œuvre un pro-
gramme d’actions durables.
Trois ans plus tard, dix neuf
agendas 21 locaux sont en
cours dans 14 communes et
5 CPAS. A ce jour, les neuf1
premiers d’entre eux (Uccle,
Jette, Watermael-Boitsfort,
Evere, Forest, Schaerbeek,
CPAS Molenbeek, Saint-
Gilles et Etterbeek) ont défi-
ni un Plan d’action qui a été
approuvé politiquement. Ces
plans représentent des cen-
taines d’actions durables
dans des domaines aussi di-
vers que l’alimentation, la
gestion des déchets, la pro-
preté publique, la mobilité
ou encore l’information des
citoyens.
Concrètement, ces ac-
tions sont aussi riches que
variées : « L’utilisation de
matériaux durables dans les
aménagements de l’espace
public », « Encourager l’ap-
pel à des entreprises d’éco-
nomie sociale dans les mar-
chés publics communaux »,
« Réduire l’usage du sac
plastique dans les commer-
ces », « Choisir des plantes
locales, vivaces et peu gour-
mandes en eau pour le décor
floral communal ».
Vers une bonne
gouvernance durable
En termes de gouvernance,
l’Agenda 21 local apporte
quantité d’avantages :
• Il offre une vision locale
du développement à
moyen et long termes
avec ses objectifs, des
stratégies et des actions
concrètes ;
• Il invite à réfléchir sur
l’avenir du territoire;
• Il offre une plus grande
légitimité aux pouvoirs
publics qui développent
un plan de développe-
ment de manière concer-
tée sur plusieurs années;
• Il amplifie l’exemplarité ;
• Il implique la collabora-
tion avec les parties pre-
nantes : secteur associa-
tif, secteur économique,
citoyens ;
• Il contribue au débat et à
la mobilisation des ci-
toyens pour un développe-
ment local co-construit ;
• Il permet la percolation
des concepts c’est-à-dire
leur vulgarisation et
adoption au sein des ad-
ministrations mais aussi
par les parties prenantes
et les citoyens.
Les champs
d’innovation
Quelques domaines sont si-
gnes des changements en
cours et de l’amélioration de
la gouvernance. Ils méritent
d’être mis en évidence.
Nous en développerons trois
plus particulièrement:
1. La démocratie participative
2. La dimension interne :
c'est-à-dire l’institution et
ses mécanismes de fonction-
nement
3. L’évaluation des politiques
La démocratie
participative ou
comment passer de la
ville planifiée à la ville
négociée ?
L’Agenda 21 local met en
place des dynamiques afin
d’encourager le dialogue avec
le citoyen et les forces vives :
Agenda Iris 21 : Agenda Iris 21 :
vers une bonne gouvernance vers une bonne gouvernance
1 Un dixième agenda a été approuvé politiquement en 2008, celui de la Ville de Bruxelles et de son CPAS. Celui-ci a été
réalisé avant l’appel et bénéficie actuellement d’un soutien régional pour l’accompagnement de sa mise en œuvre.
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population, entreprises, com-
merçants, associations, etc.
Il les associe à la fois aux dif-
férentes étapes de la concep-
tion et à la mise en œuvre des
politiques ainsi définies. Ce
qui les rend à la fois plus ri-
ches et plus fortes car moins
susceptibles d’être à nouveau
débattues.
Pour ce faire, il est nécessaire
d’innover les modes et outils
de gouvernance.
A l’image de la cyber consul-
tation développée par Water-
mael-Boitsfort sur le projet
d’Agenda 21 local, où plus de
200 habitants ont été invités
par courriel à formuler leur
avis sur le site internet de la
commune ou encore de Jette
qui a publié dans le journal
communal un questionnaire
appelant les citoyens à émet-
tre des priorités d’action pour
le projet en cours d’élabora-
tion dans le journal local.
La dimension interne :
vers une gestion trans-
versale de projets
L’Agenda 21 local invite à
s’interroger sur la dimension
interne, sur l’institution et
ses mécanismes de fonction-
nement. Il encourage la ré-
flexion autour d’un fonction-
nement et de méthodes de
travail plus efficients et plus
modernes. Au travers, notam-
ment, d’une nouvelle structu-
ration et supervision du tra-
vail. Ce qui a pour conséquen-
ces : la création de comités de
pilotage, la tenue de réunions
des chefs de services, la mise
en place d’une cellule de ges-
tion quotidienne de projet,
l’apparition de nouvelles ha-
bitudes de travail plus trans-
versales, etc.
Il permet également d’asso-
cier les travailleurs et de de-
mander leur avis sur le fonc-
tionnement de la commune
ou du CPAS.
En outre, l’Agenda 21 ren-
force l’exemplarité des pou-
voirs publics notamment par
la prise en compte de politi-
ques emblématiques que l’on
retrouve presque systémati-
quement, dans les plans
d’actions, comme l’intégra-
tion de clauses sociales et
environnementales dans les
marchés publics, la systéma-
tisation des mesures d’écono-
mie d’énergie et d’eau, la gé-
néralisation des pratiques de
tri sélectif au sein des admi-
nistrations, des écoles et des
crèches, etc.
Enfin, la conception et la
gestion des projets s’en trou-
vent modifiées avec l’émer-
gence d’une approche « déve-
loppement durable ». Celle-ci
passe par notamment l’intro-
duction de la transversalité
et l’association des forces vi-
ves aux différents stades d’é-
laboration et de mise en
œuvre ou encore par la di-
versité des thématiques et
des préoccupations déve-
loppées à l’exemple d’un
projet d’installation sur
l’espace public de douze
box vélo à Schaerbeek.
Celui-ci a réuni les associa-
tions locales et les futurs
utilisateurs dans un travail
de concertation préalable
et de recrutement de candi-
dats. Il a fait le choix
d’une entreprise d’insertion
socioprofessionnelle locale
pour la construction des
box. Enfin, il a développé
des préoccupations envi-
ronnementales dans le
choix des matériaux de
construction et un souci
d’intégration des équipe-
ments dans l’environne-
ment urbain.
Toutes ces qualités et ce
souci d’équilibre sont rare-
ment regroupés dans un
même projet. C’est pour-
quoi, il me semble symboli-
que et révélateur d’un
changement dans la gou-
vernance. Conçu et mis en
œuvre dans un esprit de
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développement durable.
Il intègre dans ses choix,
ses préoccupations et sa
concrétisation un équilibre
entre l’économique, l’envi-
ronnemental et le social.
La comparaison avec une
gestion plus classique, le
rend plus intéressant en-
core. Comment aurait-on
procédé dans une procé-
dure mené sans ce souci de
durabilité ?
Le choix de l’équipement
aurait probablement été
opéré sur « catalogue » et le
placement dans l’espace pu-
blic en fonction de lieux dis-
ponibles. Nulle trace donc,
d’une entreprise d’insertion
sociale pour la construction,
peu ou pas de citoyens asso-
ciés au processus et de faibles
voire inexistantes considéra-
tions environnementales.
Par cette simple comparaison,
on mesure l’ampleur des chan-
gements amenés par une gou-
vernance durable.
Pour une gouvernance
efficace : l’évaluation
des politiques
publiques
L’évaluation des politiques et
des actions menées est essen-
tielle en matière de bonne
gouvernance.
Les outils de contrôle et d’éva-
luation permettent de savoir
si les politiques sont efficaces
et produisent les effets atten-
dus. Ils aident à déterminer
l’impact des actions menées
et permettent d’en évaluer la
pertinence.
Dans les Agendas 21 locaux
bruxellois, cette volonté est
traduite par la systématisa-
tion de l’évaluation des poli-
tiques, par la création d’ou-
tils de mesure et de contrôle
ou encore par la mise sur
pied de systèmes d’observa-
tion et d’analyse des activi-
tés.
Philippe Mertens
Originalité et innovation en matière de communication et d’association des acteurs locaux à la conception et au
montage de projet : le recrutement sur le site internet de la commune de Schaerbeek, de candidats à l’utilisation
d’un box vélo.
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Les jardins participatifs
d’Etterbeek
Notre bilan ne serait pas complet sans vous présenter
un exemple concret du changement de gouvernance
que représente l’insertion du développement durable
dans la conception et la gestion d’un projet.
En 2008, le jardin participatif d’Etterbeek faisait par-
tie de la première sélection de l’appel Agenda Iris 21.
Interview avec l’éco-conseillère en charge du projet.
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Des jardins participatifs
dans la première
couronne de Bruxelles,
dans une des communes
les plus urbanisées de
Bruxelles, comment est-ce
possible ?
Judith Charlier « Le projet
des jardins participatifs a été
lancé par la commune d’Et-
terbeek. Avec ses 40.000 habi-
tants répartis sur 315 hecta-
res, c’est une commune à forte
densité de population et très
urbanisée. Les espaces verts y
sont peu nombreux.
En 2007, suite à des travaux
d’élargissement des lignes
ferroviaires liés à l’aménage-
ment du RER à Bruxelles, la
commune a eu l’occasion d’ac-
quérir par emphytéose une
bande de terrain inexploitée
longeant la voie ferrée. Cette
parcelle est inscrite comme
« zone potagère » au plan ré-
gional d’urbanisme.
En décidant de l’acquérir, la
commune visait deux objec-
tifs : créer un espace vert de
plus et, surtout, y concrétiser
un projet de potager collectif
afin d’en faire profiter un
grand nombre d’Etterbeekois.
C’est ainsi qu’est né, sur ces
2700 m² d’espace disponible,
le projet des jardins partici-
patifs.
De nombreux aménagements
y ont été réalisés en partena-
riat avec le milieu associatif.
C’est à la fois, un lieu de dé-
couverte (on y trouve à peu
près tout ce qui peut être ré-
alisé dans un jardin etterbee-
kois) mais aussi d’échange,
de rencontre et de mixité so-
ciale. »
A qui sont destinés ces
jardins et comment sont-
ils organisés ?
Judith Charlier « Tous les
Etterbeekois peuvent venir
les découvrir et/ou y partici-
per. Des activités ouvertes au
public y sont d’ailleurs régu-
lièrement organisées.
En termes d’organisation,
nos jardins sont le résultat
d’un travail collectif mené
avec le milieu associatif et-
terbeekois, bruxellois et wal-
lon. Chaque zone du jardin
(rucher, mare, verger, pota-
gers, espace compostage, etc.)
est encadrée par une associa-
tion à caractère social et/ou
environnemental. Les unes
apportent leurs connaissan-
ces techniques, tandis que les
autres travaillent sur l’inté-
gration et la participation
des habitants du quartier
aux différents projets. Tant
l’aménagement du jardin
que la gestion des différentes
zones se font en collaboration
avec les habitants du quar-
tier, de la commune et, par-
fois, des communes voisines.
A titre d’exemple, une quin-
zaine de personnes ont parti-
cipé à la plantation du ver-
ger conservatoire, en ce com-
pris la taille des fruitiers, le
palissage et le greffage des
variétés anciennes. L’asso-
ciation « Flore et pomone » a
encadré les grandes étapes
de son aménagement mais le
groupe d’habitants qui s’en
est occupé est désormais de
plus en plus autonome. Il a
établi son propre calendrier
de travail sur le terrain...
même si l’association conti-
nue bien sûr à suivre l’évolu-
tion du verger.
En ce qui concerne la pro-
duction issue des jardins
(fruits, légumes et miel),
nous avons décidé, avec les
associations, que 80 % de
celle-ci sera partagée entre
les participants au projet et
20 % utilisée pour des ani-
mations ouvertes au public.
Lors de la journée porte ou-
verte de septembre, les visi-
teurs pouvaient par exemple
gouter le miel récolté en juin
par les 8 apprentis api-
culteurs du rucher collectif.
Pour le reste, les associa-
tions gèrent elles-mêmes
leur parcelle et organisent
au minimum, chaque an-
née, trois activités ouvertes
au public. Quant aux habi-
tants, ils peuvent soit s’in-
vestir activement dans la
vie du projet, soit participer
aux différentes activités
(taille des fruitiers, récolte
du miel, semis d’hiver,
etc.). »
Par-delà leurs fonctions
potagère, ornementale et
écologique, quels autres
objectifs vise la com-
mune d’Etterbeek ? Et
en quoi ces jardins peu-
vent apporter des répon-
ses ?
Judith Charlier « L’un des
volets important du projet
est l’amélioration du cadre
de vie du quartier. En effet,
nos jardins participatifs
sont situés au pied de 800
logements sociaux, dans un
quartier peu animé, aux li-
mites des frontières commu-
nales. Il était donc évident
qu’il fallait également les
utiliser comme outil de co-
hésion sociale, de rencontre
dans la conception et la gestion d’un projet.
.
PAGE 14 LE MONITEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE N° 2011/13
et d’animation dans le quar-
tier. C’est dans cette perspec-
tive que nous travaillons
avec l’association «Logement
et Harmonie sociale », prin-
cipalement active dans les
logements sociaux de la com-
mune. Cette association gère
une parcelle potagère et uti-
lise cette activité pour déve-
lopper des actions commu-
nautaires.
Par ailleurs, nos jardins
peuvent aussi servir de décor
à d’autres activités non liées
au jardinage comme des
cours de cuisine, des cours
de yoga, etc.
Aujourd’hui, on croise dans
les jardins participatifs des
gens d’origines multiples ha-
bitant le quartier mais aussi
des Etterbeekois issus d’au-
tres quartiers. Le projet avait
à l’évidence une dimension
environnementale. Mais aus-
si un objectif de mixité so-
ciale qu’étape après étape,
nous sommes en train d’at-
teindre. »
De quel budget avez-vous
eu besoin pour créer et
maintenant pour faire
tourner le projet ?
Judith Charlier « La mise
en place du projet a coûté
60.000 euros répartis comme
suit :
• 50.000 euros pour les tra-
vaux de gros œuvre
comme le placement des
grilles, les murs de soutè-
nement dans le talus, les
sentiers,…Ces travaux
ont été réalisés en partie
par une entreprise de
travail adapté (et donc
plus chère) et en partie
par un entrepreneur pri-
vé.
• 10.000 euros pour la ré-alisation du plan des
aménagements par une
architecte paysagiste, les
analyses de sol, l’achat
du rucher et son matériel
et la construction d’abris
avec récupération d’eau
de pluie.
Plantation du premier arbre du verger des jardins participatifs d’Etterbeek.
PAGE 15 LE MONITEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE N° 2011/13
Actuellement, nous fonction-
nons avec un budget de
12.600 euros annuels qui
nous permet de financer :
• le renouvellement des ou-
tils et matériels nécessai-
res;
• l’achat de plantes et se-
mences;
• l’organisation d’une jour-
née porte ouverte an-
nuelle;
• des animations et forma-
tions pour les habitants et
pour les écoles;
• la mise en place de nou-
veaux projets sur le site
des jardins (ex : réalisa-
tion d’un parcours yoga
sur le site des jardins).
Par ailleurs, nous deman-
dons à nos partenaires de ré-
fléchir à leur autonomie fi-
nancière de manière à ce que
le projet puisse continuer si
un jour la commune sup-
prime son poste budgétaire
pour les jardins participa-
tifs. »
Quelles ont été les prin-
cipales difficultés ren-
contrées pour mettre sur
pied le projet ? Ou celles
pour le faire fonction-
ner ?
Judith Charlier « La plus
grande difficulté a été de
jongler avec les différents
rythmes du projet:
• celui des associations :
elles ne disposent pas
toutes du même temps à
consacrer à ce projet.
Certaines feront de leur
participation une activi-
té centrale de leur asso-
ciation tandis que d’au-
tre ne lui consacreront
qu’une part plus margi-
nale de leurs activités ;
• celui de la participa-
tion : l’adhésion aussi
bien des partenaires que
des habitants s’est faite
à des rythmes différents
selon les projets ;
• celui du jardin : le pota-
ger doit idéalement dé-
marrer au printemps, le
verger doit être planté à
la sainte Catherine, les
ruches doivent être pla-
cées au printemps… ;
• celui du budget, lequel
n’est pas disponible
avant mai mais doit
être dépensé avant dé-
cembre ; toute dépense
doit être acceptée et
faire l’objet d’un bon de
commande.
Face à ces contraintes, il a
fallu faire très attention à
maintenir la motivation et
l’adhésion des associations
partenaires, car sans elles
il n’y avait plus de projet.
Une autre difficulté ren-
contrée, plus technique, a
consisté à approvisionner
en eau le jardin [la parcelle
étant dépourvue d’arrivée
d’eau]. Si nous connais-
sions le problème dès le dé-
part, on a vraiment dû
trouver des solutions une
fois que les associations ont
eu accès à leur parcelle. On
a donc placé des citernes
d’un mètre-cube, remplie
d’eau courante dans un
premier temps, avant de
faire construire trois abris
dotés d’un système de récu-
pération d’eau de pluie.
Finalement, c’est par la ré-
solution successive des pro-
blèmes que le jardin s’est
développé. Comme l’échevin
de l’environnement, mon-
sieur van Eyll, nous l’a dit :
« c’est une bonne nouvelle
qu’il y ait des problèmes, ça
veut dire que le projet
vit ! ». Et en effet, pas à
pas, des solutions émergent
et le projet prend forme. »
La taille des arbres fruitiers du verger.
PAGE 16 LE MONITEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE N° 2011/13
Quels conseils donne-
riez-vous à une autre
commune désirant se
lancer dans la création
d’un jardin participatif ?
Judith Charlier « L’opti-
misme, la bonne humeur et
la persévérance sont de
mise ; le résultat n’est pas
immédiat, mais chaque pe-
tite avancée est très encoura-
geante car ce genre de réali-
sation est en général très
bien accueillie par les habi-
tants. Dans notre cas, après
avoir fait un long travail de
construction avec les asso-
ciations, il fallait encore pro-
mouvoir le projet auprès de
la population. En effet, l’en-
semble repose également sur
la participation active des
habitants. A cet égard, la
première année a été très
calme mais petit à petit, la
participation des habitants a
augmenté. Plus le projet
avance, plus il devient cohé-
rent, plus il devient crédible
et plus il a de succès.
Il ne faut pas s’inquiéter si le
projet reste flou pendant un
certain temps avant de se
concrétiser. Le nôtre man-
quait en effet de définition
au démarrage et il nous
était difficile de répondre
aux questions de nos parte-
naires (« Quand aurons-
nous accès au terrain ? Qui
financera quoi ? Où range-
rons-nous les outils ? »).
Cette situation n’était pas
toujours très confortable,
mais après coup, je pense
que c’est justement ce qui a
permis de travailler réelle-
ment le côté participatif,
dans lequel chacun des par-
tenaires à contribué à la
mise en place. Nous avons
réfléchi ensemble aux ques-
tions que posait chaque
nouvelle étape.
Et enfin, je conseillerais de
ne pas hésiter à se lancer
dans ce type de réalisation.
Les jardins collectifs sont
un lieu de rencontre, de par-
tage, de multiculturalité, de
protection de la nature,
d’expérience, de citoyenne-
té… un outil pour une mul-
titude d’autres projets di-
vers, aussi bien social qu’en-
vironnemental ».
Plus d’infos
Le jardin participatif est
décrit sur le site
www.etterbeek.be
> la commune en détail
> environnement
> jardins participatifs
Judith Charlier est éco-
conseillère au Service
Environnement de la
Commune d'Etterbeek
Premiers travaux d’aménagement du terrain.
PAGE 17 LE MONITEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE N° 2011/13
E n trois ans, l’appel à
projets Agenda Iris 21
a fait émerger de nouvelles
pratiques de gouvernance
au sein des pouvoirs locaux
bruxellois.
L’impulsion et le soutien ré-
gional a permis aux commu-
nes et aux CPAS de concré-
tiser des programmes d’ac-
tions durables et des démar-
ches innovantes au sein des
administrations mais aussi
sur le territoire avec le
concours des acteurs locaux:
société civile, entreprises,
commerçants, habitants, etc.
La Fondation pour les Géné-
rations Futures, en collabo-
ration avec l’Association et
l’IBGE, a réalisé un court
métrage mettant en valeur
le travail accompli et les pre-
miers résultats tangibles de
cet appel.
Ce court métrage vous fera
découvrir comment les insti-
tutions publiques innovent
dans leurs pratiques et
mettent en œuvre des ac-
tions plus durables qui in-
sèrent harmonieusement
les aspects économique, so-
cial et environnemental.
Retrouvez le film sur
www.avcb-vsgb.be
> Matières
> Développement durable
> Agenda Iris 21
Philippe Mertens
Un court métrage pour
présenter les Agendas 21
locaux bruxellois
C’est électronique … c’est écologique !
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LE MONITEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE PAGE 18 N° 2011/13
Les jardins d’Etterbeek en cours d’aménagement (mai 2009)
Hiver 2011
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